Commentaire de texte, Pierre et Jean, Guy de Maupassant, chapitre 5

      Au XIXième siècle une classe économique apparaît : La bourgeoisie. Celle-ci est beaucoup critiqué avec l’apparition d’un nouveau mouvement littéraire : Le naturalisme. Cela consiste à essayer d’écrire, de représenter la réalité. L’un des romanciers les plus célèbres et critique envers elle est Guy de Maupassant. Il dénonce la bourgeoisie à travers plusieurs nouvelles et roman naturaliste comme Bel ami.

 L’intrigue du roman Pierre et Jean  de Guy de Maupassant, tourne autour de celle-ci. La famille reçoit un héritage, ce qui divise la famille. Le cadet, Jean reçoit donc entièrement l’héritage qui s’élève a vingt mille francs de la part d’un très bon ami de la famille. Cette événement soulève de multiples questions dans la tête de Pierre, l’aîné. Au chapitre cinq, il décide donc de s’en aller à la plage de Trouville toute la journée pour prendre l’air et se changer les idées.Malheureusement pour lui, il retrouvera l’argent et la bourgeoisie aux abords de la mer. En effet, les bourgeois sont nombreux à la plage grâce à leurs temps libre. Ils se démarquent des autres classes sociales présentes dû aux vêtements qu’ils portent et leurs maquillages. Ces derniers flirtent entre eux et jouent des jeux de séduction et semblent heureux. Cela a le don d’énerver Pierre de les voir remplis de bonheur et révèle une sorte de haine en lui.

Nous allons étudier comment l’auteur nous fait ressentir les émotions et la haine de Pierre à l’égard de ces derniers ?

Nous allons donc étudier la description des femmes, les images négatives qu’il nous donne d’elles

Pour nous faire ressentir les émotions et la jalousie de Pierre, l’auteur utilise le monologue intérieur ainsi que la focalisation interne pour montrer ses émotions. Ensuite nous étudierons sa souffrance et son raisonnement faussé, il confond le vrai et le faux.Pour nous faire voir l‘extrait comme une présentation saisissante, l’auteur utilise le monologue intérieur, cela nous fait comprendre que Pierre nous décrit ce qu’il voit. Maupassant utilise le verbe « songea » qui nous prouve qu’on est ici, sur un monologue intérieur. Il apparaît nettement que Pierre se sent seul dès son arrivée à la plage avec la répétition de « plus » qui insiste sur son sentiment de solitude : «  plus perdu »,  «  plus séparé d’eux », «  plus isolé », «  plus noyé dans sa pensée torturante », l’homme se sent clairement différents des bourgeois présent autour de lui.

Maupassant emploi des oppositions de verbe pour souligner l’absence de concentration de Pierre, «  entendait, sans écouter », «  voyait sans regarder ».

Par la suite, l’utilisation de la comparaison « comme s’il s’éveillait » fait référence à un rêve, avec des personnes inconnues et continue d’accentuer le sentiment de solitude.

L’auteur écrit ensuite une accumulation du mot « hommes » : «  pour les hommes, pour tous les hommes » cela a pour but premier de faire passer la femme comme malsaine, comme une machine à séduction. En effet le champ lexical de la beauté de la séduction est très présent : « jolies »,  « mignonne », « belle », « toilettes », « étoffes », « grâce », « coquetterie », « séduction » ainsi que des comparaisons florale : «  comme un bouquet »,  «  comme une immense floraison ». Les fleurs sont souvent représentatif de l’amour, de la séduction.

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