Synthèse sur l'hybridation
Discours : Synthèse sur l'hybridation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bts20182 • 20 Novembre 2017 • Discours • 651 Mots (3 Pages) • 6 709 Vues
Les progrès de la médecine, alliés aux nouvelles technologies permettent à un homme amputé de marcher ou encore de pallier à un handicap de naissance comme par exemple la surdité. Cependant, le corpus montre que l’idée même d’augmentation n’est pas encore totalement stabilisé et que ses implications sont discutées.
L’évolution de l’être humain passe par une hybridation. Mais faut-il pour autant accepter celle-ci comme un progrès indiscutable ?
Après avoir expliqué ce que veut dire l’augmentation de l’homme, nous en verrons les conséquences à différents niveaux.
La définition de l’augmentation de l’homme est en train de se construire.
Les raisons pour lesquelles on peut être amené à augmenter un homme, trouvent leurs réponses dans la photo d’Ottoblotto de 2017, qui montre un homme appareillé d’une prothèse en remplacement de sa jambe amputé et qui lui permet de remarcher. Elle illustre donc le premier objectif du procédé d’augmentation tel qu’il est défini par Cyril Fiévet dans son livre paru en 2012 est intitulé Body hacking : pirater son corps et redéfinir l’humain : réparer et guérir, l’autre objectif étant de le modifier de façon expérimentale. Bernard Andrieu dans son article paru le 19/03/2014 et intitulé « Le corps augmenté, bientôt la norme ? », reprend la même idée en expliquant que l’augmentation vise à améliorer la vie, voire à tendre à l’immortalité. D’où le risque de tyrannie technologique dénoncé par Miguel Benasayag dans son essai Organisme et artefacts paru en 2010 aux éditions La Découverte, il nous met en garde contre la volonté d’éradiquer toute forme de handicap et toutes les différences, corollaires de la tyrannie technologique.
D’après Bernard Andrieu, l’augmentation et le remplacement d’un organe ou d’une autre fonction par une autre, naturelle ou artificielle. Elle est donc une définition de l’hybridité telle qu’elle est illustrée dans le texte de Miguel Benasayag avec l’exemple de la surdité : l’implant cochléaire permet de guérir celui qui en est atteint. Il existe donc une interface entre le cerveau et la machine. Idée que l’on retrouve dans la photo de l’homme portant une prothèse qui peut être rapproché des hommes machines. Du reste, c’est ce que Cyril Fiévet appelle la fusion de l’homme et de la machine, qui se rapproche de la science fiction.
L’augmentation a donc permit de faire évoluer la thérapie grâce au progrès technologique.
Mais parallèlement, elle peut répondre à un désir qui ne se fonde pas sur un besoin. L’augmentation ne va donc pas de soi en réalité.
Un bilan est esquissé dans le corpus. Avec Cyril Fiévet nous constatons que depuis 1958, plusieurs milliers de personnes ont vu leur vie prolongée par l’implantation d’un pacemaker. Dans le même ordre d’idées, la photo témoigne de l’amélioration de la vie d’un amputé. Le port de la prothèse lui permet de mieux vivre, il a l’air à l’aise avec. Pourtant, le texte de Bernard Andrieu fait état de succès et d’échecs dans l’introduction d’éléments technologiques dans
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