Le Caporal et sa famille

Présentation générale du personnage

Identité : Le Caporal et sa famille

Age : Nous ne connaissons pas l'âge du Caporal . Cependant , nous pouvons en déduire que c'est une personne très âgé d'environ quarante ou cinquante ans et il est sourd . ( il tient cette hérédité du fait que son père était lui même sourd )

Le caporal dit lui même ignorer son âge :

« personne ne savait l'âge de ce vieux Malais, lui même l'ignorait »  p 243 .

On le désigne du terme «Malais» qui désigne son appartenance ethnique . Les malais sont une population proche de la côté est de l'Indonésie et qui possèdent une langue très proche les unes des autres .

Le fait qu'il ignore son âge est dû à sa préocupation pour la recherche du travail :

« parce qu'il avait passé sa vie à chercher du travail et que ça l'avait à ce point accaparé qu'il avait oublier de compter les années passaient »  p 243

Cela montre alors l'importance du travail dans la vie du caporal afin de vivre et qu'il ne possède pas d'occupation en dehors de servir la famille .

Portrait physique :  Il est décrit comme une personne de grande carrure mais avec des jambes minces . Son physique n'a pas vraiment de point fort puisqu'il n'est pas décrit comme musclé.

Dans le texte , on nous donne  une explication concernant ses jambes minces :

« aux jambes très maigres plantées dans d'énormes pieds en raquette qui s'étaient aplatis et évasés ainsi à force de stagner dans la boue des rizières » l 13 – 16 p 243

Le caporal aurait donc passé beaucoup de temps dans les boues des rizières expliquant l'état de sa jambe . Cela montre alors que c'est un habitué des plaines .

Il est décrit avec un registre pathétique afin de montrer une situation de travail qui sont précaires et qui inspire au lecture de la pitié .

Portrait moral :

Caractère :

- C'est une personne discrète qui n'intervient pas directement dans l'histoire et se contente d'observer le sort de la famille jusqu'à la fin : « Il connaissait bien son histoire et celle de la concession » p 249

- Il est énigmatique : Nous ne connaissons pas ses objectifs précis ,ce dernier ne se projette pas dans le future  dû fait qu'il est trop occupé à survivre, seul son passé nous est racontés et ses liens avec la famille .

-serviable : Le Caporal est celui qui sert le riz à la famille . Il aide Joseph à consolider des points : «Joseph et le caporal n'avaient pas fini de consolider les ponts » p 106

-attentionné : Il assiste la mère quelque fois pendant qu'elle fait ses comptes ou bien écrit des lettres : « Le caporal veillait avec elle ». P 250 , contrairement à ses enfants Suzanne et Joseph.

Cela montre alors l'attachement du caporal pour la mère et cela est réciproque tout au long du roman .

-consciencieux : Malgré le fait qu'il sache que la mère ne peut plus le payer , il reste quand même car il est conscient qu'il pourra être nourri et loger : « Il décida de rester et son zèle ne s'en relâcha pas pour autant » En déduit alors qu'il sait faire un choix judicieux en faisait un bilan des avantages et des inconvénients tout en tendant à choisir la meilleure sociale pour lui et sa famille .

-tolérant : Bien que par le passé il ait été torturé par des miliciens indigènes , ce dernier ne souhaite pas se venger d'eux .  

Il a l' attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de vivre et de penser différemment par rapport à la sienne comme nous le montre la phrase « il n'arrivait pas à trouver une commune mesure entre la sienne et celle-ci ( en parlant de la mère )» p 248

-passif et silencieux : Tout au long du texte , nous n'avons aucune contestation des ordres de la famille , ni aucune parole qui est rapporté au discours direct de la part du Caporal .  Nous connaissons son passé et ses pensées grâce au narrateur .

-travailleur et persévérant : « il proposait de charger des troncs d'arbres toute la journée depuis la forêt ». Le caporal ne se plaint pas de ses conditions de vie précaires, mais cherche à l'améliorer constamment par le travail comme nous le montre les différents emplois qu'il a occupé : « Il avait été gardien de buffles,..., il avait fait l'épouvantail à corbeaux  » p 247

Les emploies occupés ne sont pas toutefois de vraie emploies puisqu'ils sont qualifiés « d'emplois réservés aux enfants » p 246

-Le caporal manque d'esprit puisqu'il ne sait pas à quoi sert un phono comme nous le montre la phrase : « le caporal fut le seul qui regarda partir cette étrange instrument » p 253 . Cela montre qu'il est pauvre car il n'est pas familier aux technologies modernes . Il n'a pas d'avis objectif concernant la prostitution : «Lorsqu'elle était plus jeune , la femme du caporal avait fait la putain dans toute la plaine pour quelque sous ou un peu de poisson sec , à quoi le caporal n'avait jamais vu d'inconvénient » , qui  a nuit à la dignité de sa femme .

Toutefois , ce dernier s'est également montré rusé afin d'avoir d'avoir de meilleure condition de travail en tant que bagnard : « mû par un esprit de ruse encore intact ,.. son intérêt de se fondre le plus possible avec les bagnard » p  245

Passé et rêve du personnage:

En ce qui concerne son passé ,  on sait que cela faisait pendant quinze ans qu'il vivait dans la plaine et qu'il a participé à la construction de la piste en tant qu'enrôlés . Sa femme et sa belle-fille avaient passés leur temps à fouiller dans la plaine pour trouver de la nourriture .

Avant d'avoir été engagé en tant que domestique , il était déjà très pauvres et mendiait  : « Sa misère ,.. lui demander l'aumône d'un bol de riz » p 243

La femme du caporal  lorsqu'elle était plus jeune s'est prostituée dans la plaine afin de gagner quelques sous ou pour avoir un peu de nourriture : la femme du caporal avait fait la putain dans toute la plaine pour quelques sous ou un peu de poisson » p 244 . Cela montre alors encore une fois la pauvreté qui émane des plaines et qu'elle est prête à vendre son corps comme un objet dans le seul but de survire .  On supposer que c'est part cette expérience , qu'elle a pu supporté d'être la partenaire sexuelle des miliciens :« les miliciens tenaient à des enrôlés pour pouvoir avoir des femmes sous la main » p 245

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