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Explication de texte, Manuscrits de 1844, Karl Marx

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Par   •  10 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  3 796 Mots (16 Pages)  •  7 690 Vues

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Commentaire de texte de philosophie Manuscrits de 1844  , Karl Marx  

CHASSIGNEUX                   TERMINALE ES1

Damien                                                                                                                                                              Remarques du professeur sur le devoir : Très bon travail mais veillez toutefois à mieux relier vos phrases entre elles.  (Défaut corrigé en partie sur les éléments qui étaient à l’origine marqués en rouge sur la copie → « On peut prendre en compte la phrase », « Ensuite, ont peut relever la phrase suivante »,…. sans faire de lien).                                                                                                                Note attribuée : 17/20.

        Le texte qui nous est proposé est un extrait de Manuscrit de Karl Marx publié en 1844. L’auteur traite la question du travail comme une activité définissant l’Humanité. En effet, il exprime l’idée d’un travail déshumanisant qui reconduit l’Homme à l’état d’animal, à son instinct primitif et bestial ; contrairement à son but premier qui (selon Marx) devrait lui permettre de se construire en tout qu’Homme. L’Homme devient extérieur à lui-même quand il travail, ce dernier détruit l’ouvrier. Alors l’Homme ne travaillerait t-il pas uniquement dans le but d’arrêter de travailler ? Le travail devant être l’activité qui génère l’Humanité, pourquoi l’Humanité chercherait t-elle à se générer à l’extérieur de celui-ci ? Ainsi, s’il travail pour arrêter de travailler et s’épanouir à l’extérieur pour notamment ne pas se sentir animal et dépossédé de lui, L’Homme pourrait t-il se construire pleinement ? Ce texte peut alors se diviser en trois parties. La première, allant de « or » à « ruine son esprit ». Marx y explique que si l’Homme est aliéné par rapport au produit de son travail, au résultat de l’acte de production, c’est parce qu’une fois terminé, l’objet lui est retiré et est approprié par le capitaliste. Il est aliéné par l’activité productrice car il ne contrôle pas le processus de production. La seconde partie dans laquelle Marx va tenter de démontrer cette affirmation en prouvant que l’Homme se dévalorise en travaillant, commence à « C’est pourquoi » pou aller jusqu’à « en dehors du travail ». En effet, après avoir démontré la mort de l’esprit dans le travail, Marx va exposer les conséquences de l’aliénation de l’Homme dans ce travail. La première dans cette partie est que, l’Homme, lorsqu’il travail, n’existe plus d’une certaine manière, il n’est pas lui-même, n’exprime rien qui vient vraiment de lui. Il existe réellement uniquement en dehors du travail. La dernière partie de « La nature » jusqu’à la fin du texte, nous montre Marx exposant la deuxième conséquence de l’aliénation du travail sur l’Homme. Celui-ci n’étant plus un accomplissement de soi, l’Homme travail parce qu’il y est obligé pour pouvoir subvenir à ses besoins vitaux ; ce n’est pas un plaisir, c’est totalement le contraire. L’Homme ne se reconnaît plus dans son travail, il n’y a aucune implication personnel, aucun plaisir, ce dernier n’est pas son bien propre. Par le biais de cette explication Marx veut faire prendre conscience à la classe ouvrière qu’on l’exploite, que son travail ne lui rapporte rien, mais, qu’il rapporte au capitaliste.

        Déjà dans le cadre de la première partie de se développement, on peut relever la phrase suivante : « Or, en quoi consiste la dépossession du travail ? ». Comme l’indique cette question, Marx va s’efforcer de définir et de décrire ce que serait l’aliénation provoquée par le travail. L’aliénation, que l’on peut rattacher à dépossession, vient du latin « Alienus » qui signifie « autre » ; désigne le fait, par exemple, pour un bien de devenir autre du fait qu’on le vend ou qu’on le donne. Mai ici, que faut-il entendre par dépossession ? Est-ce le travail qui devient autre, qui change de nature ou d’aspect ou est-ce l’Homme qui est transformé, dénaturé par l’exercice du travail ?

        Dans un second temps, on peut prendre en compte la phrase : « D’abord, dans le fait que le travail est extérieur à l’ouvrier ». La seconde phrase qui apporte une première caractéristique de cette aliénation comme nous le sous-entend l’ouverture de phrase : « d’abord » qui nous pousse à nous mettre à l’esprit l’expression d’une première idée, d’une première explication quant à la thèse développée dans le texte ; permet de comprendre que Marx étudie non pas le travail en général, mais, celui de l’ouvrier. Le travail est une transformation de la réalité grâce à la mise en œuvre

d’améliorations technologiques. Le travail de l’ouvrier, en revanche, ne désigne sans doute pas le travail de l’artisan. Celui-ci, maître de ses outils et du rythme de son travail réalise un produit dont il commande toutes les étapes de fabrication. L’ouvrier, au contraire, est intégré dans une division du travail. Son travail est répétitif et monotone. Il ne fait pas appel à l’inventivité ni même à l’habileté : seuls suffisent la rapidité et dans le meilleur des cas, la précision. Par exemple, cela ce voit fortement au travers de l’opposition entre les métiers de l’artisanat tel que le boulanger et les métiers tournés vers les grandes production industrielle comme par exemple, le travail des ouvriers dans les chaînes de fabrication des usines Taylor. En effet, le boulanger n’étant (en guise de différence majeure vis-à-vis de l’ouvrier) non intégré dans une division du travail est, maître de sa production de part le temps qu’il décide lui même d’y consacré, du nombre de produits qu’il décide de fabriquer puis finalement de vendre, de la façon dont-il décide de fabriquer ses produits, à l’aide de certains  procédés mais aussi de matériaux de son choix, également à l’aide d’outils et de machines qu’il utilise lui appartenant et lui servant à la confection des réalisations émanant là encore de ses envies personnelles, est loin d’être comparable à l’ouvrier de l’usine. D’autant plus, que ce dernier peut choisir, par la mobilisation de l’inventivité, de produire des éléments nouveaux quand il le décide et de la façon dont-il le décide, ce qui contribue fortement en plus d’un sens à l’abandon et à la non existence d’un travail éternellement répétitif, comme par exemple, la confection d’un pain au raison enrobé dans de la ganache. Sans oublier aussi que ce dernier, en grande partie pour assurer la réputation de l’artisanat largement considéré comme une source de productions de grandes qualités, doit plus que quiconque mobiliser l’habilité dans le travail. L’ouvrier, dont les temps de travail lui sont imposés, tout comme les machines ne lui appartenant pas sur lesquelles il travaille ; sans oublier également, qu’il ne participe pas seul à la confection du produit et que, de fait, il n’en contrôle pas toutes les étapes de la fabrication et également qu’il ne peut en proposer des modifications et/ou améliorations; et enfin, ce dernier à qui le produit final, bien qu’il est participé à sa réalisation, n’est pas considéré comme étant son bien propre et comme ne lui appartenant pas en finalité, comme nous l’expliqueras plus tard Karl Marx dans son texte. De fait, il est tout simplement résolue à réaliser encore et toujours la même action de confection. N’étant pas le seul à produire un certains type d’objet ce dernier doit se plier à la règle de la combinaison entre rapidité et précision (tout comme ses collègues) afin d’entretenir celle de la production de masse étant de concevoir toujours plus rapidement une quantité astronomique de produits, afin d’entretenir avant tout le cycle de production à la chaîne et sa réputation vis-à-vis de sa capacité à satisfaire une grande quantités de besoins et de demandes grâce des produits réalisés en grande quantités, rapidement et quelques fois, avec un certain degré intéressant de précision.

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