Méthodologie dissertation - licence de droit

Le travail de dissertation se divise en trois moments :

1. Le déblaiement du sujet : jeter ses pistes de réflexion au brouillon ;

2. L’élaboration du plan : structurer lesdites pistes, faire ressortir une problématique ;

3. La rédaction : prêter une attention particulière à la forme, l’orthographe et la syntaxe

doivent être impeccables !

I – Comprendre et délimiter le sujet :

• Lire attentivement le sujet : chaque mot du sujet a son importance, sont essentielles

la ponctuation, la présence ou l’absence de majuscules pour la forme. Sur le fond, il faut

vérifier l’inscription du sujet dans le temps ou / et l’espace.

• Analyser le sujet, c’est-à-dire ses mots-clés / signification / contenu, afin de

reconnaître la question qui est posée et ses limites exactes. Étudier chaque mot du sujet

et les définir, d’abord séparément, puis ensemble afin d’en comprendre le sens.

• Délimiter clairement le sujet, surtout s’il est large. Un choix subjectif n’est pas

pénalisant s’il est argumenté. Cela dit, l’argumentaire doit être scientifique et non

passionnel. Ce ne sont jamais les idées qui sont sanctionnées, mais leur éventuelle

médiocre présentation.

• Mobiliser sa mémoire et son intelligence pour composer une base d’informations

sur le sujet, afin de lister tout ce qui le concerne et en dégager les lignes fortes qui

permettent de faire un plan structuré et équilibré (2 ou 3 parties).

II – Définir une problématique

Deux options : • Sujet sous forme interrogative : il faudra répondre précisément au sujet, tout en

reformulant la question (problématique) sans lui faire perdre son sens.

• Sujet sous forme non-interrogative : ne pas inventer une problématique ! Il s’agit

de retrouver à travers le sujet celle qui existe déjà̀ et qui aura probablement été donnée

en cours ou dans les ouvrages bibliographiques.

Le problème de la problématique

Souvent, plusieurs problématiques sont possibles pour un même sujet : il n’y a pas de

bonne ou de mauvaise réponse à un sujet, il n’y a que des questions plus ou moins bien

construites.

Montrer la complexité́ du problème en opposant par exemple deux écoles de pensée :

- En opposant deux points de vues d’un même concept ou deux concepts ;

- En soulevant un paradoxe.

L’élaboration du plan :

Le plan doit « déplier » la problématique. Il doit être pensé sur le mode de la

démonstration et suivre une progression logique.

III – Introduction

Méthode ADLCHITA :

• Accroche avec un élément d'actualité́, éventuellement sous forme de citation, etc.

permettant de capter l'attention (bannissez l’humour) ;

• Définition des termes du sujet et du sujet dans sa globalité́ ;

• Limites du sujet : temporelles, spatiales et matérielles, à définir ;

• Comparaison...

• L’Histoire, en l'occurrence celle du sujet posé et pas de la matière ;

• Intérêt du sujet d'un point de vue pratique, théorique, scientifique, philosophique,

etc. donné sous la forme d'une problématique établie auparavant ;

• Théories existantes sur le sujet ;

• Annonce du plan sous forme de phrases et non de liste (exemple : dans un premier

temps nous verrons... Dans un second temps... Puis enfin…) ; Conseils :

o L’introduction est le premier contact de votre correcteur avec votre copie.

Elle doit être parfaite. A cette fin, il est recommandé́ de la travailler

préalablement au brouillon si vous n’êtes pas à l’aise.

o La qualité́ rédactionnelle de l’introduction conditionne la perception des

développements, d’où l’intérêt de faire un essai au brouillon que l’on peut

reprendre et compléter, en même temps que l’on procède aux derniers

ajustements du plan et définit les intitulés des parties et sous-parties.

L’introduction est essentielle, dès lors qu’elle donne sa première impression

au correcteur qu’il faut donc accrocher et auquel il faut donner le sentiment de

la cohérence de l’ensemble grâce à un plan annoncé qui sera respecté́.

IV – Corps du devoir écrit

• Le plan classique en science politique : 2 parties, 2 sous-parties ; Il est possible de

faire

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