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Étonnement sur la société

Dissertation : Étonnement sur la société. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Août 2024  •  Dissertation  •  1 487 Mots (6 Pages)  •  77 Vues

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CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES À CHIBOUGAMAU

INTRODUCTION À LA PHILOSOPHIE

Philosophie et rationalité

340-101-MQ

Formation générale commune

TRAVAIL SUR L’ÉTONNEMENT

REMIS À

JACQUES NADEAU

PAR

Dao Chayer

Groupe : 200160

VENDREDI LE 11 SEPTEMBRE 2015

Depuis des années, voir même des siècles, la société dans laquelle nous vivons nous compare à certains idéaux. Elle demande aux gens de se conformer et d’atteindre cette image, et au final, de tous se ressembler. Cette dernière veut que nous atteignions toutes les qualités qui peuvent faire de nous l’être humain parfait selon leur conception, soit la générosité, la bonté, la beauté, l’intelligence, la foi, etc., mais par-dessus tout : l’ignorance… Celle-ci nous apprend à vivre avec une grande lacune, qui pour eux, devient automatiquement une des plus grandes réjouissances. Puis nous, sans rien dire, nous les laissons entrer dans notre tête. On leur permet d’incruster en nous des valeurs et des croyances sans mot dire. Il s’agit donc pour moi d’un étonnement, d’une surprise. Tant de gens se plaignent des actions de la société, mais ne font rien pour en changer. Cette situation me sidère complètement puisque nous en sommes les sujets principaux. Notre indifférence envers la situation donne aux gouvernants de notre société le pouvoir et le contrôle sur nos vies et nos pensées. Ils ont peut-être le contrôle sur bien des choses, mais est-ce pour autant que nous devons les laisser se jouer de nous? L’absence d’intérêt de la civilisation face à la situation m’étonne. Regardez autour de vous et vous verrez des êtres humains qui cherchent tous à se ressembler. Il en est ainsi puisque les gens à la tête de la société nous considèrent comme étant des marionnettes à leur service. En nous observant bien, l’aspect d’un chevalier qui se bat pour son roi reflète exactement ce que nous sommes aux yeux de ceux qui dirigent. Nous sommes que des esclaves qui avons pour but de servir et réaliser les demandes des dirigeants. Pour comprendre davantage, il suffit de se référer aux analogies suivantes : des fascinateurs qui charment leur public afin de les endormir sous leurs propres yeux, ou encore, à des magiciens qui tentent de nous faire croire à la magie. Ces deux derniers sont en fait payés pour nous aveugler et nous laisser sans voix. D’ailleurs, Daniel Desbiens, écrivain québécois, évoque : «L'Homme est un être hypnotisé par l'existence ; par la société et ses futilités.»1. Ignorants, nous payons pour des illusions et pour quelque chose d’inexistant. À bien y réfléchir, on leur donne de notre argent pour qu’eux puissent se nourrir, se vêtir, s’abriter et s’épanouir. Ne voyez-vous pas la ressemblance marquante entre la société et ces artistes? On nous fait payer pour subvenir à leurs besoins. Au final, c’est grâce à la civilisation qu’ils parviennent à s’enrichir et se développer. Au fond, notre richesse devient la leur très rapidement. On se donne corps et âme, que ce soit dans nos études, notre travail, nos projets, nos rêves, mais tout nous est repris aussitôt. Ce qui laisse croire que l’homme d’affaires Hugues Jarreault aurait bien pensé ses mots en disant que dans une société il n’y a ni homme ni femme; il n’y a que des travailleurs2. Faut-il lui donner raison ou lui montrer qu’il a tort? Quand même bien que plusieurs centaines de personnes essaieraient de lui prouver le contraire, une cause est dure à défendre lorsque toutes les raisons nous laissent voir le contraire. Nous sommes littéralement dominés par les dirigeants et nous font vivre selon leurs propres lois. Si l’un d’entre nous ose si opposer, une sanction est donnée à ce dernier pour lui rappeler qui est à la tête. Ils surveillent tous nos faits et gestes. Qu’on en dise ce que l’on voudra, ils auront toujours le dernier mot, car ils possèdent ce que nous ne possédons pas, soit le pouvoir de la parole, le pouvoir d’être écouté, mais non seulement d’être entendu et compris. Bref, prenez le temps de vous arrêter quelques secondes et d’observer le monde autour de vous. Peut-être remarquerez-vous enfin des cordes qui tirent et manipulent les êtres qui se trouvent devant vous? Des cordes pourtant là depuis toujours, mais que personnes n’arrivent à percevoir par mon grand __________________________

 http://www3.sympatico.ca/daniel.desbiens2/page3.html

2 http://www.linternaute.com/citation/26319/dans-une-societe-il-n-y-a-ni-homme--ni-femme---hugues-jarreault/

