Comment l'évolution permet-elle de comprendre les particularités de l'anatomie humaine ?

Quand l’anatomie révèle son histoire évolutive

 Pb : comment l'évolution permet-elle de comprendre les particularités de l'anatomie humaine ?

Les concepts de biologie évolutive permettent de comprendre que des structures anatomiques, à travers leurs particularités, sont le résultat d’une longue histoire évolutive.

Afin d’imaginer un scénario évolutif où les hommes n’auraient pas de tétons, il faut déjà comprendre leurs présence. Si les hommes ont des tétons, c’est tout simplement à cause du chromosome Y et son retard à se mettre en place. Ce chromosome, responsable de la formation des organes sexuels mâles et de la production d'hormones mâles comme la testostérone, n'est actif qu'après six à huit semaines. En attendant, le chromosome X, à l'origine de la formation des organes sexuels féminins et de la production d'hormones femelles comme les oestrogènes, commande seul le développement de l'embryon, et lance la conception des seins, qui se développent dès la cinquième semaine du stade embryonnaire. Quand le chromosome Y devient fonctionnel chez l'homme, il bloque cette dernière, avec seuls les tétons apparus à ce stade. Ainsi, peu importe que ce soit finalement un garçon ou une fille, dans les deux cas, deux tétons sont créés. Comme l’est expliqué dans le document 1, les mâles de nombreuses espèces de mammifères, comme la souris, sont dénués de tétons, ce qui montre

qu'il ne s'agit pas d'une contrainte de construction insurmontable. ON pourrait donc penser à un scénario évolutif où les hommes n'auraient pas de tétons. or cela n’apporte pas beaucoup d’avantages. En effet, les tétons des hommes pourraient être avantagés par la sélection sexuelle en constituant un caractère ayant une influence dans le choix du partenaire sexuel des femmes. De plus, comme ils sont également inoffensifs, il est beaucoup moins efficace sur le plan évolutif de laisser de côté les tétons chez les hommes. Reprogrammer les gènes et l'évolution du corps pour un seul sexe ne vaut donc tout simplement pas le coup pour une partie du corps qui ne fait rien de mal de toute façon.

Auparavant, nous n’avions pas de cou. Le cerveau était plus proche du cœur. Le nerf laryngé à apparu chez un vertébré ancestral. Chez ce dernier, le nerf passait sous la crosse aortique. Il y a eu un allongement du nerf car le cou est apparu pour séparait le cerveau et le cœur. Il était impossible de modifier évolutivement ce trajet. Le nerf a donc dû s’allongé afin de fournir et d’alimenter le cerveau. Celle évolution était une solution de l’évolution pertinente.

Un autre caractère en cours de régression chez l’homme sont les dents de sagesse. Cette évolution est liée au fait qu’elles ne sont plus utilisées et plus adaptées à la morphologie de la face de l’espèce humaine.

En effet, au cours de notre histoire évolutive récente, la taille de notre mâchoire a diminué, d’où un manque d'espace pour les troisièmes molaires et l'apparition de troubles de la santé bucco-dentaire. 

De plus, le régime alimentaire de l’homme a changé : aujourd’hui, la nourriture est plus molle qu’à l’époque, alors que nos ancêtres avaient besoin de toutes leurs molaires pour mastiquer les aliments durs, comme la viande notamment. Ainsi, les dents de sagesses ne sont plus utiles à l’homme moderne, et de moins en moins d’individus naissent avec : 20 à 25 pour 100 des individus naissent avec au moins une dent de sagesse manquante nous indique le document 3. 

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