Enquête criminelles et ADN

ntroduction :

Depuis aussi longtemps que je me rappelle, j’ai toujours été passionnée par la recherche criminelle que ce soit par les séries, les romans policiers, les faits divers ou les documentaires.

C’est par évidence que j’ai élaboré un sujet de grand oral en rapport avec ce sujet qui m’a toujours passionné, et surtout je me suis demandée comment les enquêteurs peuvent retrouver des criminels facilement dans certains cas et dans d’autres il est impossible de déterminer un coupable, c’est pas un secret que la police scientifique utilise l’ADN pour coincer les criminels.

Donc j’ai étudié la question : peut-on considérer l’utilisation de l’ADN pour résoudre des enquêtes criminelles comme une solution miracle?

Et je vais présenter mon étude en deux parties, la première traitant le fait qu’en effet la découverte des prélèvement ADN a révolutionné la recherche criminalistique, et en seconde partie j’expliquerai que même si c’est un grand avancement, son utilisation est très complexe et mène parfois à des erreurs judiciaires.

I/ l’ADN et la génétique ont révolutionné la recherche criminelle.

Dans un premier temps, il est important de soutenir le fait que l’empreinte génétique est découverte accidentellement en 1984 dans une université britannique dans les laboratoires du professeur Jeffreys (Leicester) et est utilisée pour la première fois en 1987 sur une enquête dont qu’on détaillera plus tard, mais pour retenir le principal, la police prélève un échantillon d’ADN sur la scène de crime et souhaite savoir si il correspond au suspect identifié.

La police contacte alors l'équipe de Jeffreys pour analyser les deux échantillons et ce fut un succès, le suspect est bien coupable. C’est ainsi que Colin Pitchfork a été le premier suspect a avoir été trahi par son ADN. Et cette découverte a révolutionné le monde des enquêtes criminelles et a transformé la police scientifique.

Il faut être conscient qu’en 1984, la connaissance de l’ADN est bien moins poussée qu’aujourd’hui et la découverte de l’équipe de Jeffreys est qu’il y a certaines régions de l’ADN qui sont unique à chaque individu, permettant donc d'identifier une quelconque personne.

L’équipe découvre également que la moitié de ces séquences vient du père et l’autre moitié vient de la mère, ce qui permet de prouver le lien de parenté.

Maintenant, après cette découverte, il paraît logique de se poser la question : “Comment est utilisé l’ADN dans la recherche criminelle ?”

Il y a 5 étapes pour réaliser une empreinte génétique, la première étant de prélever des échantillons pouvant contenir de l’ADN, comme par exemple le sperme qui contient beaucoup d’ADN, le sang même si il n’y a pas d’ADN dans les globules rouges, la salive pouvant contenir des cellules buccales, l’urine pouvant contenir des cellules détachées, les ongles, les dents, les sécrétions des oreilles et du nez, des objets qu’on a touchés ou les cheveux et surement encore d’autres, et d’envoyer ces prélèvement au laboratoire de la police scientifique.

La seconde étape est d’extraire l’ADN présent dans l’échantillon pour l’isoler en solution, pour réaliser cette extraction, on commence par faire une lyse cellulaire à 56°C pour casser la membrane des cellules avec des détergents et de la protéinase k, qui vont dénaturer les protéines pour détruire les structures cellulaires et détruire les acides nucléiques qui ont pour but de protéger l’ADN. Lorsque l’ADN est libéré, il est alors purifié et lavé pour retirer les résidus cellulaires.

La troisième étape est d’amplifier l’ADN afin d’en obtenir une quantité suffisante pour l’analyse du profil génétique. On réalise cette amplification grâce à la méthode PCR qui va former un brin d’ADN complémentaire au brin extrait.

La quatrième étape consiste au séquençage de l’ADN grâce à l'électrophorèse capillaire, ce qui va permettre sa lecture lors de la 5ème étape, étant l'interprétation des profils. Pour résumer, les résultats obtenus par électrophorèse capillaire sont restituées sous la forme d’un électrophorégramme.

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