Marcel et le choix de sophie

Le cas que nous analysons porte sur quelques employés travaillant dans l’un des ministères du gouvernement ainsi que la dynamique qu’ils partagent entre eux. Nous évaluons principalement Marcel, responsable de la gestion budgétaire du ministère et Sophie, la directrice du service, afin de déterminer la ou les problématiques de leur relation ainsi que l’impact que ceux-ci ont sur leur ministère. 

                Pour avoir une vue d’ensemble sur le cas, il est important de comprendre et connaître les acteurs de la situation. Il y a tout d’abord Marcel, le responsable de la gestion budgétaire du ministère. Ce dernier est passionné par son travail et tente toujours de le faire à la perfection. Il a beaucoup d’ancienneté dans son département et il est une source de savoir dans l’organisation. Ceci fait en sorte que beaucoup de tâches lui sont attitrées mais a de la difficulté à déléguer. Ce qui fait en sorte qu’il manque de temps pour les compléter. Pour ajouter à cela, il démontre une certaine résistance vis-à-vis les nouvelles technologies, ne voyant pas les avantages qu’elles peuvent apporter. Ayant une certaine difficulté avec l’autorité en place, Marcel n’a pas nécessairement le réflexe de parler de ces problèmes. Il se sent incompris par l’équipe de gestion et n’aime pas le nouveau style de gestion de ces personnes. Parfois, Marcel peut démontrer un sentiment de supériorité envers ses supérieurs, spécialement Sophie. Plusieurs problèmes surviennent donc de ces aspects. Marcel ne s’adapte pas au nouveau fonctionnement de l’organisation, il est débordé par les demandes de ses supérieurs et il a une vision différente de l’organisation que ceux-ci. 

                De son côté, Sophie pense qu’il faut gérer l’état comme une entreprise privée. Comme nous pouvons le constater, elle a de la difficulté à superviser Marcel. Sophie est incapable d’utiliser le plein potentiel des connaissances de Marcel. Elle semble parfois intimidée par ce dernier et parfois même attaquée par ses propos, ce qui fait probablement en sorte qu’elle a de la difficulté à lui communiquer ses attentes. Il est d’autant plus surprenant que Sophie lui délègue beaucoup de responsabilités à Marcel alors que celle-ci n’est pas son supérieur immédiat. Ceci fait en sorte que son évaluation des tâches quotidiennes de Marcel n’est peut-être pas la bonne ce qui cause une surcharge à Marcel. Tout ceci nous démontre une lacune au niveau du leadership de la part de Sophie. 

                La sous-ministre et Marcel semblent avoir de la difficulté à divulguer leurs attentes l’un envers l’autre. Ceci cause beaucoup de frustration de la part des deux car les présentations de Marcel ne représentent pas ce que la sous-ministre souhaiterait voir. Alors que Marcel, lui, croit que les informations qu’il présente sont toutes importantes. 

                Enfin, les nouveaux employés, Jean et Marie, sont en quelque sorte pris dans cette tempête. Étant formés par Marcel, ils sympathisent avec lui et sa situation et ont beaucoup de respect pour lui. Tout comme Marcel, ils sont submergés par leurs tâches et dépendent de leur mentor pour effectuer la majorité d’entre elles. Ils partagent donc plusieurs des frustrations de Marcel et sont très influencés par ses propos. 

Selon Sophie, le ministère a l’obligation d’être efficace et que les citoyens n’ont pas seulement le droit mais le devoir d’être exigeants envers le gouvernement. Elle mentionne aussi que tout aspect ayant une valeur ajoutée aux yeux des citoyens, incluant les techniques de gestion, sont pertinents pour l’entreprise et doivent donc l’être pour la gestion du ministère. Nous avons donc déduit que Sophie avait une volonté d’améliorer la gestion du département tout en maintenant la confiance de la population en livrant efficacement les projets au public. Cependant, dans la situation actuelle, il y a une difficulté à instaurer une gestion plus formelle. Sophie ne semble utiliser aucune ressource à sa disposition pour remédier à la situation et a tendance à se laisser gagner par les émotions et le doute. 

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