Selon vous, peut-on considérer la solitude uniquement comme un cadeau que l’on se fait à soi-même ?
Compte rendu : Selon vous, peut-on considérer la solitude uniquement comme un cadeau que l’on se fait à soi-même ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeanne Behoteguy • 25 Janvier 2020 • Compte rendu • 772 Mots (4 Pages) • 1 066 Vues
BEHOTEGUY Jeanne
2TSA MHR
Ecriture Personnelle
Selon vous, peut-on considérer la solitude uniquement comme un cadeau que l’on se fait à soi-même ?
La solitude c’est le fait de ne pas être engagé dans un rapport social, de façon ponctuelle ou dans le temps, de façon choisi ou subi. La solitude peut être considéré comme un cadeau en fonction et indépendamment de chacun, suivant le caractère de chaque individu et son rapport à la solitude, choisi, ou subi.
Premièrement, selon moi, une solitude choisit est un cadeau si elle est réfléchie et certaines.
Comme dans le document 1 « la parabole des porcs-épics » de Arthur Schopenhauer. Dans cet extrait l’auteur cite « Cependant celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments ni en causer », dans ce cas-là c’est une solitude qui est choisie et qui fait office de cadeau. Celle-ci est nécessaire à l’individu et à son propre bien être. L’individu n’a pas besoin de contact, et d’autres individu que lui pour le combler. Il se suffit à lui-même et n’éprouve aucun besoin d’autrui.
Selon moi ne pas se mettre en retrait de la société, serait un acte forcé de l’individu, s’en écarté et donc un acte réalisé par besoin de bien être, c’est donc bien considéré comme un cadeau que l’on se fait à soi-même.
Ensuite, il y a la solitude choisit qui devient subit, c’est un acte faisant office de cadeau à soi-même qui se transforme en cadeau empoisonné.
Comme dans le film « Into the wild » de John Krakauer, c’est un récit autobiographique sur un exil volontaire, une solitude choisie en quête d’une confrontation à soi-même. Mais le personnage principal, se rends compte au bout d’un certains temps que la solitude devient compliquée, et finit presque par la subir. Ce qui était au départ un cadeau que se faisait Christopher McCandless est devenue une solitude subite.
Je pense qu’une solitude choisit peut-être un simple sentiment de passage, cela peut être nécessaire sur une durée plus ou moins brève. Mais lors d’un exil tel que celui-ci le retour en arrière se fait plus difficilement et l’immersion à son « ancienne » vie sociale se trouve être compliqué. C’est pour cela que dans ce cas-là, la solitude n’a pas fait office de cadeau.
Pour finir, il y la solitude complètement subie à laquelle l’on ne peut rien changer.
Comme dans notre corpus, le Document 3 « MA MORTE VIVANTE » de Paul Eluard. Ici Le poète évoque le deuil qu’il doit affronter après la mort de sa femme. Le poète cite « J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres », le personnage de ce poème vivait à travers le regard de sa femme et l’amour qu’il lui portait, ne plus l’avoir auprès de lui le détruit et l’empêche de voir en l’avenir toutes sortes d’espoirs et d’envie. Ceci le prive également d’apprécier le contact « des autres », le contact avec la société et le renferme dans son chagrin et son désespoir.
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