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Doit-on écrire pour informer au plus près de l'actualité immédiate ou pour témoigner d'une réalité inouïe sans céder à l'urgence que nous impose le désastre ?

Dissertation : Doit-on écrire pour informer au plus près de l'actualité immédiate ou pour témoigner d'une réalité inouïe sans céder à l'urgence que nous impose le désastre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2017  •  Dissertation  •  637 Mots (3 Pages)  •  657 Vues

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Dans son article publié dans le Monde des livres,Josyane initie sa réflexion en distingant le démarche du journaliste qui écrit sur la catastrophe et celle de l’écrivain qui prend le temps de revenir sur son déroulement et ses répercussions. Si elle ne les oppose pas, du moins établit elle une hiérarchie en faveur récit Littéraire. DE fait, interroger leur différence revient à définir ces deux formes d’écriture et ce qui les motive. Doit-on écrire pour informer au plus près de l'actualité immédiate ou pour témoigner d'une réalité inouïe sans céder à l’urgence que nous impose le désastre? Il s’agira donc de se demander ce qu'il importe de dire de la catastrophe.

Nous vivons une époque où toute catastrophe est découverte quasiment en direct. Des images nous submergent au point même de rendre paradoxalement l'événement quasiment irréel. Ainsi du tsunami qui a frappé l’ocean indien et fait 220 000 victimes et dont les images ont été diffu au lendemain des fêtes de Noël de l'année 2004, et plus récemment de celui du 11 mars 2011 au nord est des côtes japonaises. Face à ce déferlement sidérant, qui s'ajoute à celui de la catastrophe en elle même, il importe de faire le tri et d'informer plus sur le déroulement des faits. C'est le rôle notamment du journaliste qui se rend sur le terrain pour observer et collecter les renseignements. Le romancier californien William T. Vollmann éprouve ainsi la nécessité d'aller immédiatement sur place dans un souci louable de vérité et d'informer par écrit, jour après jour, sur la nature et l'évolution des événements. Cependant n'est ce pas encore céder à la temporalité frénétique de la catastrophe, qui ne nous permet pas de prendre le recul nécessaire à la réflexion approfondie? Michael Ferrier, dans son ouvrage Fukushima. Récit d'un désastre (2012), cherche justement à réinscrire l'événement dramatique dans une temporalité différente. Il ne choisit pas, en effet, la forme d'une chronique qui décrirait le tremblement de terre du 11 mars ses conséquences, mais il debute son récit par l'histoire de Zhang, qui vécut en Chine au IIe siècle avant J.-C., et de son invention du premier sismographe sous la forme d'un vase de bronze. Il inscrit ainsi le de 2011 dans une histoire plus large des séismes et, qui plus est, sur un territoire plus étendue que celui du Japon qui le concerne personnellement. Une manière pour l’écrivain qui vit la-bas, de se mettre aussi en retrait face à l'émotion démesurée suscité par la catastrophe.

Il s'agit donc de faire face àl'irruption brutale de cette réalité dramatique sans céder la sidération dans laquelle elle tend à nous enfermer. Roland Barthes insiste d'ailleurs sur l'importance du rôle des journaux qui rationalisent les événements en sur leur déroulement prévisible jusqu'au dénouement annoncé. réception de tion trouve voire pourquoi l'inonda peut nit par comme une chacun dans les informations qu lire sa représentation de la catastrophe, de sa réalité dramatique re le désastre est donc un moyen de le circonscrire et de lui donner une si écrit long le Voltaie milliers de victimes tremblement de dénonce qui la mort qui en arbitrairement les personnes, le scandale de s'opposant ainsi aux interprétations

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