L'intelligence humaine en progrès

GROUPE TD n°5                                                                                                  L1 PSYCHOLOGIE

L'intelligence humaine en progrès:

Comment expliquer l'évolution du QI au XXe siècle dans les pays développés avant de se stabiliser à nos jours?

(Serge Larivée, Carole Sénéchal, septembre 2012)

1: Les origines du texte: 

Serge J. LARIVÉE est professeur et chercheur au Département de psychopédagogie et d’andragogie. Il a œuvré dans les milieux scolaires au primaire durant quinze ans à titre d’enseignant en adaptation scolaire et de directeur d’école. Depuis juillet 2005, il occupe un poste de professeur adjoint à cette même université. (source: éditions érès.)

Carole SENECHAL a fait ses études doctorales à l'Université du Québec à Montréal en psychologie, ainsi qu'à l'Université de Montréal en psychopédagogie. Son premier doctorat portait sur l'autisme et le second doctorat sur l'épuisement professionnel et le comportement organisationnel. Depuis la fin de ses études, ses recherches portent particulièrement sur le phénomène de l'autisme, la santé mentale et la psychopathologie chez l'enfant et l'adolescent ainsi que sur les problèmes de santé psychologique des enseignants et des dirigeants d'établissements scolaires. (source: éducation Ottawa université.)

Ensemble ils ont publié divers articles dont deux qui nous intéressent: L’«effet Flynn » et ses paradoxes ; L'intelligence humaine en progrès.

«L'intelligence humaine en progrès» est un article paru en octobre 2012 dans le magazine Science Humaine créé en 1988, cet article est une version abrégée de l'article «L'effet Flynn» et ses paradoxes»; L’EF renvoie à une augmentation de l’ordre de trois à cinq points de QI par décennie au cours des 100 dernières années à la suite d’une analyse de 73 études publiées entre 1932 et 1978.

2: Le thème principal, les thèmes secondaires et le cheminement argumentatif :

Thème principal:

«Évolution de l'intelligence humaine du XXe siècle à nos jours. »

Thèmes secondaires:

« L’intelligence dans les pays développés, occidentaux et en développement»; « Facteurs impactant l'intelligence»; « Comparaisons historiques »; « Évolution de l’intelligence »;  « Plafond intellectuel »; « Mutation de l’intelligence».

Cheminement argumentatif:

Augmentation du QI durant le XXème siècle, stabilisation à nos jours, explications des évolutions et  des différences culturelles liées au QI, qui se traduit par des facteurs environnementaux, génétique et historique. L’idée tout d'abord d’une possible amélioration de l’intelligence, étudiée par des tests tels que celui des «MATRICES DE RAVEN» créées en 1936 par J. CARLYLE RAVEN, expliquer ses résultats et conclure non pas à la validation de la première idée mais sur la conclusion que l’intelligence s’exprime autrement et évolue afin de trouver une certaine similitude/concordance à notre environnement culturel et social, en d'autre termes le cerveau s'adapte et évolue de façon différente en fonction de notre monde.

3: Les mots clés:

l'effet flynn; l'épigenèse; potentiel génétique; les matrices de Raven; les échelles de weschler;  l'effet plateau; gène-environnement; phénotypique; génotype.

4: La synthèse du document:

L’« Effet Flynn », est un phénomène d’augmentation du quotient intellectuel des populations. Les auteurs ont remarqué que l’amélioration du QI est influencé par plusieurs facteurs: Le facteur environnemental, soit l’urbanisation des sociétés en lien avec l’amélioration des conditions de vie (confort; santé; nutrition) et l’enrichissement de l’environnement visuel. Le facteur Génétique, c’est-à-dire les avantages génétiques, aussi bien physiques qu’intellectuelles, influençant l’individu vers l’aménagment d’un environnement qui convient à l’expression de son potentiel génétique (Épigenèse) Exemple: grande taille et rapidité = facilité d'exceller au basket-ball ou encore au volley-ball. Et le facteur historique, les individus s’adapte aux exigences de leurs époques dus au renouvellement et à la modernisation constante de notre société (Phénomène d’épigenèse). On assiste alors à un plafonnement du QI dans certains pays occidentaux en plus d'une régression. Des chercheurs originaires de Suède constatent dans le début des années 1980 que le rythme de l'amélioration intellectuelles aurait alors ralenti puis plafonné. Exemple: au Danemark une recherche a montré 3 points de QI par décennie entre 1959 et 1979, de 2 points entre 1979 et 1989 et d'environ 1,3 points entre 1989 et 1998 pour disparaître à partir de 2000 (graphique par James R. FLYNN). Cependant ce n'est pas le cas partout, notamment dans certains pays d'Afrique comme le Kenya et le Soudan ou les gains de QI se manifeste tout juste. De nos jour, l’Effet Flynn semble se stabilisé voir régresser comme ayant atteint un plafond imposé. En effet, les auteurs approuvent que l’intelligence ne peut ce développé au-delà de ce que les gènes lui permettent (potentiel génétique), en lien avec les conditions environnemental, amenant à un plafond : un « effet plateau » comme le disent les auteurs. A travers la relation gène-environnement, il ne s’agit ni de progressions, ni de régressions intellectuelles mais d’une expression de l’intelligence en mutation permanente.  « Les gènes ne produisent leurs effets qu'à la faveur d'un environnement propice à leurs actualisation (…) En admettant qu'un génotype(patrimoine héréditaire) se traduis en comportement grâce aux stimulations de l'environnement, la question de savoir si nous devenons de plus en plus intelligent de génération en génération ne peut alors être le bon angle d'approche de l'EF, puisque la caractéristique principale de notre environnement est d’être en constante mutation (…)».  Pour les auteurs il est donc plus juste de conclure que nous ne sommes pas plus intelligent mais que notre intelligence s'exprime autrement en s'adaptant simplement aux attentes de notre époque.

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