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Les vertus du sport

Étude de cas : Les vertus du sport. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2013  •  Étude de cas  •  1 705 Mots (7 Pages)  •  932 Vues

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st également une des vertus du sport, elle est aussi bien valable pour le jeune que pour l’adulte et elle s’adresse à tous les niveaux de pratique.

- Le sport est un vecteur de socialisation chez le jeune, car l'expression corporelle est d'abord est avant tout un moyen d'expression. C'est un vecteur de socialisation de par les modalités de son enseignement, un enseignement collectif : les terrains de sport comme les classes de cours sont propices au rapprochement d'enfants de milieux et de sensibilités différents.

La formation simultanée au sport et au langage apporte à l’enfant les moyens de son expression. Le développement simultané du corps et de la pensée favorise la sûreté de soi-même et donc plus de sociabilité. Il est regrettable à cet égard que l’on ait si longtemps et si souvent opposé dans nos écoles le fort en thème, celui que l’on considérait comme le bon élève, au sportif, le mauvais élève selon les mêmes critères.

- C'est également un vecteur de socialisation pour tous par les modalités de sa pratique : il se pratique souvent au sein d'une équipe ou plus généralement au sein d'un club ou d'une association ou même en groupe inorganisé. Remarquons que les pratiques sportives peuvent également faciliter l’intégration des populations d’origine étrangère.

- Le sport est également un facteur de socialisation internationale par le fait que chaque discipline sportive crée autour d'elle une communauté spécifique qui, par nature, ne comporte pas de frontière géographique, raciale ou géopolitique pour un sportif de Haut niveau. Le monde de la musique ou de n’importe quelle activité culturelle est identique à cet égard au monde des sports. Chaque famille partage un vocabulaire, des habitudes, des connaissances, la sensation d’une excellence, elle partage une culture commune. Être membre d’une même famille sportive rapproche, facilite les échanges. Personnellement, lorsque je vais aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Russie, ou au Japon, (là où le milieu du patinage artistique est bien individualisé), ce monde là est heureux de me recevoir « comme en famille ». Il en est de même bien sûr, pour les autres sports. Le football, le rugby, l’athlétisme permettent encore mieux ces échanges entre les pays du Nord et du Sud. On peut là encore mieux parler de sports universels car ils se pratiquent partout dans le Monde.

Après les vertus éducatives et socialisatrices du sport, venons en maintenant aux enjeux sociétaux plus récents, conséquence du formidable essor du sport de Haut niveau et de son impact international et qui s’adresse au sport dans tous ses types de pratique.

3 – L’ECONOMIE ET LE SPORT

C’est un des aspects nouveaux important de la place du sport dans la société :

Au cours des cinquante dernières années, le sport a fait l'objet d’un développement exceptionnel. La pratique sportive par un nombre croissant de personnes a entraîné dans son sillage l'essor d'un secteur économique conséquent. En France il représentait 1,73 % du Produit intérieur brut en 2003.

Ainsi, la dépense nationale sportive s'est élevé en 2003 à 27,4 milliards d'euros dans notre pays. Les ménages contribuent pour un peu plus de la moitié de cette dépense, l'État et les collectivités territoriales en assument les 40 % et la part des entreprises s'établit aux environs de 8%. Cette dépense, et donc la consommation, se répartit en trois grands domaines : les achats de vêtements et chaussures, les achats d'équipements et les achats de services. Les achats de vêtements et chaussures ont largement débordé le domaine du sport : ils participent aujourd'hui d'un phénomène de mode. Les services sportifs occupent une place importante dans la consommation des ménages : 41% des dépenses "sportives" des ménages (soit 5,8 milliards d'euros) vont vers les services sportifs, tels ceux fournis par les clubs ou associations sportives, l'entrée dans les centres de loisirs sportifs (piscines, patinoires, etc.) ou les spectacles sportifs. Les effectifs du secteur représentent environ 360.000 emplois.

On ne peut que se féliciter de cette vitalité du sport et de sa traduction économique.Ce qui pose problème ce sont les excès et les déséquilibres qui peuvent se créer. Le développement de la pratique et de l'image du sport ont fait naître des enjeux commerciaux financiers colossaux qui sont porteurs de déviances souvent graves.

Une des causes majeures de ses déviances est l’importance qu’ont pris les médiasconcernant le sport.

4 – LES MEDIAS ET LE SPORT

Les médias ont très fortement investi dans le secteur sportif au cours des dernières décennies : à titre d'exemple, en 1968 on comptait 232 heures de sport sur les chaînes de télévision françaises, aujourd'hui, on totalise plus de 30.000 heures.Toutefois, la retransmission télévisuelle ne s'intéresse qu'à un très petit nombre de sport, (à l'exception des périodes olympiques) : football bien évidemment, rugby, basket, tennis F1 principalement, reléguant souvent la très grande majorité des basket, tennis F1 principalement, reléguant souvent la très grande majorité des sports à la portion congrue, ce qui n’a fait que creuser le fossé entre les différentes fédérations (nationales et internationales).

Les investissements réalisés peuvent afficher une progression réellement exponentielle : entre 1991 et 2001 les droits de télévision du football français passent de 21 millions d'euros à 389 millions d'euros, 600 millions en 2007 ! ; la croissance est encore plus extravagante en Grande-Bretagne puisqu'ils passent sur la même période de 21 millions à 900 millions d'euros.

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