Les vertus de l'échec
Fiche de lecture : Les vertus de l'échec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tdoorbettiw • 16 Décembre 2021 • Fiche de lecture • 1 098 Mots (5 Pages) • 1 309 Vues
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS DE BLOIS.
FICHE DE LECTURE
« Les vertus de l’échec ».
Wittebroodt Margaux
UE 6.1 Promotion 2021-2024
« Les vertus de l’échec » est un essai de 189 pages, écrit par Charles Pépin et publié par « Allary éditions ». L’auteur est guidé dans cette œuvre par plusieurs fils conducteurs tels que la résilience, la philosophie, la positivité, avec pour thème principal : l’échec.
Agrégé de philosophie, Charles Pépin est aussi diplômé du concours de Sciences Politiques ainsi que de la prestigieuse école HEC, où il a rencontré les sujets qui lui ont inspirés cette œuvre, confrontés à la peur de l’échec si présente dans notre société. Il est également chroniqueur et connu pour être l’auteur de plusieurs romans et essais comme : « La joie », « les infidèles » et « Les vertus de l’échec » que nous allons traiter aujourd’hui.
En premier lieu, il évoque l’intérêt de l’échec permettant d’avancer, de trouver sa voie. « Les succès sont agréables, mais ils sont souvent moins riches d’enseignement que les échecs ». Ils permettent d’apprendre, de comprendre les actions qui nous ont menées jusque-là et ainsi de rectifier nos erreurs afin de revenir plus fort, comme l’a fait Raphaël Nadal au début de sa carrière. Puis, il compare deux techniques : le « fast track » encouragé par la société et l’éducation qui consiste à réussir le plus vite possible pour se mettre sur les rails de la vie, et le « fail fast, learn fast » qu’il défend : en effet non seulement « l’erreur rectifiée devient, pour le savant, le seul moyen d’apprendre, le seul chemin pour découvrir la vérité » mais aussi l’erreur permet de se réinventer, d’exprimer un désir inconscient.
Autre enseignement, les échecs nous font évoluer sur le plan du caractère. Barbara, comme le général de Gaulle ont rencontré beaucoup d’épreuves dans leur vie et c’est ce qui les a rendus assez forts pour endurer les désillusions qui ont précédé le succès. « Faire l’expérience de l’échec, c’est éprouver son désir et se rendre compte qu’il est parfois plus fort que l’adversité ». Par ailleurs échouer est une leçon d’humilité qui nous permet de ne pas perdre la tête face aux succès et de toujours chercher à s’améliorer et s’interroger.
Enfin, comme le dit Charles Pépin, expérimenter la défaite est la meilleure leçon pour comprendre que : « ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi ». Parfois il y a des événements hors de notre contrôle, c’est pour cela que rater ne signifie pas être un « raté ». Pour le comprendre, il faut déconstruire la vision de l’échec qu’on nous a inculquée. Pour réussir, il faut oser : « une décision est toujours audacieuse : elle implique par définition la possibilité de l’échec ».
En résumé, cette œuvre philosophique nous permet de comprendre que l’échec nous éclaire sur nos erreurs afin d’apprendre de celles-ci, de se réinventer mais aussi de s’affirmer et de gagner en humilité autant lors de nos défaites que de nos succès. On expérimente la réalité de la vie : ce sur quoi nous avons un pouvoir et ce contre quoi nous ne pouvons rien. Enfin on comprend qu’avec les expériences viennent forcément les échecs qu’on peut vivre comme constructifs.
« Les vertus de l’échec », œuvre basée sur le développement personnel, nous propose de changer de regard sur l’échec et de le considérer non pas comme une défaite mais comme une étape pour parvenir à la réussite. Son auteur, Charles Pépin, est un philosophe qui a écrit de nombreux livres basés sur le regard que nous portons sur nous-mêmes. C’est cette même idée que nous retrouvons dans cet essai rempli de sagesse et de positivité, le but étant d’adoucir notre autocritique. Nous analyserons donc ici trois vertus de l’échec : l’échec pour apprendre et changer, pour se construire, et pour expérimenter le réel.
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