Lecture analytique d'Automne Malade, Apollinaire.
Fiche de lecture : Lecture analytique d'Automne Malade, Apollinaire.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar altopy13 • 9 Novembre 2016 • Fiche de lecture • 569 Mots (3 Pages) • 4 168 Vues
Lecture analytique : Automne malade
Comment Apollinaire évoque-t-il l l’automne ?
- Un tableau automnal
Visuel : « roserai, vergers, lisières lointaines » alliance des contraste, pers. Surnat ; menace : éperviers Couleur doré, blancheurs, vertes
Auditifs : ouragan, le brame, les rumeurs
- La personnification de l’automne
Malade, tutoiement, apostrophe et invocation
Pauvre automne ô saison, les rumeurs
Vent et fort qui pleurent
- Une saison mentale
Proximité affective adoré/aime, saison des paradoxes. Perte thème romantiques, écoulement.
Pour Apollinaire, l’automne est sa saison mentale (richesse paradoxale, et mort de la nature). L’automne→ un excès de richesse. Présentation d’Alcools, Situation d’automne malade.
Poème hétérométrique, quelques échos «é et aies » ; « plane, naine » et dans la dernière strophe quelque rimes. Poème qui s’inscrit dans la modernité avec « l’idée d’un calligramme » en fin de poème.
Personnification de la saison par « automne malade et adoré » avec « adoré » comme participe passé. Contradiction avec « malade et adoré » et « doré » qui contraste avec la « pâle blancheur du malade » + assonance avec malade et adoré pour relier les deux.
Allitération en « r » qui souligne la fin brutale de l’automne avec « Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies » Ton « prophétique » qui prédit l’avenir « Tu mourras » et le « Tu » intimité entre le poète et la saison.
« Quand il aura neigé » futur antérieur, envisagé comme déjà accomplie. Vers en 6 syllabes→ classique. « Dans les vergers » → fin de l’automne,.
« Pauvre automne »→ registre pathétique qui montre toute l’empathie du poète pour cette saison. « Meurs en blancheur et en richesse » → impératif, donner une connotation positive à la mort, souhait à l’automne d’une belle mort. La parole du poète à un pouvoir de création. La Parole du poète est assignant, énoncer performatif→La parole donne l’action. Dieu est l’action. « De neige et de fruits mûrs » « neige »→ blancheur, fruits→ richesse. Le passage du concret, à l’abstrait « Blancheur et neige » ; « fruit murs et richesse » A. rapproche les contrastes entre l’automne et l’hiver→ richesse et mort.
Menace de la mort par les éperviers→ « Des éperviers planent ». « Aux lisières lointaines ; les cerfs ont bramé » → ambiance romantiques, sonore, recherche de l’amour.
Dans la première strophe→ intimité poète saison ; 2iem strophes→ tableaux qui se dessine. 3 iem strophe → retour intimité poète saison.
« ô » invocation de la saison et personnification. « Que j’aime tes rumeurs » ambiance sonore avec l’ouragan, les cerfs qui brament… L’automne à une voix. « Rumeur » de la mort qui arrive. « Les fruits tombant sans qu’on les cueille » perte des richesses « le vent et la forêt qui pleurent » Personnification du vent et de la forêt, les larmes symbolisé par les fruits, les feuilles ; Pleurer→ associer à un cod « Toutes leurs lar/mes en auto/mne feuille à feuille » Trimètre romantique qui prolonge la syllabe précédente. Sonorités liquides qui renforcent les larmes de la forêt.
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