Analyse cathéter veineux
Rapport de stage : Analyse cathéter veineux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Àssah YV • 24 Avril 2016 • Rapport de stage • 2 372 Mots (10 Pages) • 1 364 Vues
Description de la structure :
Situé à l’ouest du département de la Seine-Saint-Denis au nord de l’Ile de France, le centre hospitalier de Saint-Denis se compose de deux hôpitaux : Casanova et Delafontaine. Il s’inscrit dans un environnement socioculturel très large, à fort taux d’immigration et de précarité : 20% d’étrangers.
En partenariat et en coordination avec le conseil général, le centre hospitalier administre deux établissements d’hébergement pour les personnes âgées hospitalisées dépendantes (EHPAD).
La psychiatrie est assurée sur les 2 sites.
Les soins externes (urgences, consultations, examens) sont proposés pour l’essentiel à l’hôpital Delafontaine, mais quelques consultations sont également à l’hôpital Casanova qui accueille en particulier le centre de toxicomanie.
Du 16 novembre au 16 décembre 2015, j’ai effectué mon stage dans le service des urgences obstétriques et gynécologiques de la maternité nommée Angélique du Coudray du centre hospitalier de Saint-Denis. Ce service est composé de deux internes, d’une sage-femme, d’une infirmière et d’une aide-soignante.
Le coté gynécologique est pris en charge par les internes, l’infirmière et l’aide-soignante.
Il accueille les femmes qui viennent pour douleurs pelviennes, métrorragies, ainsi que les femmes enceintes de moins de 25 semaines.
Le coté urgences obstétriques est pris en charge par la sage-femme, l’infirmière et l’aide-soignante. Il accueille les femmes enceintes de plus de 25 semaines à terme ayant rompu leurs membranes, qui viennent pour menace d’accouchement prématuré, présentant des douleurs pelviennes ou pour une pré-éclampsie1.
Le service est composé de deux box gynécologiques, de trois box obstétriques, de trois lits pour les femmes en début de travail et d’un SAS qui peut accueillir trois femmes.
Le service des urgences obstétriques et gynécologiques accueille des femmes de plusieurs origines, la majorité des femmes qui y viennent ne maitrisent pas le français, ce qui peut poser problème parfois dans la prise en charge des patients.
C’est un service qui est ouvert 24h sur 24 et sept jours sur sept.
Les horaires du personnel sont du matin de 7h à 14h30 et de l’après-midi de 14h à 21h30, le personnel de nuit travaille de 21h à 7h du matin.
En tant que stagiaire j’alterne par semaine les horaires du matin et de l’après-midi.
J’ai effectué mon stage pendant 4 semaines aux urgences obstétrique et gynécologique, puis une semaine en salle naissance.
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1Une tension artérielle supérieure à 140 mm Hg pour le chiffre maximal et 90 mm Hg pour le chiffre minimal après 20 semaines de grossesse Un taux de protéines dans les urines > 0,3 g par 24 heures
PRESENTATION DE LA SITUATION : POSE D’UN CATHETER
Nous somme le mardi 24 novembre il est 10h30, une patiente âgé de 31 ans nommé Madame P arrive dans le service d’urgence obstétrique.
Elle est enceinte de 40 semaines, c’est une patiente qui a des contractions toute les 30 minutes qui n’a pas de rupture des membranes2 et c’est son premier bébé.
Je commence à prendre ses constantes, et sa température après cela nous l’installons dans un box obstétrique pour que la sage-femme puisse l’examiner.
La patiente parait anxieuse et douloureuse.
Après avoir était examiner par la sage-femme, l’infirmière m’appelle et me dit que nous allons poser un cathéter à Madame P, car elle va être installée dans une chambre de pré-travail, c’est-à-dire avant de passer en salle d’accouchement.
Pendant que Madame P sera dans la chambre de pré-travail il est nécessaire de soulager la douleur et les contractions, donc la pose d’une voie d’abord est importante afin de faire passer les médicaments.
Afin de réaliser ce soin il est primordial de savoir ce qu’il faudra utiliser ainsi que de connaître le protocole de cet acte. Durant le stage on m’a encadré et fait prendre connaissance du protocole du service pour la pose de cathéter ; je me suis également appuyé sur les cours reçu à l’IFSI concernant l’asepsie des points de ponction.
Il est 11h je suis dans le poste de soins infirmiers je prépare donc mon matériel pour la pose du cathéter.
Je vais donc avec l’infirmière dans le box où se trouve Madame P, je me présente et lui explique qu’on va lui poser une voie d’abord Madame P accepte le soin.
J’appréhende ce soin car c’est un soin douloureux et je ne veux pas piquer deux fois la patiente
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2 pertes des eaux
Je sélectionne le site de ponction à l’aide du garrot, j’effectue une désinfection de mes mains avec la solution hydro alcoolique, j’applique mes gants et je désinfecte donc la partie à ponctionner. Je prends mon cathéter et préviens Madame P que je vais piquer.
Je ponctionne la veine et vérifie qu’il y a un retour veineux au niveau du cathéter, je ne vois pas de retour veineux je ne suis pas dans la veine. À ce moment-là j’ai été déçu de ne pas avoir de retour veineux donc l’infirmière qui est à coté observe mon soin et rattrape mon geste, elle arrive avoir un retour veineux donc elle me laisse terminer le soin.
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