Synthèse de documents : La tyrannie de la vitesse
Synthèse : Synthèse de documents : La tyrannie de la vitesse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ludmilla • 3 Décembre 2020 • Synthèse • 1 249 Mots (5 Pages) • 805 Vues
Ludmilla LAGREOU NDRC 2 ALT
Synthèse de documents : La tyrannie de la vitesse
On connaît tous l’expression « il faut laisser du temps au temps », insinuant que la vitesse serait bénéfique. Ainsi, le corpus qui nous est proposé à l’étude, dont le thème est la tyrannie de la vitesse, est composé de quatre documents variés. L’ensemble de ces support répond à la problématique suivante : en quoi l’homme peut-il être victime de la tyrannie de la vitesse ? Il va s’agir donc de repérer les diverses causes de ce phénomène avant d’aborder les conséquences sur l’homme et les solutions proposées.
Il semble que le rythme humain ai été dépassé par la frénésie de la technologie. Que ce soit par l’usage du téléphone portable évoqué par David le Breton qui mène à une modernité pressée ou par les nouvelles technologies qui offrent la vitesse absolue d’après Michel-Maxime Egger. La technologie fait que l ’homme devient comme prisonnier du temps réel avec l’exigence de réagir immédiatement comme le mentionne Nicole Aubert. D’après Jonathan Crary, les nouvelles technologies comme Facebook rendent les utilisateurs rivés sur leurs écrans, corvéables de jour comme de nuit.
La tyrannie de la vitesse donne lieu à certaines causes humaines et sociales. Comme l’évoque Nicole Aubert, l’individu peut être pulvérisé par la vitesse avec l’impossibilité de trouver son propre rythme. Jonathan Crary aborde ainsi le sujet du sommeil. La vélocité a un énorme impact sur le temps de sommeil. Michel-Maxime Egger indique que l’éloge de la lenteur aspire à une nécessité spirituelle, à un bien être personnel et à une bonne hygiène mentale. La lenteur dans le contexte du monde contemporain pourrait évoquer une forme de nostalgie ou de résistance selon David le Breton.
Les causes économiques sont également multiples, Nicole Aubert en fait part en abordant le capitalisme financier. Le proverbe « Le temps c’est de l’argent » prend tout son sens dans le contexte de la tyrannie de la vitesse. Les entreprises font face à une pression de l’urgence ce qui peut impacter l’économie. Ce dont le monde a besoin, c’est d’une nouvelle conscience et intelligence collective ainsi que d’une véritable économie politique de la vitesse d’après Michel-Maxime Egger.
Les conséquences de la vitesse sur l’homme sont nombreuses, une vie vécue trop rapidement peut vite causer plusieurs maux comme la dépression, le burn out, ou encore les désordres psychosomatiques, d’après Nicole Aubert. Cela peut également mener à une impossibilité de vivre des valeurs de long terme, comme la fidélité, l’engagement, la loyauté ou encore d’entretenir des relations sociales durables et d’éprouver un sentiment de continuité de soi. Cette vélocité entraîne un manque de sommeil considérable chez l’homme, d’après Jonathan Crary.
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