Machiavel, "Le Prince"
Commentaire d'oeuvre : Machiavel, "Le Prince". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nono.mgr • 25 Février 2023 • Commentaire d'oeuvre • 2 230 Mots (9 Pages) • 335 Vues
terminale
PHILOSOPHIE
Le Prince, Machiavel
Chapitre I
question n°1: Classification des États selon Machiavel[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6][pic 7][pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12][pic 13]
Chapitre II
question n°2 : Le traité a pour objectif d’analyser la conduite et le règne des princes dans les différentes principautés. Les princes héréditaires a plus de facilités à maintenir un traité car il leurs suffit de « ne point outre passé les bornes posée par ses ancêtres » et de « temporiser les événements ».
Chapitre III
question n°3 : Selon Machiavel, il est fondamental d’avoir, dans une monarchie nouvelle mixte, le soutien des habitants lorsque l’on conquiert un pays. Mais cette condition nécessaire est rarement suffisante pour se maintenir au pouvoir. Machiavel introduit alors une notion importante, celle de proximité culturelle du territoire conquis, qu’elle soit de langue, de nation, d’institutions ou de coutumes.
question n°4 : Machiavel propose trois « remèdes » pour aider le nouveau prince à surmonter les difficultés qui émergeraient. Le premier et le plus important selon lui est que le nouveau prince s’installe dans le royaume conquis. Cela lui permettra d’identifier plus aisément les troubles et donc de les gérer rapidement mais également d’être plus proche de la population et par là réussir à être aimé ou craint, ces deux sentiments aidant au maintien au pouvoir. Le second « remède » est l’établissement de colonies qu’il oppose au maintien de troupes. En effet, le maintien de troupes est onéreux et oblige à ponctionner fortement le territoire pour financer l’opération, ce qui induit de forts ressentiments de la part des populations qui rapidement deviennent hostiles au conquérant. En revanche, l’établissement de colonies est un procédé plus efficace car il ne fait du tort qu’à une partie limitée de la population (souvent dispersée et pauvre), laissant la majeure partie heureuse d’avoir pu conserver ses biens mais également dans une crainte permanente de les perdre si elle devait mal agir. Enfin, Machiavel souligne l’importance pour le prince conquérant d’avoir une politique qui ne se limite pas à son territoire nouvellement conquis mais inclut également son nouveau voisinage. Il doit pouvoir être le défenseur des voisins les plus faibles, s’évertuer à réduire la puissance des autres et tout faire pour éviter l’arrivée dans son voisinage d’un étranger puissant, lequel sera souvent introduit par des mécontents de la politique du prince. question n°5 : Aux Romains Machiavel oppose les Français, et leur roi Louis XII, qui prirent la Lombardie à la demande des Vénitiens mais furent incapables de s’y maintenir pour, selon Machiavel, n’avoir respecté aucune de ses prescriptions et notamment son troisième « remède ». En effet, en ayant laissé grandir la puissance de l’Espagne et de l’Église pour essayer de maintenir ses conquêtes en Italie, la France a fini par les perdre à leur profit.
Chapitre IV
question n°6 : Lorsqu’un État est facile à conquérir mais difficile a gouverner c’est que l’État en question est dirigée par un roi et des barons hostiles ou il est simple de retourner le peuple contre eux. Il reste néanmoins plus difficile de le gouverner car ils reste dans une partie du peuple les seigneurs à satisfaire.
Lorsqu’un État est difficile à conquérir mais facile à gouverner c’est que l’Etat est dirigé par un prince qui a pour peuple des esclaves et qu’il est donc difficile de trouver des alliés auprès de ses esclaves. Mais la gouvernance de se pays est plus facile car après l’élimination du prince qui était à la tête de l’état en question, plus personne détient le pouvoir et ne peut empêcher le conquérant à prendre le pouvoir de l’état.
Chapitre V
question n°7 : Un État Républicain est un danger plus grand pour la conservation de l’état car la population que l’on retrouve dans ces régimes ont vécu libre et si un conquérant décide de prendre le pouvoir pour imposé ses lois au peuple de ces états alors il y a un grand risque de soulèvement de la part de la population. Tandis que dans les états monarchiques, le peuple est habitué à être gouverné par un roi qui impose ses lois et ne peuvent connaître la soif de liberté qu’ont les peuples des états républicains, donc aucun risque de soulèvement.
Chapitre VI
question n°8 : Il est difficile pour un état d’instaurer des nouvelles institutions car il faut tout d’abord disposer de moyens financiers puis il faut faire accepter les nouvelles institutions qu’on souhaite mettre en place à la population, ce qui est plus difficile, car la population a confiance à leurs anciennes institutions et ne veulent pas de nouvelles car ils ont pas confiance et ne sont pas habitués aux changements soudains.
Chapitre VII
question n°9 : César Borgia est le seul homme en Italie qui, pour Machiavel, incarne la presque totalité des qualités qu’il attend d’un prince. D’abord parce qu’il est efficace et rapide dans ses prises de décision. César Borgia ne dit pas toujours ce qu’il fait mais il fait toujours ce qu’il dit. Machiavel est également fasciné par la manière dont le duc use de la cruauté avec l’aide de la manipulation et de la ruse. Il se sert de l’argent pour atteindre les gens et pour par la suite pouvoir mieux les contrôler. Tout cela fait partie de la notion de machiavélisme.
Chapitre VIII
question n°10 : Machiavel nous décrit par deux exemples cette manière de devenir prince.
-L'auteur nous explique que pour pouvoir rester au pouvoir en prenant le trône par la voie néfaste, le dirigeant doit commettre tous ces crimes en une fois. En effet, le peuple ne peut pas suivre un prince qui commet des crimes continus.
- Lorsqu'un citoyen privé à la faveur des autres citoyens qui le proclame prince
question n°11 : Le bon usage de la cruauté est lorsque l’on se sert de la cruauté qu’une seule fois afin d’atteindre le pouvoir plus rapidement dans le but d’être plus obligé de refaire usage de la cruauté.
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