Criminologie et post sentenciel
Dissertation : Criminologie et post sentenciel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Leila Molinari • 24 Septembre 2020 • Dissertation • 16 823 Mots (68 Pages) • 514 Vues
Criminologie et post sentenciel
Examen : Ecrit d’1h.
- Précis Dalloz – Raymond GASSIN – La criminologie.
- Edition lexis Nexis de M. MORDAN – La criminologie
Post sentenciel = exécution des peines privatives de libertés.
Partie 1 – Criminologie
Introduction
- Définition
La définition de la criminologie varie d’un pays à l’autre et cette définition peut même varier à l’intérieur d’un même pays. Il y’a une évolution historique. Historiquement la criminologie est rattachée aux sciences, elle va être attachée à la médecine, à la psychiatrie ou encore à la psychologie. Au départ la criminologie s’inscrit dans une tradition clinique (Lombroso avec la théorie du criminel né – école positiviste italienne) mais on trouve également une approche sociologique de la criminologie (Garofalo ou Ferry). En France comment les choses se passent elles ? En France il y’a également une approche sociologique, On le verra avec Emile DURKHEIM ou Gabriel Tarde dont la théorie va être reprise par l’école criminologique américaine et canadienne, Gabriel Tarde a expliqué le phénomène criminel par une loi sociale, la loi de l’imitation, pour lui le comportement criminel n’est pas inné comme le disait Lombroso mais un comportement acquis, apprit. Tarde explique que cela consiste à imiter ce qui est proche de nous, copier le comportement de celui qu’il y’a au-dessus de nous cela peut être des chefs de gang dans des quartiers. Dans le phénomène criminel il y’a des « modes », par exemple dans les années 70 il y’avait les Hold-up, aujourd’hui il s’agit malheureusement du terrorisme. Gabriel Tarde explique qu’il y’a des cycles. Cette approche sociologique du phénomène criminel sera reprise plus tard aux états unis par SHUTERLAND qui explique la théorie des associations différentielle pour lui le comportement criminel est un comportement appris et cet apprentissage se fait par le biais d’une association avec un modèle criminel, et plus la fréquentation est importante qualitativement et quantitativement plus il y’a un risque que l’individu qui les fréquente adopte une attitude délinquante et déviante. En Belgique, il y’a aussi une approche psychologique presque psychiatrique parfois avec Etienne De Greeffe qui a tenté d’expliquer le phénomène et plus précisément la notion du passage à l’acte à partir de l’approche concrète des criminels, il est connu pour une théorie particulière qui est l’explication du crime passionnel, en parlant avec ces criminels passionnels il a essayé de comprendre le cheminement qui pousse ces criminels passionnels à travers plusieurs étapes.
On peut dire aujourd’hui que la criminologie est une discipline. Pourquoi ? le phénomène criminel est connu de tous, mais ce qu’on appelle criminologie ce n’est pas une connaissance anecdotique sur les crimes et les criminels, il faut sortir des médias. En effet le criminologue va s’extirper du fait divers pour approcher le crime de manière plus scientifique. Il va se demander quelle est la véritable nature du crime et du criminel ? Qui sont les délinquants ? Y’a-t-il des différences entre les plusieurs sortes de délinquances (typologie) ? Est-ce que les actions policière judiciaire pénitencier sont elle efficace pour endiguer le phénomène criminel (la prof considère que pas du tout). La criminologie est une discipline, une discipline se définis par son objet d’étude, ici il s’agit de définir ce qu’est le crime et aussi cerner les réactions qu’engendre ce crime dans une société donné. De ce point de vu on a plusieurs écoles, certains criminologues se sont surtout intéressés au crime lui-même et logiquement à celui qui commet ce crime c’est-à-dire le criminel, ils vont dans le cadre de la recherche s’intéresser à des catégories de criminels et de crimes par exemples les vols et les voleurs. Dans le cadre de ces recherches les criminologues vont axer leur réflexion sur l’évolution du taux de criminalité sur une certaine période, ils vont se demander sur 5 ou 10 ans pourquoi la criminalité à augmenter ou baisser ? Est-ce que c’est parce qu’il y’a eue un renforcement de la législation pénale ? et savoir si la politique criminelle mise en œuvre est efficaces. D’autre criminologues ont porté leur attention sur la réaction de la société face au crime, ces théories sont considérées comme à la limite de l’acceptable par madame Courtin. Ces théories se sont développés aux états unis dans les années 60, il s’agit de se dire que un crime est un crime car un texte l’a définis à un moment donné comme tel, mais dans ces théories il y’a une relativité du crime c’est à dire ce qui a été crime auparavant ne l’est plus nécessairement ,par exemple, aujourd’hui l’usage de stupéfiant (drogue douce) en France fait l’objet d’une contravention alors qu’au Pays-Bas c’est normal, il y’a des lois en fonction des mœurs et de la réaction de la société.
En réalité ce sont les puissants et autrement dit les politiques qui vont établir si un comportement est acceptable ou pas car cela sert leurs intérêts. Cette théorie peut apparaitre comme inacceptable car il ont considéré que le délinquant comme un déviant et qu’un crime n’est pas un crime c’est une situation de problème, un crime est un crime car le texte dit que s’en est un , une fois qu’un individu est placé en détention il est étiqueter comme un délinquant c’est ce qu’ils appellent la déviance primaire, et ce label, cet étiquetage va entrainer une déviance secondaire( la récidive) car tout le fonctionnement de la chaine pénale va lui faire intégrer une identité négative de délinquant. La réaction de la société va faire que l’individu va s’enraciner dans la délinquance, ces théoriciens propose pour les plus extrémistes l’abolition du système pénal avec des alternatives aux poursuites pénales.
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