Situation de stage :
Mme A est une résidente de l’EHPAD Le Châtelet de Remiremont. Âgée de plus de 90 ans, elle est atteinte d’une démence de type Alzheimer, ayant un pacemaker.
Je rejoins cette dernière déjà présente dans le petit salon après le repas dans les alentours de 15h00 afin de pouvoir lui donner le goûter. Il consiste à lui donner une crème enrichie ainsi qu’un verre de sirop.
Comme c’était mon premier jour, malgré tout je me présente à elle. Mme A me regardait en souriant, sourire que je lui rendu par la suite avant de la prévenir que j’allais lui mettre la serviette.
Portant des lunettes, et assez rigide, je me permets de lui dire ce que je lui donne. Lui donnant donc son goûter, je lui pose des questions comme « c’est bon ? », ou bien « ça vous plait ? », me répondant souvent par des « oui » presque inaudible en souriant, elle acceptait la nourriture.
Bien évidemment, j’allais à son rythme veillant toujours à ce qu’elle ait bien avalé pour avoir une seconde cuillère.
Une fois terminé, je le lui dis, retire la serviette, essuie délicatement sa bouche avant de partir jeter le pot et mettre le verre dans l’évier.
Objectif de soin :
Aide au repas chez une personne âgée Alzheimer.
Domaine d’activité :
Soins de confort et de bien-être.
Compétence clé 3 :
Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens.
Compétence ressource 6 :
Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin.
Adéquation des activités proposées avec les besoins et les souhaits de la personne. | - Les activités proposées prennent en compte les besoins de la personne.
- Les ressources de la personne sont mobilisées pour maintenir ou restaurer son autonomie.
| - Mme A ne peut pas manger seule, elle a besoin d’être accompagnée. Je lui donne donc ce dont elle a besoin en réalisant l’aide au repas.
- Physiquement, Mme A peut me montrait son refus aux traits de son faciès.
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Cohérence des modalités de réalisation des soins avec les règles de bonnes pratiques. | - La pudeur, l’intimité de la personne sont respectées.
- Les règles d’hygiène et de sécurités sont respectées.
- Les moyens mobilisés sont adaptés à la situation.
- Les conditions de bien-être, de confort, de qualité de vie de la personne sont vérifiées.
- Les principes d’ergonomie et de sécurité sont connus et appliqués dans les soins et les différentes activités.
| - Aucun de ces deux concepts intervient ici.
- Avant de faire quoique ce soit, je fais une friction de la SHA pour diminuer les risques d’infections manuportées avant de commencer à lui donner le goûter.
- Pour qu’elle ne fasse pas de fausses routes au départ je remonte son siège, l’aide-soignante m’ayant donc indiqué comment faire. Puis une fois terminée, malgré le fait qu’elle ait une sangle sur la taille, j’attends un petit peu que ça descende avant de demander à l’AS si ce serait possible de l’incliner légèrement en arrière pour éviter tout risque de chute ce qu’elle m’autorise à faire après un petit instant.
- Mme A étant une personne rigide qui contracte tout ses muscles au moindre toucher, reste donc dans son fauteuil.
- Etant donné que je me suis renseignée auprès de l’AS pour savoir si Mme A mangeait généralement ses plats, la réponse positive je lui donnais tout en la questionnant simplement et en dirigeant la cuillère au niveau de ses lèvres pour voir si elle poursuivait ce qui se fi automatiquement.
- Mangeant proprement je lui essuie la bouche au milieu et à la fin vu que ce n’est pas souvent sale tout autour.
- Par rapport à son fauteuil, je me positionne à son niveau, sur une chaise autant pour ne pas me faire mal au dos en lui donnant et pour ne pas l’intimider en la surplombant de mon corps puisque je suis à côté pour la rassurer par la même occasion.
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Pertinence dans l’identification des risques et adéquations des mesures de prévention. | - Les risques liés à la situation et la manière de les prévenir sont repérés et expliqués.
| - Pour éviter les chutes, je vérifie que la sangle la maintien correctement et qu’elle est bien au fond de son siège.
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