Quels sont les effets produits du mal-être au travail ?

Au-delà d'une simple question de rémunération, la qualité de vie au travail à un impact sur la motivation des salariés d'une entreprise car le salarié est la ressource principale. Dans de nombreuses société le mal-être au travail est présent et il représente un risque qui met en danger l'intégrité physique et la santé mentale des salariés. On peut alors se demander quels sont les effets produits du mal-être au travail ?

Après avoir expliqué ce qui génère le mal-être au travail nous verrons quels en sont les conséquences.

Première partie intensité du travail 2e partie pénibilité du travail

Stress, harcèlement, violences interne ... les risques psychosociaux, facteur de mal-être profond au travail sont des facteurs de plus en plus répandu dans les entreprises. C’est M-F Hirigoyen dans son essaie « Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien » publié en 1998 qui évoque ce que les entreprises engendrent à leurs salariés. L'auteur explique que certains salariés véritablement traités comme des « esclaves doré » subissent par leurs employeurs de plus en plus d’exigence et une intensité, une charge de travail réellement conséquente. Une intensité de travail ayant pour but de faire « monter la pression » afin que les employés ne puissent plus assumer la charge de travail donné de tel sort à ce qu’ils finissent par se mettre eux même en faute. Ces mêmes effets sont mis en lumières dans « L’étude clinique sur le burn out ». Une étude réalisée par Technologia en février 2014, évoquant que le burn out est causée dans plus de 60% des cas à cause d’une intensité de travail trop élevé.

Le harcèlement moral inflige à la personne qui le subit une souffrance psychologique sur le plan professionnelle et personnel considérable. L’étude de Technologia informe que la pénibilité au travail représente 38% des cas de burn out chez nos salariés. Cette pénibilité est marquée par le fait d’une « dévalorisation de la personne et de son savoir-faire » comme l’explique MF Hirigoyen. L’individu n’importe peu, les employeurs ne se préoccupent pas du mal à l’être de leurs employés. Les contraintes économiques font que sa souffrance, son mal être n’est en pris en considération. Cet harcèlement est répété et mis en lumières notamment lors de réunion hebdomadaires. Ces réunions ayant pour but que le salarié se fasse une autoévaluation, auto évaluation visant l’humiliation publique devant les collaborateurs.

Les conséquences du harcèlement psychologique sur les individus sont nombreuses et insidieuses. Elles sont souvent niées où banalisées. L’harcelé n'est pas le seul à les subir il y a également les témoins de la situation. Amélie Nothomb décrit avec précision dans son romain autobiographique « Stupeur et tremblement » publié en 1999, ces situations d’harcèlement.

Lorsque le dirigeant d’une firme japonaise se mis à crier sur son employé l’ensemble des collaborateurs eu « un frisson collectif de sincère empathie ». Cette domination terrifient les salariés dans leurs postes de travail. La domination est notamment illustré sur le photogramme datant de 1936 de Charlie Chaplin.  On y voit l’employeur présent sur l’écran géant situé dans les toilettes de ses salariés, lui ordonnant de retourner au travail. Le président à un visage fermé et assez stricte. Nous retrouvons cette situation d’emprise et de pouvoir pouvant être destructeur comme évoqué dans « Stupeur et tremblement »

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