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Montrez qu’Amélie Nothomb, dans Stupeur et tremblement, tourne en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nippone.

Dissertation : Montrez qu’Amélie Nothomb, dans Stupeur et tremblement, tourne en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nippone.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2018  •  Dissertation  •  833 Mots (4 Pages)  •  4 610 Vues

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Le roman d’autofiction d’Amélie Nothomb, stupeur et tremblements, raconte l’expérience vécue par l’auteure dans sa tentative de se réintégrer au pays de sa petite enfance au début des années 90. Quand elle se fait engager par une grande compagnie japonaise. Pour un poste où l’entreprise ne profite pas de l’expertise de son employé. Cette autofiction est considérée comme une pièce importante du genre littéraire, le postmodernisme. Dans son récit, Amélie Nothomb tourne en dérision avec son style d’écriture le monde du travail japonais, ainsi que la culture nippone. L’auteure ridiculise l’importance de la hiérarchie dans une grande compagnie japonaise, mais aussi, elle se moque du manque d’aperture envers les autres cultures et l’époque présente.

D’une part, Amélie Nothomb voit l’importance donnée à la hiérarchie, dans les compagnies au Japon, semblable à l’ancien protocole impérial nippon. Pour cette raison, Amélie ridiculise la façon de placer un nouvel employé qui est au plus bas de l’échelle. La place de celui-là est réduite à rien : « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi […]. Et moi, je n’étais pas la supérieure de personne. » (p.9) L’auteure joue avec une anaphore pour montrer l’hiérarchie de la compagnie avec un rythme musical entre les lignes 1 – 4 et tout de suite, elle inverse l’ordre dans les lignes 5 – 10 pour montrer le nouvel employé ne vaut rien à l’en droit ou à l’envers au début de sa carrière.

L’humiliation qu’un employé peut recevoir de la part d’un supérieur est dénoncée quand Amélie rigole du protocole hiérarchique dans une compagnie japonaise qui empêche les employés de plus bas rang de s’exprimer : «Une éternité plus tard, soit que le monstre fût lassé de jouet, soit que ce tonifiant exercice lui eût donné faim pour un double sandwich futon-mayonnaise, il s’en alla. » (p.95) L’écrivaine utilise une hyperbole et une tonalité humoristique pour faire rire au lecteur de l’abus de pouvoir exercé par les cadres supérieurs dans la situation humiliante vécu par sa supérieure et le vice-président.

Le niveau dans l’échelle de la compagnie peut être utilisé pour profiter d’un employé et lui demande de faire des choses. Le religieux pouvoir hiérarchique de certains cadres est ridiculisé par Amélie : «Ève n’ait aucune envie de croquer la pomme, mais un serpent obèse, pris d’une crise de sadisme aussi soudaine qu’inexplicable, l’y avait contrainte.» (p.136) Une tonalité comique est utilisée pour déformer la réalité agressive du cadre de la compagnie envers l’employé de plus bas rang.

Bref, Amélie Nothomb utilise son style narquois d’écrire pour présenter l’importance de la hiérarchie dans le monde du travail japonais.

De la même manière, Amélie Nothomb tourne en dérision toute la culture nippone en s’attaquant à la manque d’aperture envers d’autres cultures et les nouveaux temps. Puisque Amélie-san se trouve à écouter opinion négative que les Japonais ont des occidentaux et elle se fait donner de tâches inférieures à ses capacités, Amélie s’amuse à comparer l’occident et la culture nippone : «Le cerveau nippon est probablement capable de se forcer à oublier une langue. Le cerveau occidental n’en a pas le moyen. » (p.20) La tonalité ironique de

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