Le Corbusier
Recherche de Documents : Le Corbusier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evanou • 17 Mai 2015 • 1 485 Mots (6 Pages) • 799 Vues
Biographie de Charles-Édouard Jeanneret-Gris –
Sous le pseudonyme
Le Corbusier
Charles-Édouard Jeanneret-Gris sous son pseudonyme Le Corbusier, est un célèbre architecte et urbaniste français d'origine suisse, naturalisé français en 1930. Il est né à La Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel le 6 octobre 1887. Fils de Georges Édouard Jeanneret, graveur et émailleur de montres, et de Marie Charlotte Amélie Jeanneret-Perret, musicienne.
Sa formation
En 1900, Charles-Édouard entame une formation de graveur-ciseleur à l'école d'art de La Chaux-de-Fonds dans le Jura suisse. Il suit les traces de son père, émailleur dans l'industrie horlogère jurassienne, en particulier la confection de montres et des boitiers qui les protègent. L'élève-artisan réalise sa première gravure à quinze ans, obtenant une première récompense à l'exposition des arts décoratifs de Turin en 1902. Mais l'évolution catastrophique de sa vue – il ne voit que d'un œil – ne lui permet plus d'envisager la poursuite de cette formation, encore moins d'espérer faire carrière. Charles-Édouard désire devenir artiste peintre. Le professeur de dessin, directeur de l'école, Charles L'Eplattenier, émule de l'Art nouveau, l'accueille dans son cours de dessin d'art, mais, ne percevant pas son talent, le dirige vers l'architecture et la décoration en 1904.
Dès 1909, au terme d'un voyage de fin d'étude en Italie, en Autriche, avec retour par l'Allemagne du Sud et la France de l'Est, il visite Paris et rencontre Eugène Grasset, architecte spécialiste de la décoration dont le livre a constitué la base de sa formation d'architecte-décorateur (il n'en a pourtant pas le diplôme). Sur les conseils d'Eugène Grasset, il apprend les premiers rudiments du dessin technique concernant l'architecture en béton armé en travaillant quelques mois à Paris comme dessinateur chez les frères Perret, industriel du bâtiment spécialisé dans des constructions techniques en France.
Son grand voyage :
En mai 1911 il entame un grand voyage qui va être source d'inspiration pour lui, tantôt à pied, tantôt en voiture, tantôt en train, tantôt en bateau : Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, Athènes vont inspirer sa philosophie. Tout particulièrement il est captivé par les maisons traditionnelles de Roumanie et de Bulgarie, les formes architecturales d'Istanbul, les ruines blanches de l'Acropole, la conception des monastères perchés du nord de la Grèce, en particulier du mont Athos où il passera 21 jours. . Il décide de rentrer en revoyant l'Italie qu'il apprécie depuis son premier voyage, Pise, Florence, le monastère d'Ema en Toscane et nombre de villes chargées d'histoire et d'œuvres d'art en Italie. Durant ce voyage, il rempli 6 carnets qu'il va illustrer de croquis, de dessins, de notes et d’une centaine de photos, dont il se resservira un grand nombre de fois pour ses réalisations futures.
En voici des exemples de dessins et de photos trouver dans :
La naissance du Corbusier
Dès son retour de voyage et en 1917 le jeune architecte végétant sans véritable clientèle, rêve de participer à la reconstruction de la France dont il anticipe la victoire. Il a des projets plein la tête, pour (re)construire en série et à faibles coûts dans un grand pays. Dès qu'il le peut, l'apprenti architecte presque trentenaire, artiste dans l'âme, fasciné par les machines et la vitesse, s'engage à transférer son petit cabinet d'architecte à Paris. il ouvre son propre atelier d'architecture. Le Corbusier (qui est une adaptation du nom de son ancêtre du côté maternel « Lecorbésier ») est le pseudonyme qu'il va choisir dès 1920 pour une de ses publications littéraires dans la revue L'Esprit Nouveau.
En 1922, la venue à Paris de son cousin, le jeune architecte et futur designer Pierre Jeanneret lui permet de trouver un solide associé pour relancer son activité d'architecte. Les deux cousins suisses installent leur agence commune au premier étage dans un long couloir de 50 mètres, soustrait à la partie supérieure d'un ancien vaste cloître d'un couvent jésuite, c'est l'atelier - 35 rue de Sèvres.
En 1930, Charles-Édouard Jeanneret demande et obtient la nationalité française, faisant inscrire sur son passeport la profession d'homme de lettres. Il épouse Yvonne Gallis, ancien mannequin monégasque née le 1er janvier 1892. Le couple aménage en 1933 au dernier étage d'un immeuble d'appartements construit par le cabinet Le Corbusier rue Jacob. Yvonne, sa femme d'origine méditerranéenne, généreuse et joyeusement humaniste, a beaucoup influencé Charles-Édouard.
En parallèle de ses réalisations il met en place des projets parfois controversés, comme le Plan Voisin : Un réaménagement de la ville de Paris passant par la destruction de nombreuses habitations le long des quais. Afin d'y construire des immeubles de type gratte-ciel. Un grand nombre de ses projets vont être critiqués en raison de sa réflexion sur la concentration urbaine. Pendant la guerre il finit par fermer son atelier et déménager pour rejoindre les Pyrénées. Il va ensuite s'installer à Vichy. Après la guerre il entame la construction de la Cité radieuse de Marseille, une révolution particulière dans la conception architecturale des résidences d'habitations. Il s'agit d'un immeuble d'habitation sous la forme d'un parallélépipède sur pilotis (en forme de piètements évasés à l'aspect rugueux), qui constitue une innovation importante dans la conception
...