Le libre arbitre
Dissertation : Le libre arbitre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar materai • 3 Mars 2022 • Dissertation • 908 Mots (4 Pages) • 484 Vues
Lecauchois Mathilde TA
Philosophie
Depuis toujours, le rapport de l’Homme à la liberté ainsi que sa capacité à juger librement anime de nombreux débats. Beaucoup de philosophe ont traité la question : C’est par exemple le cas d’Arthur Schopenhauer qui écrit en 1841 un Essai sur le libre arbitre ou encore Thomas D’Aquin qui écrit 3 siècles plus tôt un essai intitulé somme théologique. Ce sont les deux textes qui feront l’objet de notre développement puisque, après avoir présenté chacun de ces extraits, nous les compareront pour comprendre ce qui les rapproches et les distingues. Cela pourra dans le même temps nous permettre de comprendre l’évolution des idées selon les époques
Dans notre premier extrait, Arthur Schopenhauer démarre en explication sa thèse : l’Homme est capable, de par son intelligence, de choisir de façon beaucoup plus raisonnée que l’animal. Puis, il évoque le rapport de l’Homme et de son indépendance aux objets. Ce dernier affirme que les Hommes sont capables d’avoir une réflexion poussée leur permettant de se libérer de leurs dépendances aux objets. Les Hommes se distinguent donc des animaux ayant eux une tendance naturelle à se rendre dépendants des choses qui les entourent. En effet ces derniers ne sont pas dotés d’une intelligence suffisante leur permettant de juger ce qui leur est bénéfique ou pas. Par exemple, si un animal est éduqué de telle sorte qu’il effectuera une action à la vue d’un objet, ce dernier n’aura pas la spontanéité de détacher de cette habitude.
Le deuxième extrait traite la façon qu’ont les Hommes d’agir avec ou sans jugement, de manière libre ou contrainte. Thomas d’Aquin entame son propos en affirmant que l’Homme détient un libre arbitre dans ses choix et manières d’agir, de décider. Afin de montrer la véracité de sa thèse, l’auteur commence par prendre l’exemple d’un être agissant sans aucun jugement, et l’associe à un être sans connaissance. Par la suite, il va développer l’idée qu’un être vivant puisse agir avec un certain jugement mais que celui-ci ne peut être que naturel et non influencé par ses connaissances car celui-ci n’en détient aucune. Il illustre cela en donnant l’exemple de la brebis, qui fuit le loup en le voyant, mais que ce choix résulte uniquement de son instinct naturel, et qu’il n’est donc pas libre. Il oppose par la suite ce comportement à celui d’un homme agissant selon ses connaissances. Le jugement de ce dernier est donc le fruit d’une réflexion opérée grâce au rapprochement des données et de sa raison. C’est pour cela que l’Homme est libre à l’inverse de l’animal qui est contraint.
Après cela, nous pouvons tirer des aspects communs entre ces deux extraits. Les deux auteurs comparent la raison des Hommes, leurs aptitudes à s’habituer à différentes situations et même de faire des choix qui nécessitent l’apport de leurs connaissances et de leurs vécus au contraire à la vie des animaux. Ces derniers ne sont pas raisonnés, ne peuvent utiliser leurs connaissances, se basent uniquement sur ce qu’ils ont appris du aux répétition pour les animaux domestiques et sur leurs pressentiments, leur instinct de survie qui n’est pas toujours le bon puisqu’il n’est pas réfléchi. De plus, ils disent tous les deux que l’Homme utilise ses idées et ses connaissances afin d’agir et de choisir de ne pas être dépendant. Nous retrouvons cela dans le texte 2 quand il dit « par sa faculté de connaissance il juge s’il faut suivre ou poursuivre » et dans le 1 « L’homme se détermine indépendamment des objets présents, d’après des idées, qui sont ses motifs à lui ».
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