Les médias nuisent-ils à l’information ?

Dissertation

« Les médias nuisent-ils à l’information ? »

        Les médias sociaux sont, depuis quelques années, en pleine expansion. Leurs lecture quotidienne via les réseaux sociaux a rendu les utilisateurs accro à l’information sous toutes les formes possibles (vidéos, articles, interview, podcasts…). Néanmoins, cette veille hebdomadaire liée à la diversité qui existe depuis la nuit des temps entre les humains mettent à l’épreuve ces médias sociaux. Utilisés sur des plateformes telles que Twitter, Instagram ou Facebook,  ils peuvent être partagés, commentés, mis à la une ou au coeur d’une polémique par des utilisateurs de tous le pays aux différences culturelles marquées.

        C’est dans ce cadre d’information permanente que nous pouvons nous demander si ces médias sociaux nuisent à l’information. Pour cela nous suivrons deux grands axes, qui nous guideront tout au long du raisonnement. Exposer en quoi ces médias peuvent nuire à l’information nous amènera à comprendre qu’ils sont aussi en capacité de la mettre en lumière.

        Depuis leurs création, ces médias sont devenu la concurrence directe des journalistes presse et télévisé. En effet même si ces sources d’information traditionnelle dépendent de nos jours des réseaux sociaux grâce au tremplin vers la notoriété et à la visibilité qu’ils procurent, les lecteurs ne font plus confiance aux « traditionnels », la majorité pensant que les articles ont des intérêts politique et/ou économique et donc une neutralité mensongère. Ces moyens de se faire connaitre par les réseaux sociaux est au profit des utilisateurs qui n’hésitent pas à voler des informations, à les modifier ou à en inventer pour être mis en lumière. Cette atmosphère d’informations en continue a créer « l’infobésité » ce qui signifie que les utilisateurs de ces réseaux reçoivent beaucoup d’informations sans avoir la capacité ou l’envie de trier, comparer, ou vérifier les nouvelles reçues avant de les repartager.  La plupart des personnes ne font d’ailleurs pas la différence entre des rumeurs (qui est une information dont nous n’avons aucune certitude ni preuves), de l’hoax (qui signifie en anglais « canular » souvent tourné sous forme comique voire ironique) et une infox (c’est à dire un mensonge monté de toute pièce en se clamant fiable). Ce non-apprentissage aux informations et à la veille peut biaiser les usagers influencés par les commentaires visibles qui surenchérissent les dites informations.  De plus les algorithmes des réseaux sociaux ont été créés pour cibler les utilisateurs que ce soit en fonction de leurs goûts, des personnalités publiques qu’ils suivent ou même de leurs partie politique. Ce qui permet à ces cibles de ne voir que des articles (ou vidéos ou photos)  de leurs sources favorites, qui les confortent dans leurs retranchements sans les confronter au monde réel de la diversité des avis. Ce tri fait par l’algorithme pourrait donc être considéré comme un frein à la liberté de conscience en omettant d’exposer toutes les possibilités de points de vue aux usagers. Les réseaux sociaux sont aussi reconnu pour le non traitement des informations, les utilisateurs peuvent donc croire à ce que partagent leurs proches, même si cela peut être une fake news. Grand fléau de ces plateformes, elles ne sont pas sanctionnées comme en Allemagne qui depuis l’été 2019 réprime les réseaux sociaux qui n’agissent pas contre car pour ce pays ces fake news sont un crime qui représente une menace pour la coexistence libre et pacifique.

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