Self Hybridation
Compte Rendu : Self Hybridation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isamim • 30 Décembre 2014 • 773 Mots (4 Pages) • 1 254 Vues
SELF HYBRIDATION AFRICAINE MASQUE MBANGU MOITIE NOIR, MOITIE BLANC ET VISAGE DE FEMME EURO-STEPHANOISE AVEC BIGOUDIS 2002
Artiste : ORLAN, pseudonyme de Mireille Suzanne PORTE.
Artiste plasticienne née le 30 mai 1947 à Saint Etienne. Vit et travaille entre Paris, NY et LOS Angeles.
1964 : réalise ses 1eres œuvres photographiques et considère son corps comme une sculpture. 1eres actions de rue avec « les marches au Ralenti ». Elle dénonce les violences faites aux femmes.
A partir de 1967, série de « tableaux vivants ».
1977 : 1ere version du « Baiser de l’artiste » à Caldas au Portugal
1979 : début d’une série d’interventions chirurgicales
1990 : elle transforme son atelier en salle d’opération d’où sortent ses œuvres. Travail sur le corps par le biais de la photographie
1999 : consécration avec le prix ARCIMBOLDO pour sa série « self hybridation »
A partir de 1993 : série de photographies truquées par le numérique pour illustrer les violences faites aux femmes par les cultures du monde (self hybridation)
Analyse de l’œuvre
Photomontage numérique.
Portait d’une femme sur un fond blanc. Le visage parait bizarre en raison du photo montage. La moitié gauche est noire et la moitié droite est blanche. Avec 2 gros bigoudis sur la tête, un mono sourcil et des yeux tombant. Tout le visage semble déformé avec présence de bosses sur le front. C’est une hybridation entre le visage de l’artiste et un masque est un autoportrait retravaillé avec de forts contrastes.
La composition est symetrique.fait penser à une photo d’identité.
Situation de l’œuvre :
-fait partie d’une série d’autoportraits
-image numérique mettant en scène l’artiste dans des métamorphoses physiques et virtuelles, interrogeant les canons de beauté d’autres civilisations, ici africaines.
Elle transforme son image à l’aide de procédés informatiques pour se rapprocher des traditions africaines.
C’est une façon de dénoncer les pressions sociales que certaines civilisations (comme la nôtre !) infligent au corps et à l’apparence.
Elle met en scène l’absurdité des critères de beauté qui s’opposent selon la civilisation dans laquelle on vit.
Mon avis sur l’œuvre :
Je ne suis pas sensible à cette forme d’art ni l’art contemporain que je comprends mal. Cependant, le thème abordé est intéressant et très actuel. En effet nous vivons dans une société où l’image règne en maitre (TV internet etc..) ainsi que le culte de la beauté à tout prix. Des tas de gens se font opérés pour ressembler aux critères de beauté actuels et parfois avec beaucoup de souffrances. Ce qui est excessif. J’ai vu récemment une émission sur les jeunes coréennes du sud qui se font toutes opérer pour ressembler aux femmes
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