APP ESI
Étude de cas : APP ESI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sajaromaem • 10 Janvier 2023 • Étude de cas • 1 145 Mots (5 Pages) • 326 Vues
Je suis actuellement en stage à l’hôpital en service SSR (Soins de suites et de rééducations). Dans ce service il y a également des lits identifiés de soins palliatifs. Pour faciliter le travail des soignants, les visites ne sont autorisées qu’à partir de 14h et jusqu’au soir. Du fait du covid celles-ci sont également soumises à des restrictions sauf pour les patients en soins palliatifs.
Lors de ma première semaine de stage j’ai travaillé le week-end. J’ai pu constaté que le travail et l’atmosphère ne sont pas les mêmes qu’en semaine car il n’y a pas les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, la cadre de santé… De ce fait l’équipe est réduite et le cadre de travail est plus calme.
Le samedi aux alentours de 14h lorsque nous étions en pause déjeuner, une des patientes en soins palliatifs a reçu la visite de son fils. La patiente ayant sonné à ce moment là, l’infirmière présente ce jour là se rend auprès de la patiente pour voir ce dont elle avait besoin. Cette jeune infirmière est diplômée depuis presque 3 ans. A cette occasion le fils demande à l’infirmière des informations complémentaires relatives aux soins apportés à sa mère et à son état de santé. N’ayant pas les réponses satisfaisantes, l’infirmière l’informe qu’elle allait regarder dans le dossier de soins de sa mère afin de pouvoir apporter les informations complémentaires. Après quelques minutes, elle retourne au près du fils pour lui dire que les réponses attendues n’étaient pas présente dans son dossier de soin.
Le fils a alors haussé le ton et lui a répondu « vous ne savez pas lire dans les dossiers ». Il lui a reproché de ne pas faire « de transmissions dans son service ». Il a rajouté : « Votre service c’est n’importe quoi ! Je vais dénoncer les dysfonctionnement de votre service auprès de l’ARS ! ».
L’infirmière lui a alors demandé de s’apaiser et de parler sur un autre ton. Ensuite, elle est venue nous expliquer la situation. Quelques minutes après le fils est revenu dans le couloir et a continué à hausser le ton, voir à agresser verbalement l’infirmière. Comme nous étions dans la salle juste à côté, nous entendions la nature des échanges. Ne sachant pas si la situation aller dégénérer ou non, une aide soignante (AS) a préféré appeler le médecin du service d’astreinte. La situation ne se calmant pas, l’AS a interrompu la conversation entre le fils et l’infirmière. De retour dans la salle de pause, elle a passé le téléphone à l’infirmière pour qu’elle explique elle-même la situation au médecin.
En suivant, elle a mis en relation le fils avec le médecin pour qu’il réponde directement à ses questions et ses inquiétudes. Dés lors, le fils s’est apaisé et s’est finalement excusé au près du médecin. Par contre, il est parti sans même s’excuser auprès de l’infirmière.
Ce qui provoque mon étonnement au regard de cette situation est le niveau d’agressivité exprimé par un membre du cercle familiale vis à vis du personnel hospitalier, notamment auprès d’une jeune infirmière diplômée. Sur le moment, je me suis sentie choquée par le comportement agressif du fils et je n’ai pas compris pourquoi il a réagit de cette façon.
Ce type de comportement agressif pourrait de mon point de vue être engendrer par :
Le sentiment de culpabilité et d’impuissance du fils vis à vis de la situation grave du point de vue médical de sa mère.
La mauvaise représentation qu’ont les usagers des responsabilités des fonctions des personnels hospitaliers en fonction de leurs statuts.
La représentation
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