Comment Victor Hugo associe t-il la poésie à la peinture pour transcrire ses pensées ?
Commentaire de texte : Comment Victor Hugo associe t-il la poésie à la peinture pour transcrire ses pensées ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Enzo Lefebvre • 10 Février 2020 • Commentaire de texte • 832 Mots (4 Pages) • 690 Vues
Victor Hugo est l'une des grandes figures du XIXè siècle, connu notamment en tant que politicien et comme grand poète du romantisme. Ce mouvement littéraire peu être définit par l'omniprésence de la nature ainsi que l'expression des sentiments, Hugo est aujourd'hui considéré comme son chef de file. Dans le troisième poème du livre un de Les contemplations, le poète nous donne dans cette courte œuvre poétique composé de dix alexandrin, un tableau d'une scène qui représente ses deux filles : Léopoldine et Adèle, étant assis sur le seuil de son jardin. Nous pourrons donc nous demander comment Victor Hugo associe t-il la poésie à la peinture pour transcrire ses pensées.
Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps les vers un à cinq une description présentant le lieux, le moment ainsi que les personnages. Dans un deuxième temps nous étudierons les vers six à dix, c'est à dire le regard que porte la nature sur les deux filles.
Au début du poème, Victor Hugo situe la scène en début de soirée « soir » (vers1) en y ajoutant deux adjectifs « frais » et «charmant » pour donner au lecteur une image plus chaleureuse. En y ajoutant à cela l'oxymore « clair-obscur » (vers1),qui est un terme principalement utilisé en peinture, on peut donc supposer que le poète décrit son tableau.
Au vers suivant, le poète compare ces deux filles Léopoline et Adèle à des oiseaux blanc « cygne » et « colombe », tout deux symboles de paix, de liberté et d'amour. Ces comparaisons traduisent l'admiration d'un père qui porte un amour inconditionnel qu'il partage avec ses deux filles. Pour amplifier cette idée, on peut discerner un certain parallèle dans ce vers entre « L'une pareille au cygne » et « l'autre à la colombe » puisque ces deux parties contiennent tout deux cinq syllabes.
A la suite de cette Alexandrin, Hugo continue de décrire ses enfants en utilisant de nombreux termes mélioratifs comme « Belle », qui est mis en avant puisque qu'il est placé au début du vers. Pour intensifier ces propos le poète marque une intervention à la fin du vers « ô, douceur » avec l'utilisation du « ô » lyrique et rajoute une allitération en « e » ce qui nous montre sont ébahissement.
Au vers quatre, le poète s'adresse directement au lecteur avec le verbe déictique « voyez », cette nouvelle intervention du poète permet de mettre en évidence le parallélisme entre « la grande sœur » et « la petite sœur ».
Au milieu de ce poème, Victor Hugo situe l'action dans son jardin « seuil du jardin », et donne une information sur la position de ses filles « assises ».Il termine son vers sur un rejet ce qui permet de mettre en évidence le sixième vers.
Au vers six, on peut faire ressortir le vocabulaire de la nature « œillet » et « tiges », la couleur « blancs » se rapporte à la pureté et le terme « frêles » nous montre la fragilité de ses filles.
On peut également constater que « œillet » est très proche du mot œil, on peut supposer que la nature surveille les filles. On peut confirmer cette hypothèse au vers huit avec la personnification de la nature « se penche, et les regarde », le bouquet devient ainsi un personnage du tableau.
Au septième vers, le poète nous transmet une certaine peur « agité », il nous fait part de la peur de la mort de ses filles « urne de marbre », ces termes peuvent représenté une tombe. Au vers neuf, l'auteur reparlera de ses peurs « frissonne ».
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