Les limites de la science

La science doit-elle toujours repousser ses limites ?

        La science est un mode de connaissance. À la différence du mythe, de la magie ou de la religion, elle représente pour nous un modèle de rigueur et une méthode de recherche de la vérité. Opposée à l’opinion, voire à la sensation( la doxa initiée par Socrate). La science désigne toute connaissance rationnelle obtenue par démonstration ou par observation et vérification. Suivant qu’elle précède l’expérience ou qu’elle parte d’elle. La science cherche donc d’abord à savoir plutôt qu’à croire. Mais celle-ci comme toute chose possède des limites, c’est ce que l’on ne doit pas franchir ;la catégorie de l’interdit moral ou légal.

Nous verrons d’abord la limite humaine, ou limite de la connaissance humaine puis nous verrons la limite morale de la science.

        La science est par définition le regroupement de toutes les connaissances humaines. La plus grande chose qui serait susceptible de freiner son avancée et donc d’atteindre ses limites est bien la connaissance humaine en elle même. Des théories scientifiques sont considérées comme finies et insolvables lorsque  la capacité humaine ou la connaissance humaine ne permet pas de les démontrer ni de les résoudre avec les moyens humains technologiques et mathématiques actuels. Les notions d’espace et de temps marquent par exemple une frontière qui semble infranchissable dans la compréhension des lois de l’univers et donc dans la résolution de certaines problématiques scientifiques comme la théorie des cordes en physique quantique. cela ralentit une progression lorsque l’on arrive à cette frontière. Cette zone que l’on dit scientifiquement infranchissable se montre être le véritable frein de la science moderne . C’est donc cette connaissance humaine limitée qui consiste la principale limite de la science. Cependant l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le monde, rivalise avec cette capacité scientifique humaine et on pourrait imaginer que la limite de nos connaissances soit dépassée par la connaissance artificielle. La capacité de raisonnement artificiel qui s’est développé pourrait peut être résoudre et rompre les barrières des sciences modernes. Bien que l’on puisse constater de nombreuses progressions elle pourrait aller au delà de ce stade d’évolution et serait alors conduite par la cupidité humaine et son imagination.

        La science a toujours été restreinte par des limites morales et religieuse. La religion dans son histoire c’est fortement opposée à la science exemple : la théorie de Galilée disant que la terre était ronde et non plate a conduit l’église a prononcé sa condamnation à mort en 1642. Bien souvent le peuple s’est révolté contre la progression scientifique qui dans certains domaines posait un véritable problème éthique. La science éthique est la science qui contribue véritablement à l’avancée humaine en apportant des solutions aux problèmes primitifs de l’humain rencontrés lors de son évolution. On parle notamment de domaines comme ceux de l’énergie, du médical ou bien des avancées technologiques utiles au développement du monde comme la communication. Lorsque certaines évolutions scientifiques et technologiques s’éloignent de cette pertinence et du véritable besoin primitif d’évolution du monde la progression scientifique se voit bridée par les revendications morales de l’Homme. La conscience humaine a toujours participé au ralentissement de la science et de ses avancées pour éviter les débordements ou des pratiques scientifiques dangereuses. La science ainsi se limite à une morale visant à remettre en question certaines avancées allant à l’encontre des systèmes naturels et du fonctionnement de l’Homme, jusqu’à l’apparition du transhumanisme et des sciences géniques. Ces doctrines philosophiques prétendant qu'il est possible d'améliorer l'humanité par la science et la technologie vise à la libérer de ses limites biologiques, en surmontant l'évolution naturelle. Cela remet en question la nécessité de cette pratique car bien qu’ayant des aspects positifs elle serait aussi un concept pouvant s’avérer dangereux car ses valeurs individualistes, élitistes et libertariennes sont celles d'un libéralisme exacerbé qui est contraire à l'équité nécessaire à une vie sociale harmonieuse. .

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