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Présentation de la MAS (maison d’accueil spécialisée)

Rapport de stage : Présentation de la MAS (maison d’accueil spécialisée). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2024  •  Rapport de stage  •  3 053 Mots (13 Pages)  •  17 Vues

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Présentation du service 

La MAS (maison d’accueil spécialisée) est une structure médico-sociale qui accueille des adultes en situation de polyhandicap et/ou souffrant de déficiences intellectuelles et/ou physiques. Ils sont atteints des différentes pathologies (encéphalopathie, épilepsie, autisme, etc.) et des troubles associés. Les objectifs principaux du lieu de vie sont :

  • Accueillir les adultes en situation de dépendance et vulnérabilité dans le respect de sa dignité, de sa sécurité, de l’intimité et de sa vie privée ;
  • Répondre aux besoins fondamentaux des adultes en situation d’handicap en proposant un accompagnement de proximité adapté ;
  • Développer et améliorer leurs potentialités et leurs acquis en préservant leur autonomie par des activités socio et psychoéducatives ;
  • Favoriser leur participation et insertion à la vie sociale, culturelle et sportive par des activités adaptées ;
  • Veiller au maintien du lien avec leur entourage familial ;
  • Assurer un accompagnement médical coordonné garantissant la continuité et qualité des soins dispensés, en adéquation avec ses pathologies ;
  • Porter attention à toute expression verbale et non verbale d’une souffrance physique et psychique ;

Cette structure est composée de 5 maisons individuelles adaptées à l’accueil des adultes en situation de handicap. Actuellement la MAS héberge 51 résidents en régime interne (10 à 11 résidents par maison) et 10 résidents en accueil de jour (du lundi au vendredi).  

L’organisation du lieu de vie est prévue selon une sectorisation durant la journée. L’équipe du matin est généralement composée par 2 infirmières (une infirmière qui prend en soin les résidents de 3 maisons de la structure ; et la deuxième infirmière qui prend en soin les résidents des 2 autres maisons internes et aussi l’accueil de jour), 3 accompagnants (aide-soignant et/ou aide médico-psychologique) et une maitresse de maison pour chaque maison. L’équipe de l’après-midi est également composée par 2 infirmières et 2 accompagnants. L’équipe de nuit est constituée par 2 aides-soignantes. La MAS est composée également par les médecins (généraliste et psychiatre)[1], le directeur, la cadre de santé et la cadre éducative, la psychologue, l’ergothérapeute, les éducateurs, les kinésithérapeutes libéraux, la psychomotricienne, la diététicienne, les secrétaires et d’autres partenariats (coiffeur, podologue, associations, animateurs, restauration, entre autres).

La situation se passe avec Mr. B. Monsieur B., 55 ans qui est arrivé dans la structure depuis le 09 septembre 2019 pour déficience intellectuelle moyenne avec épilepsie non stabilisé. A ce jour, Mr. B fait une crise d’épilepsie au moment du repas du soir qui dure plus de 3 minutes. La situation avec le résident m’a fait poser beaucoup des questions sur la gestion du stress et l’insécurité pendant une situation d’urgence et de comment réagir.

Description de la situation

Ce jour-là Monsieur B qui se trouve à la salle à manger de sa maison commence à faire une crise d’épilepsie. Je me trouve dans l’infirmerie et je l’écoute. Alors je me dirige vers l’infirmerie et je prends le matériel pour surveiller ses paramètres vitaux.

J’arrive où se situe Mr. B et je m’installe à côté de lui. Monsieur B. se trouve dans la salle à manger, il est sur son fauteuil roulant avec une ceinture de sécurité (éviter des chutes pendant ses crises). Mr. B présente une agitation avec des secousses des membres, de la tête, ses yeux qui révulsent accompagnés des cris. J’observe sa crise en essayant de le rassurer en lui parlant, et ainsi vérifier son état de conscience. Il passe 3 minutes et je sais qu’il faut faire le protocole épilepsie. A ce moment j’ai tout le protocole en tête et tout ce que je dois faire dans le cas de monsieur B. mais le stress m’a empêché d’agir vite. L’IDE arrive à côté de nous et me guide en disant ‘Tania qu’est-ce qu’on doit faire ?’, je lui réponds ‘le protocole Rivotril ‘.  

Elle me dirige dans la procédure de gestion d’urgence, en voyant que le stress me consomme. Elle me dit de ramener Mr. B dans sa chambre, qu’elle avait avec elle tout le matériel d’urgence d’épilepsie. Je ramène Mr. B., elle me demande d’être plus vite, car c’est une urgence. Quand nous sommes dans la chambre, je commence à préparer l’injection de Rivotril, tandis que l’IDE reste à côté de Mr B. Stressé par la situation et avec peur de commettre des fautes d’hygiène, je prépare l’injection dans un espace limité, dans un petit côté de la tablette de Monsieur B. Je n’ai pas pensé à tout enlever et j’ai tout installé dans le côté où il n’avait rien dessus. Je me sens trembler car je veux la faire au plus vite, mais le stress ne me laisse pas.

En voyant ma difficulté l’IDE vient m’aider et me dis que dans cette situation il faut réagir au plus vite et de faire très attention à la constitution du produit (quand je prélève le produit du petit flacon, avant de faire la purge il faut vérifier s’il y a encore du produit dans l’aiguille ; il fallait faire le retour et je ne l’ai pas fait).

Elle me guide dans le geste et je me sens plus rassuré, car je ne veux pas commettre des erreurs.

Ensuite je dois administre l’injection dans la cuisse de Mr. B en IM car impossibilité de l’installer au lit. Je désinfecte, je préviens (qui commence à prendre conscience) et je pique Mr. B. Je fais le retour veineux (afin de voir que je ne pique pas dans un vaisseau) et j’injecte le produit doucement (car c’est douloureux). Cependant, j’ai oublié de faire le pli cutané afin de vérifier que c’était bien le muscle, l’endroit à piquer. J’ai eu la chance car Mr. B est de corpulence forte, mais si c’était une personne maigre ce ne serait pas pareille ; et pour cette raison l’IDE ne m’a pas empêché de le faire.

Mr B. reprend conscience et je commence à ranger et nettoyer la tablette, quand l’IDE me demande l’heure de l’injection. Je n’ai pas de montre et je fais des calculs mentaux depuis l’heure du constat de la crise (19H40) jusqu’au moment de l’administration et je lui réponds 19H55, à ce qu’elle me répond négativement, non et que l’heure de l’injection c’était 19.51. Elle me répond qu’il faut toujours vérifier l’heure car si je dois appeler le SAMU, ils pourront demander l’heure d’injection et c’est important de donner le bon moment par rapport au délai d’action du traitement et si par exemple d’ils doivent administrer postérieurement d’autres médicaments. L’IDE s’en va et me laisse terminer le soin avec Mr. B.

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