Analyse Linéaire Larmartine

Analyse Linéaire Le Lac de Lamartine :

1. La fuite du temps :

La notion de temps est présente dans tout le poème. Elle obsède le poète.

Cette obsession est soulignée tout d’abord par le champ lexical du temps et de la durée : « toujours », « nuit » (v. 2, 31, 32, 51) « éternelle » (v. 2), « jamais », « âges », « jour » (v. 3-4), « l’année », « à peine » (v. 5), « Un soir » (v. 13), « temps » (v. 21, 30, 37, 43, 50) .

Elle est renforcée par les références au cycle des jours qui montre l’angoisse du poète face au temps qui passe « nuit » (v. 2) > « jour » (v. 4), « heures » (v. 21) > « jours » (v. 24), « nuit » > « aurore ».

Le temps est aussi appelé dans le poème grâce à l’apostrophe (« O temps! Suspends ton vol », « et vous, heures propices ! » (V. 21)) mais il est également personnifié (« Temps jaloux » (v. 37), « Parlez » (v. 45-47)). On pourrait dire que le temps est également un destinataire du poème.

Le temps est l’un des acteurs principaux du poème, tout comme le Lac qui a un rôle à jouer dans le poème.

1. Le rôle du Lac dans le poème :

Superlatif (« Des plus beaux de nos jours », v. 24) qui montre que Lamartine passe ses meilleurs moments avec Julie Charles près du lac.

Champ lexical de la joie et du bonheur : « moments d’ivresse », « jouissons » (v. 34), « bonheur » (v. 37-38), « ces extases sublimes » (v. 47) qui accentue le fait qu’il passe de bons moments avec elle.

« Je viens seul m’asseoir sur cette pierre/Où tu la vis s’asseoir » (v. 7-8). Cette citation montre que le lac est « le gardien des souvenirs de Lamartine » et qu’il se situe entre le passé et le présent (Je viens / tu la vis).

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