étonnement. Nous sommes comme des marionnettes à la merci de son marionnettiste et c’’est en y pensant bien que l’on s’en rend compte, mais l’ensemble des moyens dont dispose une société (police, lois, règles, code de la route, code civil, etc.) permet d’assurer la cohésion social, et par le fait même, d’éviter l’anarchie. On ne peut se détacher de la civilisation. Il est difficile, voir même impossible, de ne pas se conformer à la société pour la simple raison que si nous ne faisons pas ce que la société attend de nous, nous sortons du lot et devenons des marginaux. En fait, on juge qu’un individu est marginal lorsqu’il fonctionne en dehors des normes ou des valeurs reconnues par cette dernière. Par exemple, un individu qui croit que l'école est inutile et abandonne ces cours, se retrouve inévitablement en dehors de la société car il ne pourra avoir un bon travail plus tard. Donc, inconsciemment, on veut aller à l'école. Or, même si on voudrait ne pas y aller, on en paiera le prix tôt ou tard. C’est ce que la société a réussi à faire par la manipulation. Elle parvient à garder l’équilibre. Alors, lorsque vous marcherez dans les rues, remarquez et regardez-vous de la tête aux pieds, regardez ce qui vous habille et ce qui vous décors. Que remarquez-vous dans un ensemble général? Nous faisons partie d’une société de consommation qui encourage bêtement la production, donc les dépenses et la croissance des capitaux des fabricants qui eux déboursent des frais afin de pouvoir produire. Une fois de plus, à qui va cet argent?  La société s’enrichie sans cesse sous nos yeux. Est-ce pour autant si normal de se comporter de la sorte? Au fil du temps, ils se sont permis de nous aveugler par de belles promesses non tenues, de nous clouer les pieds dans le béton, de nous coudre la bouche et de remplir notre cerveau de fausses vérités. On profite de nous en mettant l’accent sur nos faiblesses. On a créé l’humain afin qu’il est la foi. Pour certains, on considère ça comme une qualité très rare qu’on retrouve chez une personne, mais au contraire, la confiance, l’ignorance, sont des défauts de l’humain conçus pour qu’on puisse mieux profiter de lui. Ce qui transforme mon étonnement en un autre étonnement. On caractérise nos inaptitudes par le mot défaut et nos aptitudes par le mot qualité. Par contre, pouvons-nous vraiment affirmer que les défauts représentent quelque chose de négatif et que les qualités, quelque chose de positif? En fait, tout est question de relativité et de perception, ce qu’un individu considère négatif put être considéré positif par un autre. Qui peut affirmer, sans l’ombre d’un doute, que d’avoir la foi s’agit bien d’une qualité? Comme mentionné plus haut, nous sommes des êtres de foi et accordons notre confiance à qui bon semble le mérité. N’est-ce pas déjà là un défaut d’accorder notre confiance si facilement à une personne qui nous paraît honnête et juste? Puisque jusqu’à preuve du contraire, l’apparence est trompeuse. On ose se fier sur nos pensées alors que nous nous remettons sans cesse en question. Or, il serait ridicule de ne pas mettre en doute le fond réel de ces personnes. En effet, la confiance s'établit sur une croyance aveugle, mais sans être pour autant de la naïveté. L’humain est en fait un être vulnérable qui est facile à berner. Cependant, n’était-ce pas ce que Dieu voulu en créant la race humaine? Des êtres vivants ayant foi en ses pairs. Puisque sans une minime confiance accordée par l’individu, nous passerions la plupart de notre temps à douter et se questionner. C’est de là que ressortirais un sentiment de méfiance et de recule envers tout le monde, donc vivre en solitude et retiré du monde extérieur. Nous affirmons sans cesse que la confiance est la base de toute relation humaine. On pense notamment à l’amour, l’amitié, la paix entre des nations, les ententes commerciales, etc. En conséquence, sans confiance, l’amour et l’amitié existeraient-ils? Ou du moins, les percevraient-ont de la même manière et leur accorderions-nous la même importance qu’à l’heure actuelle? Puis, momentanément, les questions se bousculeront dans votre tête et les réponses sauront vous faire réfléchir. Vous vous demanderez alors comment les gouvernants ont réussi à établir un système tel qu’il est présentement. Nul ne saura vous répondre véritablement, car la vérité c’est qu’elle n’existe pas. Nous sommes issus d’un monde où  l’ignorance domine largement et où la confiance d’autrui est imprégnée dès la naissance.  Inconsciemment, tous finissent par se conformer aux normes de la société, et ce, sans le vouloir nécessairement. Et si cela faisait partie des étapes inévitables de la vie?

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