Quelle responsabilité est remise en cause en cas d’erreur d’administration médicamenteuse ?

Description

Mon stage ce passe en Hépato Gastro-entérologie a l’hopital l’unité se compose de 3 secteurs avec environ 10 patients par secteur avec 1 infirmières et 1 aide soignante par secteur de jour et 1 infirmiere pour 1 secteur et demi la nuit, cela se passe lors de mes semaines de nuit je devais faire 5 nuit étaler sur 2 semaines lors de ma 3 eme nuit de ma première semaine, nous commençons le second tour de la nuit a 00H30 l’infirmière me demande d’apporter le traitement M.B qui était une poche de paracetamol a passée en IV (perfalgan) (autonomie) avec la fatigue et en voulant être trop rapide et efficace je me trompe de chambre, réalisant mon erreur rapidement j’ai pu administrer le perfalgan au bon patient après cette acte je me suis poser plusieurs question

Questionnement

Qu’elle responsabilité est remise en cause en cas d’erreur d’administration médicamenteuse ?

Sommes-nous moins attentifs la nuit avec la fatigue en stage ?

Quels auraient pu etre les conséquences si j’administrait le perfalgan au mauvais patient  ?

Erreur médicamenteuse et responsabilité

 La responsabilité c’est répon « dre, etre garant de ses propres actions et/ou de celle des personnes dont il a en charge. » Etre responsable c’est se reconnaitre auteur de ses actes et d’être reconnu comme tel et en accepter les conséquences.

Pour que la responsabilité soit engagée il faut 3 éléments : une faute commise, qu’il y est un préjudice pour le patient et qu’il y est un lien entre la faute et le préjudice.

L’élève IDE sont en stage sous la responsabilité de l’école, de l’établissement qui l’accueil durant son stage ainsi que de l’IDE qui l’encadre ce jour-là et l’IDE surveillante.

Lorsque les tâches accomplis par l’élève étudiant sont dans le champ de compétence acquise par celui-ci, il y a seulement la responsabilité de l’étudiant qui est retenue.

« L’erreur médicamenteuse est définie comme un écart par rapport à ce qui aurait dû être fait au cours de la prise en charge thérapeutique médicamenteuse du patient. » Elle est caractérisée par les produits de santé impliqué, la nature de l’erreur, le niveau de réalisation de l’erreur, la gravité constatée, s’il y a un risque et selon l’étape initiale de survenue de l’erreur.

L’erreur médicamenteuse est à distingué des effets indésirables provoqué par l’administration d’un médicament, cela relève de la pharmacovigilance.

Selon le rapport de l’ANSM publié en 2009 plus de la moitié des erreurs médicamenteuses concerne une erreur d’administration (produit erroné, ou erreur de posologie ou de dosage).

Lorsque les erreurs d’administration sont avérées, elles doivent etre signalées sur le portail des signalements des évènements indésirables du ministère de la santé. Cela dans le but de permettre la mise en place d’actions correctives si besoin.

Le travail de nuit

Beaucoup de professionnel de santé réalise des gardes de nuit.

L’organisme à un rythme circadien, il est programmé avec des horloges internes qui agissent sur de nombreuses activité de notre corps (sécrétion hormones, prise de repas et l’alternance jour/nuit).

Selon une enquête publiée par la Dares, 42% des infirmiers travaillent de nuit. Si ce rythme présente des avantages salariaux, il rend aussi les conditions de travail beaucoup plus difficiles. Les IDE se placent en 3ème position comptant le plus de travailleurs de nuit derrière les conducteurs de véhicule et les policiers ou pompiers.

Le travail de nuit n’est pas sans risque sur la santé. Il a été reconnu que les conditions de travail la nuit sont nettement plus difficile et sont plus pénible au niveau physique car le corps et plus fatigué

...