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La pédérastie dans Les fantômes du bresil

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Par   •  31 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 344 Mots (6 Pages)  •  869 Vues

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  1. Définition de la pédérastie et l’homosexualité

La pédérastie est le fait pour un homme adulte d'être attiré sexuellement par de jeunes garçons ou des adolescents et d'entretenir des relations sexuelles avec eux. Elle est souvent confondue à l’homosexualité.  

L'homosexualité désigne un ensemble de comportements sexuels, caractérisés par l'attirance sexuelle ou affective d'un individu envers un autre individu de même genre ou sexe. Comme l'homosexualité est une orientation sexuelle, elle est indépendante de l'identité de genre.

  1. La pédérastie et l’homosexualité dans l’œuvre

Dans cette œuvre de Florent COUAO-ZOTTI, on ne note pas une présence trop prononcé de la pédérastie et de l’homosexualité. De ce fait, il n’en parlera que brièvement. Il n’est pas entré dans les détails mais quand même, il a essayé de relater par quelque terme ces deux thèmes à controverse.

En effet dès la page 150, on note le fait que le chef des bandits « vautour » souffre d’hémorroïdes qui le font souffrir. Dans la société actuelle, l’hémorroïde chez un homme peut être associée à des rapports sexuels entre deux êtres de sexe masculins.

Par ailleurs, au niveau des pages 154 et 155, on remarque qu’au cours de la discussion entre Adado et maman Pipi, cette dernière lui fit remarquer la complicité qui existe entre lui et Vautour. Effectivement, Adado a été vu plusieurs fois en compagnie de Vautour  s’adonnant à des pratiques pas très catholiques. De plus, Vautour était reconnu pour son attirance pour les garçons.

Jusqu’à ce jour, ces deux thèmes abordés par Florent COUAO-ZOTTI dans cette œuvre sont toujours d’actualités ; et même qu’ils font objets de débats très intéressants dans la société actuelle. Cependant, ils ont avant tout une origine qui remonte aux environs du XVIe siècle.  

  1. L’homosexualité et la pédérastie dans l’antiquité

L'homosexualité masculine était autrefois appelée   en français        sodomie, bougrerie, amour des garçons, amour grec, antiphysique, inversion sexuelle ou uranisme. L'emploi de ces termes perdure jusqu'au début du XXe siècle. Le mot pédérastie, qui désigne, à l'origine, l'attirance d'hommes adultes pour les garçons adolescents, a fini par désigner aussi l'attirance entre des hommes d'âges semblables, ou encore, par métonymie, l'acte de sodomie. Cet amalgame linguistique s'est poursuivi en ce qui concerne les relations avec des enfants, si bien que les homosexuels masculins sont parfois assimilés à des pédophiles.

Le mot pédérastie a connu une histoire passablement mouvementée et chaotique, de sorte qu'aujourd'hui encore son emploi peut entraîner de multiples quiproquos. Seuls l'employaient alors quelques lettrés, puisque l'usage courant ne le prévoyant pas. Pour différentes raisons, certains préfèrent donc éviter d'employer ce terme.

Quand on aura soupçonné un homme d’homosexualité, il doit être mis en prison. Les personnes d'Église doivent faire l'Inquisition de la foi sur lui, et demander de la foi. Et s'il est condamné, le roi le fait mettre à mort. Celui qui est pédéraste prouvé, doit perdre les couilles, s'il le fait une seconde fois, il doit perdre le membre ; et s'il le fait une troisième fois, il doit être brûlé.

  1. L’homosexualité et la pédérastie de nos jours

La pédérastie a longtemps été considérée comme partie intégrante de l'homosexualité. Pédéraste désigne normalement un homme (et non une femme) dont le désir est tourné vers les garçons adolescents et non vers les filles de la même tranche d'âge. Pédophile peut en revanche désigner aussi bien un homme qu'une femme et ne dit rien sur le sexe des enfants désirés.

 Selon les époques et les cultures, l'homosexualité sous ses différentes formes est plus ou moins acceptée ou réprimée. Au début du XXIe siècle, la tendance, dans les sociétés occidentales, est à l'acceptation et, dans certains pays, à l'établissement d'un statut légal (union civile ou mariage entre personnes de même sexe). Toutefois, 77 pays (principalement en Afrique et au Moyen-Orient) condamnent les auteurs « d'actes homosexuels » à des peines plus ou moins sévères, allant jusqu'à l'emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort.  

Les religions abrahamiques rejettent catégoriquement les rapports sexuels homéotiques, très souvent au travers de la sodomie. Ainsi, dans l'Ancien Testament :Lévitique 18,22 : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme tu couches avec une femme, car c'est une abomination ». Le Nouveau Testament réitère la condamnation : Romains 1,26-27 : « Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car les femmes parmi eux ont changé l'usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi les hommes, laissant l'usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant, homme avec homme, des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement ». L'islam traditionnel, sunnite ou chiite, condamne également l'homosexualité par le biais de la charia.

Les relations sexuelles et les relations amoureuses entre hommes, sont passibles de peine de mort dans onze pays en 2015 : AfghanistanArabie saouditeBruneiÉmirats arabes unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan, Somalie, Somalie  et Yémen.    Ces législations sont effectivement appliquées. Elles sont également passibles de châtiments physiques, ainsi que de peines d'emprisonnements dans plus de vingt-sept pays par le monde.

L'homosexualité est illégale dans plus de cent pays dans le monde, et les homosexuels s'exposent à des procès systématiques.

Dans les pays occidentaux, les homosexuels subissent souvent une discrimination, nommée fréquemment homophobie

Le Coran décrit les actes homosexuels comme de graves turpitudes, condamnées moralement et socialement dans leur pratique publique ou dans l'incitation à leur pratique. Par conséquent, dans plusieurs pays appliquant la charia, la sodomie est un crime qui peut être puni par la peine de mort (le plus souvent par lapidation).

Ainsi, en Arabie saoudite, tout acte de pédérastie commis par un non-musulman avec un musulman est passible de lapidation.

Au Sénégal, les actes homosexuels sont passibles de cinq ans de prison et d'une amende de 100 000 à 1 500 000 francs CFA, selon le Code pénal sénégalais.

Au Nigeria, la sodomie est passible de la peine de mort même si cette loi est très rarement appliquée. 10 ans de prison pour les personnes affichant publiquement une relation homosexuelle et de 14 ans de prison celles se mariant avec une personne de même sexe. En Iran, la loi condamne durement les actes homosexuels, ceux qui s'y adonnent encourent à la flagellation et même à la peine de mort, dans le cas de trois récidives. Au Bénin,  l’union de personnes de même sexe est non reconnue.

Dans plusieurs pays, notamment occidentaux et d'Asie du Sud-Est, l'homosexualité est relativement considérée comme une forme « banale » de sexualité n'ayant pas à faire l'objet de stigmatisation particulière, d'où la reconnaissance officielle de la possibilité de mariage homosexuel. Certains soutiennent que l'homosexualité correspondrait à une tendance naturelle chez l'être humain, même hétérosexuel, à être attirée par des individus de même sexe.

Conclusion

     Les fantômes du Brésil, roman écrit par Florent COUAO-ZOTTI  est une œuvre très intéressante qui fait l’amalgame de plusieurs thèmes. Cependant, le thème d’homosexualité et de pédérastie qui a été brièvement développé par l’auteur montre l’existence d’une autre forme de relation entre les êtres. A travers les âges, ce thème a évolué tout en étant objet de débats et de lapidation. Jusqu’à ce jour où il prend de l’ampleur, chaque communauté essaye de prendre position.    

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