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Management, analyse de situation

Dissertation : Management, analyse de situation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 586 Mots (7 Pages)  •  1 439 Vues

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Management

Devoir 2

Madeline Dupin-Goze

Analyse de la situation de l’entreprise

Question 1.

Le style de direction d’un dirigeant est la manière dont il établit des relations avec ses subordonnés et ainsi exerce son pouvoir décisionnel sur eux.

Il est inhérent à la personnalité du dirigeant, dépendant aussi de la taille de l’entreprise, de son environnement et de sa structure juridique.

Selon la typologie de Likert (Rensis Likert 1903-1981), il y a quatre styles de direction : autoritaire/ paternaliste/ consultatif et participatif.

En analysant le style de direction de Marie-Louise sur les 5 dernières années, on peut voir que ; voyant que les employés passent beaucoup de temps à répondre aux questions des clients, Marie Louise décide à la va-vite de créer un département autonome « formation » afin de ; selon elle ; rentabiliser d’avantage l’entreprise.

Elle ne consulte personne pour créer ce département, elle embauche une personne pour un autre poste que celui pour lequel il a postulé, sans se renseigner sur ses compétences pour ce nouveau poste de chef du département « formation ». Cela crée des tensions avec les autres membres du personnel ainsi que son associé de départ Jean-Charles.

        Par ces décisions, on peut donc affirmer que sur les dernières années, d’après les styles de direction de Likert, Marie Louise a un style autoritaire. Elle prend seule ses décisions, laisse très peu de place aux initiatives.

Selon la grille de Blake et Mouton, son style est alors du style 9/1 : recherche de l’efficacité de la production sans tenir compte du facteur humain.

Pour Jean-Charles, qui n’a pas de formation en gestion, son rôle premier était le codage des logiciels. Son implication dans l’entreprise reste la même d’année en année. Il dirige son service en demandant à chacun son avis tout en prenant ses responsabilités de décisionnaire.

Ce style de direction s’apparente à un style consultatif. Chacun est consulté et impliqué.

Selon la grille de Blake et Mouton, le style de direction de Jean-Charles est de type 5/5 : une recherche de l’équilibre entre les nécessités de la production et le maintien du moral des employés. Il impose des cahiers des charges exigeants et ambitieux mais tient compte des capacités de chacun.

Question 2.

La stratégie est un outil pour résoudre les problèmes d’allocations de ressources qui engagent l’avenir de l’entreprise.

Une entreprise doit connaître son champ d’activité, quel est le métier ? le marché et son étendu ?

Les domaines d’activités stratégiques (DAS) permettent de regrouper les activités de l’entreprise en segments. Chaque segment se caractérise en activités répondant à des demandes similaires, ainsi au sein d’un groupe comme PSA Peugeot Citroën, on a différents DAS : Véhicules utilitaires, véhicules particuliers…et la stratégie peut être différente pour chacun.

Dans le cas de Numériperf, on peut en sortir un premier DAS par l’activité principale de l’entreprise de concevoir des logiciels de gestion d’entreprise, depuis la création jusqu’à la maintenance.

Sur les dernières années, après la décision de Marie-Louise de créer un pôle « formation » on a alors un nouveau DAS de formation en informatique.

Question 3.

On distingue deux types de parties prenantes dans une entreprise. Les parties prenantes internes constituées des dirigeants, des salariés et des actionnaires ; et des parties prenantes externes formées par les consommateurs, les fournisseurs, clients, l’Etat et les administrations.

Chaque partie prenante peut influencer les décisions, les intérêts des parties prenantes peuvent évoluer dans le temps. Elles peuvent contester ou partager le pouvoir des dirigeants.

Dans le cas de Numériperf, les différentes parties prenantes sont les suivantes :

-Les actionnaires. Dans un premier temps, les actionnaires de Numeriperf étaient des membres de l’entourage proche des deux dirigeants, ce lien permettait à Marie-Louise et Jean-Charles de faire croître leur entreprise en bénéficiant de la coopération et la confiance de leurs proches. Ne laissant ainsi que la moitié de 49% de parts à des investisseurs traditionnels. Sans oublier que 1/3 des profits sont reverser aux actionnaires sous forme de dividendes.

-Les salariés. Marie-Louise et Jean-Charles pendant les 10 premières années, pour inciter leurs employés à ne pas quitter l’entreprise, choisissent d’augmenter les rémunérations proportionnellement à plus ou moins 1/3 des profits. Un système d’horaires modulables a également été mis en place pour aider à concilier la vie personnelle et professionnelle, notamment des femmes.

-Les clients. L’un des points forts de l’entreprise Numeriperf est le suivi de ses clients, de l’achat d’un logiciel à son utilisation. Le fait de répondre de manière efficace et compétente aux questions des clients est un gage de sérieux pour l’entreprise. C’est cela qui permettra à Marie-Louise de compléter l’offre de son entreprise en créant le département « formation ».

Question 4

Le concept de rationalité limitée a été forgé par Herbert Simon dans Administrative Behavior (1947). Selon Simon, un individu ne dispose pas d'un accès illimité à l'information, cela d’une part car s'informer demande des ressources (en termes de temps, d’argent…). Ensuite, un individu dispose de capacités cognitives qui ne lui permettent pas d'obtenir une vue de toutes les situations dans lesquelles il se trouve, avec pour chacune, une analyse en termes de coûts et de bénéfices. Il ne peut donc pas sélectionner objectivement le meilleur de tous les choix possibles.

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