La naissance de l’amour se fait elle toujours sous le signe de la passion ? Identifiez les différents points de vus adoptés dans ces textes ? Comparez les effets produits.
Fiche : La naissance de l’amour se fait elle toujours sous le signe de la passion ? Identifiez les différents points de vus adoptés dans ces textes ? Comparez les effets produits.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stéphanie Orazio • 17 Février 2017 • Fiche • 793 Mots (4 Pages) • 2 699 Vues
Questions Corpus
Pour cette question corpus, nous allons étudier quatre extraits de roman d’époques différentes. En effet le récit d’Abbé Prévost, Manon Lescaut, a été écrit au XVIIIème siècle, celui de Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, en 1869, pour celui de Marguerite Duras, Le Marin de Gibraltar, en 1952, quant à celui de Philippe Grimbert son livre Un Secret est paru en 2004. Nous allons donc démontrer que la naissance de l’amour se fait toujours sous le signe de la passion et en même temps nous allons identifier les différents points de vus adoptés dans ces textes et comparer les effets produits.
Dans un premier temps nous pouvons percevoir dans Un Secret de Grimbert, que le narrateur a l’habitude des conquêtes : « il aime les conquêtes faciles » l(12), « Il décide, contrairement à son habitude, de ne pas se hâter. » l(17à18). Contrairement aux textes de Marguerite Duras et d’Abbé Prévost ou l’on peut ressentir une relation bien présente entre ces deux extraits. En effet les personnages principaux sont tous deux nouveaux dans le développement de sentiments amoureux comme nous pouvons le voir chez Manon Lescaut: « que moi, qui n’avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d’attention » l(1et2), « elle était bien plus expérimentée que moi » l(13), et « un amour naissant » l(17) ainsi que dans Le Marin de Gibraltar : « Je l’ai beaucoup regardé […] aller au cinéma» l(18à23). Dans ce passage, par exemple, nous pouvons remarquer qu’elle décrit beaucoup le marin, comme si c’était la première fois qu’elle voyait un homme, il y a donc une volonté d’exprimé son début d’attachement envers lui. Elle poursuit en disant « avant même qu’il se réveille je l’aimais déjà.» l(24) Pour le texte de Flaubert, il ne parle pas d’expérience envers les femmes mais il décrit quand même une attirance envers son égal féminin, il développe: « elle ressemblait aux femmes des livres romantiques » l(9), « Elle était le point lumineux » l(11). Cette description est aussi présente dans le texte de Prévost : « si charmante » l(1), « je me trouvai enflammé tout d’un coup jusqu’au transport » l(3à4) et enfin « L’amour me rendait déjà si éclairé » l(10). Dans les extraits de Duras et Grimbert, il y a une forte présence d’expression des sentiments : « je l’aimais déjà » l(24), « il ne pouvait pas s’imaginer qu’une femme, ce soir-là, pouvais avoir envie de le rejoindre » l(26à28) et « la beauté de Tania » l(1), « Tania est elle aussi séduite par ce garçon » l(1à2), « Tania est éblouissante » l(7) et enfin « Rien de semblable avec Tania : tout dans ce corps répond à son désir. » l(21à22).
Dans un second temps, on remarque également, deux points de vus distincts dans les extraits présenté. Celui qui caractérise L’éducation sentimentale de Flaubert et Un Secret de Grimbert qui lui est un point de vue omniscient car on connaît le passé, les sentiments et les pensées des personnages comme on le perçoit dans l’extrait de Grimbert « il veut la conquérir » l(1) et « elle est aussi séduite par ce garçon » l(2). Mais grâce à cette façon d’écrire, l’auteur nous révèle même parfois leur avenir, et il dévoile ce qu’ils ignorent eux-mêmes comme on le voit dans l’extrait de Flaubert grâce au rêve de Moreau ligne 14 à 27 « à Bray, il n’attendit […] vous les rendrez poussifs. ». Par contre dans Manon Lescaut et Le marin de Gibraltar on a un point de vus interne, car nous avons accès aux sentiments et aux pensées les plus profonde des personnages à l’instant même. Cela créé une ambiance très romantique dans les deux romans étant donné que l’on suit la vie des personnages principaux comme on peut le voir dans Le Marin de Gibraltar ligne 18 et 19 « La peau de sa figure étais brûlée, arraché par le soleil, le sel, ses mains étaient à vif d’avoir ramé » et ligne 24 « je l’aimais déjà ».
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