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                      Travail Noté 3

1. Réflexion personnelle

Depuis son apparition au seizième siècle, le mot éthique a fait l'objet de plusieurs approches en rapport avec les valeurs ou principes moraux, et peut d'ailleurs se définir comme une ensemble de valeurs que des personnes et des collectivités intériorisent de façon plus ou moins consciente et interactive dans le but d'atteindre la cohérence intérieure recherchée sur le plan personnel et de se rapprocher de la cohésion sociale souhaitée. Cependant, on a tendance à voire l'éthique comme une liste de règlements et de normes à respecter dans l'exercice de ses fonctions et, le cours ''Pour une dynamique éthique au sein des organisations'', met la lumière sur la définition la plus appropriée de la notion d'éthique, de son application dans la vie organisationnelle et personnelle, et, surtout, sur son utilité.

La lecture du manuel «Pour une dynamique éthique au sein des organisation» permet d'entrevoir l'importance de la réflexion éthique dans le processus de prise de décision. En effet, la réflexion éthique qui peut se faire de façon individuelle ou collective permet de donner un sens aux actes posés dans nos vies, aux pratiques professionnelles, ceci dans la mesure ou elle permet d'analyser et de relever leurs contradictions (on parle de dilemme), en tenant compte des conséquences qu'elles pourraient avoir sur nous-mêmes et sur notre environnement immédiat (on parle alors d'enjeux). Cette analyse est souvent basée sur les valeurs auxquels nous croyons et qui caractérisent notre code de conduite. Du fait que ces valeurs diffèrent les unes des autres, il est important, au sein des organisations, de mettre en place une dynamique éthique, en s'appuyant soit sur la démarche déontologique qui à pour but de déterminer les limites entre les agissements de la personne et ceux du groupe auquel il appartient , soit sur la démarche organisationnelle à caractère éthique qui consiste à établir des codes de conduites indiquant aux employés les comportement à avoir et à ne as avoir soit sur la démarche éthique axée sur les valeurs qui, quant à elle, est un processus qui permet à toutes les parties concernées de participer à l'élaboration des principes propres au groupe ou à l'organisation en utilisant le dialogue et les outils d'aide à la décision. La démarche éthique est d'autant plus importante qu'elle s'applique, dans tous les sens du terme, à la vie en société. On remarque effectivement qu'avec la mondialisation qui abolit les frontières, la main d'œuvre de plus en plus diversifiée et l'esprit individualiste que prône le capitalisme, il devient nécessaire, d'harmoniser les valeurs et de légitimer les normes de conduite à l'aide des démarches ci-dessus citées selon le contexte, afin que les organisations fonctionnent adéquatement tout en privilégiant la dimension humaine. Plusieurs écrivain viennent étayer ce point de vu en mentionnant dans leurs recherches le fait que partager les mêmes principes que l'employeur pourrait jouer un rôle déterminant sur la satisfaction des employés.

À quelques exceptions près, chaque petite décision qu'on prend tout au long de notre vie fait appel à la réflexion éthique qui préconise l'analyse des facteurs qui motivent nos choix et l'impact de ceux-ci sur notre bien-être et bien-vivre, à la lumière des outils d'aide à la décision tels que l'approche narrative de Cadoré, la méthode d'aide à la décision de Fortin ou encore la méthode délibérative de Legault. Bien qu'elles reposent respectivement sur le partage des expériences vécues par le dialogue ouvert; la description du problème, suivi de l'identification des protagonistes ainsi que du recensement des valeurs en jeu et des règles qui s'appliquent au problème; la capacité à discerner les enjeux, la légitimité des choix et la responsabilité collective par rapport à ces choix, ces méthodes d'aide à la décision constituent, selon le type d'organisation et la zone économique, des bases solides et rigoureuses pour l'application des principes de la bonne gouvernance d'entreprise. Effectivement, le modèle cognitif de la gouvernance avec la recherche de l'efficacité et une meilleure adhésion aux objectifs de l'entreprise par des modes de gestion participatives et d'intégration souples et harmonieuses, est le type de gouvernance de prédilection pour la démarche éthique.

L'éthique est une quête de sens et de cohérence dans l'action, dans un désir de mieux-être et de mieux-vivre ensemble au sein de l’organisation. Elle à de ce fait une grande influence sur le plan personnel parce qu'elle place l'intérêt de la personne au premier plan, contribuant ainsi à sa valorisation, sur la vie organisationnelle en aidant à tenir compte de toutes les partie prenantes et de leur interaction mutuelle. On constate d'ailleurs que les êtres humains ont tendance à se regrouper en fonction des valeurs qu'ils ont en commun et, la création de ces liens facilite la communication au sein de l'organisation.
Malgré tous les avantages de l'éthique, la démarche n'en reste pas moins difficile car, elle nécessite des prédispositions au dialogue, au raisonnement logique, à l'ouverture d'esprit de la part de toutes les parties prenantes, en plus de l'acquisition par la formation, d'une base de connaissances qui repose sur les valeurs partagées.

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