Self Transactionnel
Mémoire : Self Transactionnel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Avril 2012 • 2 104 Mots (9 Pages) • 2 674 Vues
Synthèse
SELF TRANSACTIONNEL Culture et mode de pensées Jerom Bruner
Le Self transactionnel Jerom Bruner
La façon dont l'individu perçoit et et interprète son environnement sociale . Comment jugeons nous les individus inconnus? Comment expliquons nous les comportements des autres? Nous agissons en fonction de l'interprétation de la situation et non de la situation même.
Deux aspects de l'individualité qui peuvent être vus comme étant universels : - aptitude à agir; - l'évaluation. Ce qui fait dire à Bruner que l'efficacité-active et l'auto-évaluation font l'estime de soi.
trois antinomies en éducation : 1- la réalisation de soi opposée à la préservation de la culture; 2- démarche mettant au centre le talent inné opposée à celle qui considère que ce sont les outils qui priment; 3- particularisme opposé à universalisme.
Selon Bruner, accroître notre conscience, donner plus de sens au monde, passe par la mise en récit de l'expérience. En retour, la mise en récit permet une relecture de l'expérience qui en accroît le sens. On donne sens au monde à partir d'une grille mouvante (changeante) faite de notions pré- établies. Nous mettons le monde en récit afin de le partager. Nous le partageons afin de lui donner un sens. On construit un monde dans son esprit (signification) et on partage ce monde avec autrui (transaction). En quelque sorte, l'esprit crée la culture qui crée l'esprit dans un mouvement dialectique. La culture n'est donc pas quelque chose qui s'ajoute à l'esprit mais ce qui le constitue, le rend «humainement opérant». À travers le langage, nous exprimons et ressentons un «réseau d'attentes mutuelles» où vit, se reconstruit, se perpétue, se transforme la culture.
A l'égard d'autrui que signifie le mot comprendre? Et en particulier comment les êtres humains se servent du langage pour entrer en relation avec d'autrui ?Qu'est qui nous permet de comprendre autrui? Nous pensons que comprendre ,c'est saisir une idée ,ou un concept .Quand nous avons nous le sentiment d'être compris? Quand nos véritables intentions ont été reconnus?Nous nous montrons capables de comprendre les autres quand nous parvenons à ressaisir en nous les intentions d'autrui ,quand nous pouvons aller jusqu'à ressentir par sympathie ce qui se pressente comme une raison de vivre et de d'agir. Les chercheurs contemporains ont cherché à éclaircir ce
mystère en se livrant sur des différents pathologies psychiatrique développé chez les enfants autistes ou chez les jeunes schizophrènes et en étudiant le mode de compréhension d'autrui. C'est ce qu'ont fait Fritz Heider et ses collègues .
Le première rencontre de l'auteur avec se problème a été traité comme un problème perceptuel. Ces travaux ont été menés avec Renato Tagiuri .Pour y parvenir ,ils ont mis au point un certain nombre de petits expériences. En étudiant la perception sociale,ils ont constaté que les gens arrivent à partir de quelques indices à se faire une idée générale de la personne. Pour Bruner et Tagiuri,si nous donnons une certains cohérence aux observations et aux informations qu'on a pu avoir de la personne ,c est que nous avons des connaissances préalable sur la personnalité d'autrui et c 'est ce qu'on appelle les théories implicites de personnalités .Quand on voit qu'une personne possède telle ou telle caractéristique,on va inférer le présence ou l'absence d'autre trait de caractère. Si on parle de théories implicites c'est parce qu'elles sont naïves c'est à dire que les sujets qui les utilisent ne savent pas vraiment les expliquer .Cela ne veut donc pas dire qu'il est inconscient .
Bruner a entrepris ce même problème en étudiant cet fois-ci le développement cognitif de l'enfant en fonction de l'age,de inexpérience ,et des instruments culturels fournis par le milieu. Bruner met l'accent sur le rôle des technologies propres à chaque système socio-culturel et tout particulièrement le langage .
Peut-on croire que l'enfant présume comme adulte? Non,il est plus sensitif et immédiat. En effet l'enfant perçoit ,saisi d'emblée l'expression d'autrui. Il voit à travers les gestes l'intention. Lorsque l'enfant aborde le langage,il ne manifeste pas la moindre difficulté à maitriser les pronoms et certains démonstratifs .L'acquisition des formes ici et là a particulièrement retenu l'attention de Bruner .Il considère notamment qu'une forme gestuelle de deixis est non seulement acquis avant le langage proprement dit mais constitue la base même de l'acquisition ultérieure des formes linguistiques de référence déictique. Par ailler diverses observation soulignent que l'enfant comprend mieux ces termes s'il est le destinataire ou que s'il est observateur. En un mot c'est à quoi réfère ici et en effet plus près du parleur que c'est à quoi réfère là,tandis que c'est à quoi réfère là peut être plus proche de l'interlocuteur. Acteur et observateur ne disposent pas les memes informations. On se connait mieux soit même qu'on ne connaît autrui .
Pour Bruner les relations sociales et affectifs de l'enfant sont plus importantes que ses relations avec l'objet. L'enfant de Bruner ne peut pas être égocentrique puisqu'il sait prendre des initiatives dans les jeux et se montre conscient des autres .
L'utilisation du langage et l'interaction sociale sont au fondement du développement de l'individu comme le souligne Bruner .Selon lui l'apprentissage résulte de l'interaction entre l'individu et sa culture .Il ne s'oppose pas à la nature constructiviste de l'apprentissage. L'apprentissage est une
transaction ,un échange.
Le point de vue ordinaire semble reposer sur quartes thèse principale :
La perspective égocentrique :Elle considère que les jeunes enfants sont incapable de prendre conscience du point de vue des autres .Il est centré sur son point de vu et ne peut pas être objectif .Le perspectives d'une autre personne nécessite de sortir de l'égocentrisme et de se représenté l'esprit de l'autre personne .Ce n' est pas que l'enfant est incapable d'adopter la perspective d'une autre personne mais plutôt qu'il ne peut pas le faire sans comprendre la situation dans laquelle il opère.
Solipsisme : est la croyance que nos propres états
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