L’intelligence humaine en progrès

L’intelligence humaine en progrès

1) C’est un article paru en Octobre 2012 dans le mensuel Sciences humaines n°241. Il a été écrit par Serge Larivée et Carole Sénéchal respectivement professeur à l’École de psychoéducation, université de Montréal, et professeure à la faculté d’éducation de l’université d’Ottawa.

2) « L’intelligence humaine » est étudié à travers différents test de QI et leur signification ( « Effet Flynn ») tout en prenant en compte l’environnement des sujets et leur évolutions faces à celui ci.

3) Génome, Épigenèse, Effet Flynn, Plafonnement.

4)        L’Effet Flynn est un phénomène découvert par le chercheur éponyme néo-zélandais James R. Flynn en 1984. Après une analyse sur 73 études s’étalant de 1932 à 1978, J.-R. Flynn note une augmentation de 3 à 5 du quotient intellectuel ( QI ) par décennies, et ce, à travers les tests d’intelligence les plus utilisés (Échelles de Weschler et matrices de Raven). L’urbanisation, l’amélioration des conditions de vie et la nutrition sont autant de facteurs qui peuvent, en partie, expliquer ces résultats. L’évolution de l’environnement visuel a entraîné l’amélioration des capacités visuo-spatiales, et donnes lieu à de meilleurs résultats sur le test des matrices de Raven.

        Cet augmentation de QI soulèvent la question de l’intelligence chez nos ancêtres. La réponse est la suivante : une augmentation du QI ne conclut pas sur une augmentation de l’intelligence. En effet, celle-ci était adaptée face à l’exigence de leur epoque. Cet augmentation traduit à l’évolution de nos capacités telle que le raisonnement abstrait. Cependant, des travaux ont été menés sur des jumeaux monozygotes, et ont montré que les performances des individus n’est pas exclusivement dues à leur environnement mais aussi à leur génétique. En 2001, J.-R Flynn et William T.Dickens ont émis l’hypothèse que si un individu est prédisposé à faire quelque chose, alors il prendra du plaisir à le faire et se parfera, ce qui met en relation la génétique, et l’environnement. Ceci explique comment un changement minime dans le génome d’un individu peut entraîner des changements énormes quant à ses performances.

        Dans certains pays occidentaux, l’effet Flynn et donc cette rapide augmentation du QI a ralentis, s’est arrêté, et même une régression. Ceci est observable dans les pays scandinaves alors que dans les pays en développement, l’augmentation du QI commencent tout juste à se manifester. Ce phénomène s’explique par les limites biologiques de chaque individu. Quand l’environnement est propice à un développement optimal, alors celui ci progresse jusqu’à atteindre le maximum de son potentiel génétique, ce qui est appelé « Effet plateau ».

        En conclusion, l’effet Flynn est du à plusieurs facteurs. L’intelligence et, en général, les gènes ne se developpent que dans un environnement dis propice. Ainsi, si certaines capacités ont montré de grandes progressions, c’est que l’environnement y seyait. Il ne traduit donc pas une réel augmentation de l’intelligence, mais plutôt un changement sur notre approche de celle-ci.

5) La lecture m’a paru relativement aisée, mais pas la compréhension. Même si le document contenait différents termes que je n’ai jamais entendu, ceux ci ne m’ont pas posé de réel problème. J’ai eu du mal à assimilés certaines idées et à totalement les comprendre. Le texte n’est pas destiné à tout le monde, je pense qu’il s’adresse à un public ayant certaines bases en psychologie. L’argumentation me semble cohérente, mais manque d’illustrations quant aux exemples pris, voir de données (Preuves, stats). Cet article m’a plu dans sa façon d’aborder les choses, en expliquant un minimum chaque point abordé, mais le sujet ne m’intéresse pas. Le QI, pour moi, est quelque chose de trop vague et réducteur quant à l’esprit humain.

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