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La Relation d'aide

Dissertation : La Relation d'aide. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2022  •  Dissertation  •  1 732 Mots (7 Pages)  •  1 140 Vues

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Un premier constat peut être opéré concernant le fait que le processus d’aide à autrui reste complexe. Il nous semble que quelques points clés peuvent être proposés pour caractériser le travail de l’aide et son impact.C’est pourquoi, on abordera dans un premier temps la notion de relation d’aide en s' interrogeant sur sa définition et en particulier sur sa mise en place. Puis, nous viserons à établir un lien entre les personnes dans la relation d’aide et son impact. Et enfin, parvenir à des enjeux et à des risques de ce concept.

Relation d’aide

Définition :

La relation d’aide concerne au minimum deux personnes dans un objectif déterminé et possède de nombreux champs d'application: santé, éducation, social. Relation avec autrui qui nous inscrit dans l’altérité. Comprendre ce qui est en jeu dans une relation d’aide revient probablement dans un premier temps à se poser la question de ce qui est en jeu dans la rencontre avec autrui. Cet autre, il faut d’abord le connaître, le percevoir en tant qu’individu singulier, comprendre son itinéraire, en un mot l’évaluer. Cette rencontre ne doit rien au hasard, elle intervient à la suite d’un premier processus de désignation sociale d’une déviance, d’une différence devenue source de gêne

Théoricien :

Ce n’est qu’à l’issue d’un long parcours et lourdement chargé de son poids religieux et caritatif qu’il arrive à Carl Rogers qui formalise ce concept et le met en marche dans le champ du travail social. L’idée est de soutenir une pers en difficulté dans l’élaboration de ses propres solutions.

Cette relation d’aide est appuyée par deux disciplines: la psychologie et la sociologie. En effet, la psychologie permet une meilleure compréhension de soi et des autres afin de mieux adapter la relation d’aide et la réponse à la demande. Alors que la sociologie quant à elle, permet de se décentrer de ses normes, par le fait de s’ouvrir à la diversité.

De ce fait, certains principes ressortent dans la relation d’aide. En effet, Rogers définit des caractéristiques incontournables de l’aide : l’empathie, un intérêt ouvert, la congruence (capacité à se montrer authentique) et le non jugement. Ainsi, le fait de croire en la capacité de changement des personnes, favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement, une grande capacité à affronter la vie, visant à soutenir le développement et l’autonomisation des personnes en difficultés.

La place des personnes dans la relation d’aide

Ce qui résulte est que pour avoir une relation, il faut plusieurs personnes. Ainsi on se concentrera dans un premier temps au binôme aidant/aidé et enfin finir par viser le lien avec le changement.

De ce fait, on retrouve le binôme aidant/aidé. C'est-à-dire une personne en difficulté qui est l’aider et une personne en capacité de répondre à la demande appelée l’aidant.

AIDABLE/AIDE

Tout d’abord la base d’une relation d’aide c’est que l’aidable souhaite être aidée. Tant que la personne ne voudra pas d’aide, nul ne pourra la faire aller de l’avant et il y a fort à penser que cette dernière mettra les démarches en échec. Cela repose donc sur l’implication, la motivation de la personne et la réussite de l’aide dépend de sa motivation. Demander de l’aide n’est pas facile. A l’idée de demander de l’aide bcp renonce. Par peur de l’aveu de faiblesse, peur de ne pas être digne d'intérêt, peur de déranger. Il faut donc inviter la pers a verbaliser une demande. Elle ne s’exprime pas toujours de manière explicite et passe souvent par l’expression d’un besoin ou d’une plainte. Le travailleur social va accompagner la personne dans la clarification de sa demande. Elle met en perspective un besoin, un problème mais elle est toujours singulière. Une demande explicite peut cacher des demandes implicites. Cependant on peut discerner plusieurs risques que peut développer l’aidé. Comme la dépendance, c'est-à-dire l’incapacité à agir tout seul, avoir besoin de quelqu’un pour le faire à sa place. On peut constater aussi une perte de l’autonomie, le fait d’être incapable de choisir par soi même et quelqu’un choisit à la place. La perte d’autonomie découle souvent de la dépendance, on retrouve un lien entre les deux.

AIDANT

Quant à l'aidant, il n'a ni la maîtrise du but à atteindre, ni l’itinéraire à parcourir pour y arriver. Il faut s’adapter à la singularité de la personne.L’aidant repose sur quelque principes ; ne pas nuire, accepter la personne telle qu’elle est y compris dans ses prises de risques, ne pas rendre la pers dépendante, donner à la personne la possibilité de faire des choix éclairés, accepter de recevoir et d’apprendre de l’autre et ne pas attendre de la reconnaissance. Le travail social repose sur une libre demande et une libre adhésion de la personne.

Néanmoins on peut être amené à imposer son aide à quelqu’un. En travail social cette contrainte peut s’exercer sur un plan administratif ou judiciaire. C’est toute situation ou une pers se trouve à faire une demande d’aide qui n'émane pas d’elle mais est prescrite par un tiers ayant sur elle un pv, comme la capacité de gratifier ou de punir, de la faire bénéficier d’un avantage ou de la priver d’un avantage. En imposant l’aide, on va à l’encontre de la liberté de la personne. On retrouve un risque de passivité de l'aider en lien avec le manque d’initiative d'autodétermination et d’autonomie.

Face à la contrainte, différentes réactions sont

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