Enjeux du repas
Commentaire de texte : Enjeux du repas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar morganeghibaudo • 26 Mars 2024 • Commentaire de texte • 1 523 Mots (7 Pages) • 173 Vues
Il n’y a pas de mots que je méconnais.
Les termes que j’ai relevé qui attirent mon attention sont :
Dans le texte 1, les écuelles, crémaillères, potage, garbure, graissée, lard dérobé, sustentent, victuailles, rogatons, ordonnance, bedons, gloutonnement, encoignures, frugalité.. = langage soutenu
Dans le texte 2, celui-ci se lit sans complexes, mais j’ai relevé les termes affadissement, grignotait, bon appétit.. = langage familier
Dans le poème, aucun mot ne m’est inconnu, nous avons tous entendu ces phrases une fois dans notre vie… et je les applique moi même dans ma vie de maman ! = langage familier
Les types de repas décrits sont :
Dans le premier extrait, nous sommes sur un maigre repas, enjolivé par des mots contraires au contenu lui-même dudit repas..
Le repas du baron, la “garbure” comme elle est décrite, s’apparente à un maigre repas de fortune, très peu riche en nutriments mais qui est le moins onéreux.
La deuxième partie de l’extrait montre un repas partagé par la troupe, qui se compose essentiellement de restes ( rogatons ) et qui est divisé par celle-ci de manière choisie : Le jambon pour le plus costaud, le fromage pour les plus maigres, et le pâté, généreux, pour les femmes. L’humour s’invite au repas, puisque le saucisson et l’ironie de la corde qui le tient est donnée au baron, très triste de sa situation.
Dans le texte de Madame Bovary, il n’y a pas autant de détails sur ce qui est posé sur la table. Précision est faite sur la soupe ou les abricots, mais néanmoins, beaucoup de détails ne sont pas mentionnés.
Cela reflète bien le côté psychologique/analyse qui veut être démontré, au contraire de la diction de la scène ou de l’importance de celle-ci.
On vient se concentrer sur les états d’âme du personnage et de son rapport avec la nourriture et ce qui gravite autour : les odeurs, la chaleur..
Dans le troisième texte, on ne parle même pas du contenu du repas. On parle de l’attitude comportementale à table et tout ce qui gravite autour des eusses et coutumes, des bonnes manières à adopter.
On prend totalement à contre pied les premiers textes.
Quelle scène imaginez-vous ?
Dans le premier texte, j’imagine deux points de vue :
Un baron défait et détruit par sa situation financière catastrophique qui partage néanmoins un repas avec ses compagnons de scène, et d’un autre point de vue, des comédiens qui partagent un repas, non sans savoir leur situation précaire, mais qui se réjouissent quand même d’être tous ensemble et de partager le pain ensemble.
Dans le second texte, j’imagine une pièce assez réduite, humide, sombre, sans lumière et sans joie, et un couple qui ne partage visiblement pas grande communication. L’homme engloutit une très grande quantité de repas sans s’inquiéter de sa compagne qui ne mange rien et qui s’amuse avec la pointe de son couteau, ce qui reflète bien son ennui. L'égoïsme, l’indifférence, je sais pas.
Dans le dernier texte, cela ressemble plutôt à une liste d’ordres, de consignes..
Quel rôle symbolique revêt chaque repas ?
J’associerai chaque repas à une leçon de morale.
La première, est que même si nous avons peu à manger, nous pouvons nous nourrir des relations humaines qui peuvent être avec nous dans la même “galère”.
La deuxième est la morale de l’égoîsme et du souci des autres, de ne pas penser qu’à soi mais de lever la tête de l’assiette pour regarder autre chose.
La troisième, beaucoup plus légère, nous rappelle à quel point des siècles de bonne manière perdurent toujours dans nos maisons et nos coutumes, et à quel point la table, la cuisine est un lieu de rassemblement intemporel pour chacun, ou règne des habitudes similaires à chacun. Aujourd’hui ces habitudes s’adaptent et s’améliorent, et des règles sont rajoutées, modernisées. Avant, il fallait poser son livre ou sa peinture, aujourd’hui, il faut poser son téléphone.
Ecriture personnelle; décrivez votre repas.
Il est onze heures et demie.
Je regarde mon téléphone, crédule. Que vais-je manger à midi ?
Une question qui se répète chaque jour, inlassablement, pratiquement à la même heure.
Où vais-je chercher à manger ? Aurais-je le temps de manger ? Dois-je faire chauffer mon repas ? Sur place ou à emporter ?
Tellement de questions, qui sont associées pourtant à une habitude prise depuis ma naissance, celle de manger.
Depuis peu, je suis opérée. Mon estomac a été réduit à 2 tiers.
Ce qui signifie que je peux absorber moitié moins de nourriture qu’avant.
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