Introduction à la philosophie politique
Fiche : Introduction à la philosophie politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yazid Sami • 16 Mai 2023 • Fiche • 12 611 Mots (51 Pages) • 204 Vues
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Introduction à la philosophie politique
Introduction : qu’est-ce que la philosophie politique ?
Elle est prescriptive, elle assimile des valeurs, différente des sciences politiques qui elle est descriptive. C’est une recherche de l’idéal, qui permettra de rendre les hommes meilleur. Les philosophes sont des fabricants de concept.
Il faut attendre -6000 -4000 an avant notre ère, avant de voir apparaître les premières civilisations, plus particulièrement dans l’Irak avec l’apparition de citer des zones extrêmement fertile comme en Anatolie, populations sumérienne. Vient donc le début des structure hiérarchique de ce fait. La sédentarisation amène la division sociale et sexuelle du travail (en Mésaupotamie)
On trouve une quinzaine de citer États le long du tigre et de l’Euphrate qui s’élargissent. La cité de l’Agash exploite, 2000 km² de terres agricoles, elle rassemble 25 petits villages, c’est donc le premier État sumériens. La politique démarre vers cette époque.
Science politique VS philosophie politique :
Philo politique : elle ne s’ interroge pas sur les causes des phénomènes politiques, mais bien sur leur finalité. Son raisonnement est avant tout final et compréhensif. Cela relève donc d’une démarche compréhensive.
Science politique : elle interroge les conditions d’exercice du pouvoir d’un point de vue causale. En tant que science naturelle, elle recherche les causes qui sont à l’origine des phénomène politique. Cela relève donc d’une finalité explicative.
Athènes au Ve siècle, berceau de la philosophie politique. On distingue la philosophie présocratique avant Socrate, au VI siècle avec Pythagore, Thalès, Euclide, puis la philosophie classique ou socratique avec aussi Platon et Aristote, Socrate au V et IV siècle, et la philosophie hellénistique qui s’est développé au contact de Rome, au IV - I siècle avec Épicure, les stoïciens, les sceptiques, Zénon.
Socrate, s’oppose au sophistes, il va développé le concept de « maïeutique » qui est l’art d’extraire les informations.
Il y a deux questions fondamentales concernant sa philosophie politique. La première est la question de l’ordre politique et sa conciliation avec la raison. Quelle est la meilleure forme d’organisation politique qu’il est possible de penser ?
La deuxième est le rapport entre l’ordre politique et le philosophe lui-même. Quelles sont les relations entre la théorie et la pratique en politique ?
Quel est le but de la philosophie politique ? C’est comprendre la relation entre le naturel et le conventionnelle et entre la raison et la convention.
Cours 2 - S2
Séance 2 : traditions politiques, antiques au sein de la philosophie grecque
Au V siècle avant Jésus-Christ, née la philosophie qui est donc d’abord athénienne. Il y a 2 règles classiques : l’égalité de chaque citoyens devant la loi. C’est l’Isonomie. Et ensuite le fait que chaque citoyen a un temps équitable de parole à l’assemblée qui est l’Isegoria.
(Le régime spartiate est une oligarchie = gouvernent de la masse par une élite -> pouvoir exécutif).
Sophistes : « Sur toutes choses on peut faire deux affirmations exactement contraire » Protagoras.
Le sophisme se caractérise par sa capacité à convaincre dans la connaissance.
Platon : obsédé par la justice. La justice dans la citée permet la justice de l’Homme. La politique est donc une valeur éducative. L’idée fondamentale qui traverse toute la philosophie politique de Platon est que, pour obtenir une cité bonne et juste, il faut éduquer l’homme au bien et à la justice. C’est donc seulement par une révolution intérieure radicale de l’homme qu’il sera possible d’atteindre une vie politique idéale et harmonieuse.
L’ordre idéale de la citée platonicienne :
Trois classes de la citée :
- Rois / philosophes
- Soldats
- Producteur / paysans
Les trois parties de l’âme :
- Raison (nous)
- Coeur (thumos)
- Désir ( epithumia)
Aristote : « L’homme est un animal politique par nature ».
Deux justices selon Aristote :
1/ La justice distributive :
- C’est celle que l’on convoque lorsqu’il s’agit de répartir équitablement les honneurs ou encore les richesses dans la cité. Elle repose sur une égalité proportionnelle : il ne s’agit pas de donner à tout le monde les mêmes richesses ou les mêmes honneurs mais bien de les répartir en fonction du mérite de chacun (c’est un peu ce principe qui s’applique lorsque l’on doit payer ses impôts).
2/ La justice corrective :
- Cette deuxième forme de justice intervient dans les transactions privées, volontaires ou involontaires, et est nommée justice corrective. Elle en s’établie plus selon une logique proportionnée mais plutôt arithmétique. Elle se rapproche fortement en un sens de la justice pénale en ce qu’elle cherche à soumettre chaque individu, fautif ou victime, au même cadre législatif
Thucydide : « En ce qui concerne la bonne volonté du divin, nous ne supposons pas non plus qu’elle nous manquera. Car, tant en ce qui concerne le divin que les espoirs de hommes, nous ne prétendons comme notre droit ni ne faisons rien qui ne soit conforme à la croyance des hommes. Car nous pensons, en nous fondant sur l’opinion, au sujet du divin, et en nous fondant sur l’évidence d’une contrainte permanente de la nature, au sujet des choses humaines, que, à chaque fois que des hommes ont la puissance, ils gouvernent » Guerre du Péloponnèse, V-105.
Cours 3 - S2
Séance 3 : la tradition politique au sein de la philosophie romaine
—> Les institutions de la république romaine :
La République romaine était un système politique complexe qui comprenait plusieurs institutions importantes. Voici une brève explication de certaines des institutions clés de la République romaine :
- Le Sénat : Le Sénat était le principal organe législatif et politique de la République romaine. Il était composé de sénateurs, qui étaient des hommes âgés et influents issus des familles patriciennes. Le Sénat avait un rôle consultatif et décisionnel dans les affaires de l'État et jouait un rôle important dans la prise de décision politique.
- Les magistrats : Les magistrats étaient des fonctionnaires élus qui exerçaient le pouvoir exécutif et judiciaire. Il y avait différents types de magistrats, dont les consuls, les préteurs, les édiles et les questeurs. Les consuls étaient les magistrats les plus élevés et les plus puissants, élus chaque année pour diriger l'État et l'armée.
- Les comices : Les comices étaient des assemblées populaires où les citoyens romains pouvaient voter sur des questions politiques importantes et élire certains magistrats. Il y avait différents types de comices, notamment les comices centuriates, les comices tributes et les conciles plébéiens. Les décisions prises par les comices avaient une influence significative sur la politique et la législation de la République.
- Les tribuns de la plèbe : Les tribuns de la plèbe étaient des représentants élus de la classe plébéienne, qui était composée principalement de citoyens romains non patriciens. Les tribuns avaient le pouvoir de protéger les droits et les intérêts des plébéiens, de proposer des lois et de s'opposer aux actions des magistrats patriciens.
- Les magistrats religieux : La religion jouait un rôle important dans la société romaine, et il y avait des magistrats religieux qui étaient responsables des rituels religieux, des cérémonies et de l'interprétation des signes divins. Les pontifes et les augures étaient parmi les magistrats religieux les plus importants.
Il convient de noter que ces institutions ont évolué au fil du temps et que la République romaine a connu différentes phases et périodes de changement politique. Cependant, ces institutions fournissent une base pour comprendre la structure politique de la République romaine.
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