Evaluation de la qualité et de la santé biologique de la rivière

TAÏNA CLOUTIER

Évolution et diversité du vivant

101-NYA-05, groupe 102

ÉVALUATION DE LA QUALITÉ ET DE LA SANTÉ BIOLOGIQUE DE LA RIVIÈRE

Prélèvement de MIB et taxinomie

Travail présenté à

Patrick ROUSSEAU

Département de biologie

Cégep de St-Jérôme

Expérience réalisée le 22 et 29 septembre 2022

Rapport remis le 20 octobre 2022

DISCUSSION

D’abord, le nombre de formes témoigne de la santé biologique de l’écosystème de la Rivière du Nord. En effet, cette donnée reflète la richesse spécifique, donc la richesse taxonomique. En d’autres mots, il s’agit du nombre total d’espèces dans une communauté. Ainsi, le nombre de formes illustre le nombre de sortes de macro-invertébrés benthiques (MIB) différents. C’est-à-dire le nombre de taxons observé, comme les éphéméroptères ou encore les plécoptères. Donc, plus cette donnée est élevée, plus la diversité du cours d’eau sera grande. De ce fait, le développement des MIB sensible sera favorisé dans un environnement sain. Il en a conclu qu’une diversité abondante d’organismes témoigne d’un écosystème bien portant. Dans un cours d’eau en santé, la valeur de référence est de 12. La valeur obtenue pour le nombre de formes dans ce laboratoire-ci est de 12,34. Ainsi, cette valeur confirme la présence de MIB sensible à la pollution organique par une richesse spécifique élevée. Donc, la présence de taxon sensible indique un faible niveau de pollution organique. (Patric Rousseau, 2022, P.60-61 et P.63 ; Urry et al., 2020, p.1339)

Ensuite, l’indice biotique (IB) démontre la santé biologique de l’écosystème de la rivière du nord. En fait, l’IB tient compte de l’abondance relative d’un groupe des macro-invertébrées par rapport à l’ensemble pondéré par leur cote de tolérance à la pollution. Plus cette cote de tolérance est faible, plus le taxon est sensible. Ainsi, plus il y aura de taxons sensibles, plus l’IB sera bas. Dans un milieu sain, la valeur de référence est 3. Selon les calculs, l’IB de la Rivière du Nord est de 3,51. Il en est déduit que la proportion de taxons non tolérants est considérable puisque la valeur de l’IB obtenu est basse. De plus, les taxons de type éphéméroptère, plécoptère et trichoptère ont une grande vulnérabilité à la pollution organique. Les données recueillies tendent à démontrer qu’un important nombre d’espèces sensibles habite le cours d’eau. Donc, ces données témoignent d’une rivière relativement saine. (Patric Rousseau, 2022, P.60-61 ; Urry et al., 2020, p.1339)

Pour poursuivre, l’indice de santé biologique des cours d’eau (ISBCE) correspond à une moyenne entre l’IB standardisé et le nombre de formes standardisé. Ainsi, l’ISBCE représente, en pourcentage, le niveau de santé et la qualité d’un cours d’eau. Plus cette valeur est grande, plus la pollution organique sera minime. De ce fait, un ISBCE s’élevant au-dessus de 80 % certifie un écosystème en santé et une importante quantité d’oxygène dissout. En effet, une pollution organique moindre réduit la présence des décomposeurs, organismes qui utilisent l’oxygène dissout. En raison d’une faible présence de décomposeurs, la quantité d’oxygène dissout sera considérable. Par conséquent, la communauté de MIB sera avantagée dans un environnement où le taux d’oxygène est abondant. Dans le cas présent, l’ISBCE est de 94 % ce qui signifie que le cours d’eau est optimal et il est décrit comme étant un site sain. Dans ces conditions, la communauté de MIB est composée d’une importante variété de taxons dont un grand nombre d’espèces sensibles. Ainsi, les communautés vivant dans un écosystème bénéficiant d’un taux d’oxygène considérable auront une diversité de grande envergure. (Patric Rousseau, 2022, P.60 et P.64 ; Urry et al., 2020, p.1339) 

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