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En quoi,dans la princesse de clève,la société place t-elle l'individu face à des contradictions insurmontable ?

Dissertation : En quoi,dans la princesse de clève,la société place t-elle l'individu face à des contradictions insurmontable ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 499 Mots (6 Pages)  •  986 Vues

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Otman Messaoudi 1G2

La Princesse de Clève

Problématique:En quoi,dans la princesse de clève,la société place t-elle l'individu face à des contradictions insurmontable?

La Princesse de Clèves est écrit anonymement par Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, soit Madame de Lafayette en 1678. Ce roman a été écrit au 17ème siècle mais l'histoire se passe au 16ème siècle à la cour d'Henry II. La Princesse de Clèves connaît un immense succès et inaugure un nouveau genre littéraire qu'on appellera plus tard le roman d'analyse ou le roman psychologique.Le livre est composé en 4 parties qui racontent l'histoire de Mlle de Chartres qui s'est mariée avec le prince de Clèves, elle respecte son mari mais elle ne l'aime pas. Leur relation resta comme telle  jusqu’à ce que la princesse de Clèves tomba follement amoureuse du duc de Nemours, la jalousie maladive du prince de Clèves va lui coûter la vie.Ainsi nous allons donc nous demander en quoi,dans la princesse de clève,la société place t-elle l'individu face à des contradictions insurmontable?Notre argumentation sera présenté en 2 grandes parties, premièrement nous allons présenter la société où se déroule le récit  puis nous allons présenter les obligations sociales de la princesse de Clève,enfin on conclura cette dissertation en répondant à la question.

I Une société d’apparence où raison et passion s’opposent

1)    La vraisemblance est une règle issue de la Poétique d'Aristote et devenue centrale au Classicisme. Elle correspond à l'exigence que les fictions soient conformes à l'opinion du public, ce qui permet au lecteur d'adhérer à ce qu'il lit. Ce qui définit le vraisemblable, c'est le principe de respect de la norme.En effet,la vraisemblance était une règle importante dans les œuvres littéraire afin que l’œuvre soit critiquer pour  sa vulgarité ou bien même censurer.Ainsi  lorsque la princesse de Clève fait aveu  à son mari de son amour pour Mr. de Nemours,le récit fit l'objet de  critique. Il semble à l'époque qu'il soit invraisemblable de faire de son mari son confident,elle aurait du cacher cela afin d’épargner son mari d’une grande peine. Cela montre que le vraisemblable dépend naturellement des codes sociaux et des valeurs de chaque époque ce qui le lie avec la bienséance (ce qui est considéré comme convenable).Ainsi il y a plusieurs fois de la vraisemblances dans la Princesse de Clève comme l’émergence des sentiment amoureux de la Princesse et de Mr de Nemours qui donne l'impression qu'il sont prédestinés l'un à l'autre.

2)Dans La Princesse de Clèves, Mme de Lafayette souligne que la passion est une force irrésistible, qui conduit les personnages les plus vertueux à perdre le contrôle d’eux mêmes. En effet, suite à l’émergence du jansénisme dans la société  dont Madame de Lafayette est adepte, on présente l’homme comme une créature pleine de faiblesses, qu’une raison défaillante rend particulièrement vulnérable aux atteintes de la passion. Ainsi,Mme de Clève, malgrès l’enseignement qu’elle a  reçu de la part de sa mère,elle peine à conserver la maîtrise de ses sentiments et de ses paroles suite à sa rencontre Mr de Nemour.En effet, en voulant pas abdiquer à la passion, cela s’échappent malgré elle comme par exemple la scène où elle réécrit la lettre perdue de Mme de Thémines en compagnie du duc, dans la troisième partie du roman. Lors de ce passage, elle ne retient plus son plaisir d’être avec Mr de Nemour et ne parvient même plus à le dissimuler.Elle en aura des remords après le départ de Nemours car elle se sent impuissante de ne pas pouvoir dominer ses sentiments.

3)Dans l’oeuvre de Madame de Lafayette, on ressent la volonté de plaire aux regards des gens de la Cour.En effet,c’est une société du paraître et de l’apparence où la beauté et la richesse  permet soit d’être apprécié au sein de la société ou bien d’être peu considéré sans même approfondir la connaissance de la personne avec ses qualités et ses défauts.Tout ce joue sur le visuel au sein de la societé et c'est l'apparence qui révèle les privilège et où alliance mais aussi hypocrisie font monnaie courante dans la société de la Cour.Ensuite dans le récit on comprend  qu’à la Cour,chacun observe l’autre, cherchant à lire sur un visage, dans les yeux ou à travers un geste. Donc Impossible  d’échapper au regard d’autrui, bien au contraire, il faut apprendre à l’attirer comme par exemple lors du tournoi où les princes et seigneurs participent afin d’attirer le regard de leurs compères. Ainsi lors de la blessure de Nemours,cela attire l’attention de madame de Charte où  des échanges de regards seront lancé et l’émergence d’une inquiétude pour la princesse de Clève.

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