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Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements

Commentaire d'oeuvre : Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  818 Mots (4 Pages)  •  2 603 Vues

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Le roman écrit par Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, est un roman d’autofiction qui raconte une expérience qui a été vécue par l’auteure lorsqu’elle tente de retourner dans le pays où elle est née dans les débuts des années 90. Amélie se fait engager dans une grande compagnie japonaise où l’on ne prend pas en considération tout l’expertise qu’elle possède. Ce roman est montré comme une pièce importante du genre littéraire, le postmodernisme. Amélie tourne en dérision le monde du travail japonais avec son style d’écriture ainsi que la culture nippone. Elle ridiculise énormément l’importance de la hiérarchie de cette compagnie et elle se moque du manque d’ouverture envers les autres cultures et de l’époque. Nous tenterons de vous démontrer toute la dérision d’Amélie Nothomb dans ce texte.

Pour commencer, Amélie Nothomb comprend l’importance qui est donnée à la hiérarchie dans les grandes compagnies du Japon. C’est pourquoi elle ridiculise facilement la façon de montrer qu’un employé est tout au plus bas de l’échelle hiérarchique dans la compagnie. « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. » (P.9) Amélie Nothomb utilise une anaphore pour montrer la hiérarchie de la compagnie car elle inverse le rythme des lignes 1-4 et des lignes 5-10. Cette anaphore démontre que le nouvel employé ne vaut absolument rien. Amélie Nothomb dénonce également l’humiliation qu’un employé peut recevoir d’un employeur. Elle rit du protocole hiérarchique qui empêche les employés moins anciens de s’exprimer. « Une éternité plus tard, soit que le monstre fût laissé de jouet, soit que ce tonifiant exercice lui eût donné faim pour un double sandwich futon-mayonnaise, il s’en alla. » (P.95) C’est avec cette hyperbole que l’auteure tente de démontrer le pouvoir des supérieurs dans cette situation humiliante qui s’est produite entre deux personnes hauts placés. Aussi, Amélie Nothomb tente de ridiculiser le pouvoir de la hiérarchie dans la compagnie avec cette tonalité comique « Ève n’ait aucune envie de croquer la pomme, mais un serpent obèse, pris d’une crise de sadisme aussi soudaine qu’inexplicable, l’y avait contrainte » (P.136)

Aussi, l’auteure tourne en dérision la culture nippone lorsqu’elle s’attaque au manque d’ouverture envers les autres cultures. Lorsque Amélie se fait donner des directives et des tâches qui sont plutôt très inférieures à ce qu’elle est capable de faire, elle s’amuse à comparer la culture nippone et l’occident « Le cerveau nippon est probablement capable de se forcer à oublier une langue. Le cerveau occidental n’en a pas le moyen. » (P.20) Cette tonalité ironique ridiculise cette comparaison. Aussi, le manque de communication du personnage d’Amélie trouve que la culture nippone vie dans le passé car elle ne veut pas changer de façon de faire :  « J’eus une idée qui parut lumineuse à ma naïveté : au cours de mes déambulations à travers l’entreprise, j’avais remarqué que chaque bureau comportait de nombreux calendriers qui n’étaient presque jamais à jour, » (P.27) Cette métaphore de son idée lumineuse montre l’obscurité de la culture nippone. Amélie Nothomb tourne encore avec dérision le mode de vie des Japonais en utilisant une accumulation pour montrer l’ampleur de leur vie pathétique des Japonais « La bière obligatoire avec des collègues aussi trépanés qu’eux, des heures de métro bondé, une épouse déjà endormie, des enfants déjà lassés … rien qui mérite le nom de vie. » (P.124)

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