Ruse et force, quelle place occupent-elle dans le régime politique ?
Dissertation : Ruse et force, quelle place occupent-elle dans le régime politique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Avril 2014 • 362 Mots (2 Pages) • 1 216 Vues
Ruse et force, quelle place occupent-elle dans le régime politique ? Pour Machiavel, bien que la force soit nécessaire, insiste sur l’aspect positif de la ruse, conférant à celui qui s’y attelle une puissance politique. Proudhon, quant à lui, partisan acharné de la force, pense qu’elle devrait passer avant la ruse, qui se révèle peu efficace pour s’imposer. Une troisième pensé, opte pour la ruse, qui permettrait de pacifié les relations et favoriser l’entraide interhumaines.
Toutefois, la connaissance scientifique optée par certains semble déroger à une certaine forme d’objectivité. C’est ainsi par exemple, que l’œuvre de Machiavel manquerait du devoir être. Cette prise en considération de morale s’éloigne justement des principes même de la démarche scientifique.
Quoi qu’il en soit, ruse et force semblent entretenir un rapport très complémentaire. Le succès politique reposerait sur une habilité dans une adjonction minutieuse entre les deux. Il s’en suit que l’utilisation de la force à bon escient, serait favorable dans la mesure où les fondements même d’une politique durable reposeraient sur elle.
Par ailleurs, la chute des régimes monarchiques témoignent de l’insuffisance de la ruse, qui a indéniablement besoin de force pour s’inscrire dans le temps. La force serait l’arme par excellence primée par L’Etat, qui la manierait dans le but d’incomber à sa mission qui est de protéger aux mieux les individus et de veiller au maintient d’un régime précédemment instauré.
Le travail des politiciens dans un « réalisme politique » semble alors des plus ardus dans la mesure où ils doivent pratiquer un discernement minutieux dans le rapport des forces et cerner au mieux leurs adversaires. Autrement, bien des réveils s’établiront au détriment de certains pays qui auront omis l’aspect ravageur d’une force mal comprise.
Enfin, Imposer un régime politique sans user de la force serait utopique. Il s’avère même que la volonté de maintenir l’ordre par des politiciens relève d’une utilisation et d’une fréquentation perpétuelle avec la force. D’ailleurs, même Platon n’a put être un réformateur, bien qu’il ait prônait à plusieurs reprises l’utopie de la République, car la force prend malgré tout toujours le dessus. Renier la force ou la violence serait intellectuellement malhonnête, car elles demeurent bien présentes dans l’histoire de l’homme.
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