Paragraphe sélectionné - Devons-nous guillotiner la peine de mort ou la réhabiliter ?
Dissertation : Paragraphe sélectionné - Devons-nous guillotiner la peine de mort ou la réhabiliter ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabriel Guisset • 17 Avril 2018 • Dissertation • 706 Mots (3 Pages) • 578 Vues
La peine capitale ou peine de mort est encore fort ancrée dans certaines de nos civilisations, bien que la plupart des pays l’aient déjà abolie. En effet, 104 états ne pratiquent plus la peine de mort. Cependant, il existe encore 57 pays qui estiment ne pas devoir la prohiber. Il y a bien sûr, hors de ces résultats, des états où la peine de mort existe mais où elle n’est pas appliquée. Ceux-ci sont au nombre de 28. Il est donc normal de se poser des questions sur l’existence de cette pratique. A l’heure actuelle, tout comme au cours des 19e et 20e siècles, beaucoup de personnes se trouvent face à deux choix : abolir ou non la peine de mort. C’est le cas d’Albert Camus, de Victor Hugo et de bien d’autres cités ci-dessous. Ils se sont posés la question et ont essayé d’y répondre. Il faut savoir qu’à cette époque, quasi tous les états pratiquaient la mise à mort et l’égalité n’existait pas totalement. La société n’était pas aussi évoluée au niveau moral qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il y a donc deux camps, d’un côté ceux qui estiment qu’il faut réhabiliter la peine de mort et de l’autre, ceux qui veulent la guillotiner. Dans cette argumentation, il y sera traité différents points. La première partie situera les arguments pour la peine de mort, la deuxième partie traitera donc les arguments à l’encontre de la condamnation à mort, et enfin, la partie 3 constituera un avis détaillé en fonction des arguments cités.
Une célèbre citation de Victor Hugo dit : “Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine. Partout où la peine de mort est rare, la civilation règne”. Victor Hugo veut expliquer par le biais de cette citation, que la peine de mort a un impact direct sur la société. A partir du moment où la société prohibe la peine de mort, elle fait un pas vers la civilisation. Tandis que la barbarie règne dans les sociétés qui sont pour la peine de mort. Civiliser est une action de perfectionner les conditions matérielles et culturelles d’un peuple. Ainsi un peuple civilisé présente des facilités à atteindre un idéal économique, politique et social. Ce qui n’est pas le cas d’une société dite barbare qui, elle, restera à un stade inférieur de l’évolution sociétale. Tuer le condamné à mort a le même effet qu’un criminel qui tue sa victime. Dans les deux cas, ils ne méritent pas ce qu’ils subissent. Si on tue un condamné à mort, on se rabaisse au même acte que celui qu’a effectué le criminel. On tombe donc dans la barbarie et la société risque de ne jamais évoluer aux niveaux juridique et moral. Par exemple, dans certaines parties des Etats-Unis, où la peine de mort existe toujours, il peut être constaté un niveau de criminalité conséquent. Là-bas, la violence est bien plus présente qu’en Belgique, où la peine de mort a été abolie en 1996. Ce dernier est donc bien plus évolué sur les plans moral et juridique.
Pour conclure, les deux positions peuvent se défendre certes, mais il est important de souligner que les arguments exposés dans l’antithèse expriment bien la décadence de la société en cas d’application de la peine de mort. Il est cependant fort évident que le taux de récidive serait revu à la baisse si la peine de mort était encore d’actualité dans notre état. Les prisons seraient moins remplies et la peur de commettre un crime plus grand. Il faut donc trouver un juste milieu entre la morale et la loi. Notre société doit encore faire beaucoup de progrès et ces progrès se trouvent surtout dans la justice car les lois font de la société ce qu’elle représente. Celle-ci est basée sur la justice et elle y est indispensable. Il est important de préciser au sujet de l’existance de la peine de mort sera encore étudiée et débattue pendant plusieurs années afin que le juste milieu soit trouvé. Il faut donc laisser évoluer notre justice afin de trouver les bonnes réponses à cette problématique.
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