SYNTHESE CORPS NATUREL CORPS ARTIFICIEL
Synthèse : SYNTHESE CORPS NATUREL CORPS ARTIFICIEL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jojojojo13 • 14 Mars 2021 • Synthèse • 749 Mots (3 Pages) • 936 Vues
Comme disait le proverbe malinké “Ce n’est pas à l’habit qu’il porte qu’on reconnaît l’homme sage, mais à ses oeuvres.” En ce sens, l’Homme doit être jugé à sa propre valeur et non par les artifices qu’il possède. Or, à la lecture des références retenues par le corpus proposé, force est de constater que l'Homme conditionné est manipulé par la société de consommation qui fait de lui un homme asservi. Aussi, à l’appui de quatre réflexions, il serait intéressant d’évoquer les bénéfices de ces artifices sur la construction identitaire, puis d’en percevoir les méfaits lorsqu’ils deviennent des outils de conditionnement et de domination.
Les artifices permettent la construction identitaire et développent un sentiment d’appartenance à un groupe pour ne pas être exclu. Cette pensée est partagée par David Le Breton dans « Le corps, la limite : signes d’identité à l’adolescence » paru dans l’Edition PUF, cool « pratiques, physiques et société » en 2005 et par Umberto Eco dans « La pensée Lombaire », la guerre du faux paru dans l’Edition Grasset en 1985, puisque les artifices sont des objets de valorisation personnelle en vue d’une reconnaissance sociale. La visibilité de ces signes, selon David Le Breton et Umberto Eco, inscrit l’individu d’emblée dans le domaine relationnel. Ils sont vus comme un élément participant à la définition d’une personnalité et pour cause, les habits sont des artifices qui ont un sens et donnent du sens à l’individu, à la société. Le corps devient le support direct de l’identité et dès lors, il se customise dans toutes les possibilités pour en devenir une clé de l’intégration sociale. La photographie du corpus suit cette logique puisque le mouvement Punk, apparu à la fin des années 70, consiste à adopter un style vestimentaire identique à ceux des autres membres du groupe où l’idéologie est la pensée mais aussi l’esthétique et en ce sens, le fait de se rassembler en se ressemblant permet la cohésion sociale. Ces derniers partagent les mêmes signes distinctifs mais également les mêmes valeurs. Pour le poète Charles Baudelaire dans « Eloges du maquillage » paru dans Le Peintre de la vie moderne en 1868, le maquillage est un outil de sacralisation, de divination. Ainsi, la femme est libre d’utiliser ce qu’elle veut, peu importe la manière pourvu que le but soit atteint. Le maquillage sert à sublimer la femme et lui permet d’acquérir une dimension presque surnaturelle et ainsi l’élever au dessus des autres.
Pour autant, les artifices sont des outils de conditionnement et de domination
Et pour cause, David Le Breton et Umberto Eco s’accordent à dire que porter des artifices permet de suivre une tendance communément admise, ils sont donc en ce sens un outil de conditionnement. Sous l’effet de la société de consommation, ces derniers deviennent une extension de corps, une seconde peau. L’homme s’affirme par ses biens et non plus par lui même, c’est à dire par ses actes. Ils collent à la peau telle une seconde peau, ils apportent un sentiment de protection qui va créer une altération de son comportement. L’homme se place ainsi en état de servitude volontaire, la condition humaine est subie et la liberté ne s’acquiert que par la réflexion et l’exercice de la
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