Comment littéraire sur Cicéron

Dans de l’invention, Cicéron l’auteur, est un avocat qui va plaidoyer pour l’innocence de Sextus. Pour re-contextualiser, Sextus est le fils de Roxius. Il vit sauvagement contrairement a son père. Un jour, ce dernier est assassiné par des assassins intéressé par sa fortune. Ce groupe d’assassins représenté par Erucius au tribunal, prétendent que c’est Sextus qui a commis un parricide et qui a donc tué Roxius. Ce texte raconte alors l’échange entre Cicéron et Erucius au tribunal. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à la plaidoirie de Cicéron, et ainsi répondre à la problématique suivante: comment, par la réthorique, Cicéron défend-t-il Sextus ?

Dans un premier temps, le texte de Cicéron se déroule dans un tribunal, il a donc usé de la réthorique propre au contexte judiciaire pour défendre Sextus. En effet, on retrouve certaines particularités de ce genre dans le texte. Comme l’utilisation de verbes au passé: « est accusé », « ont dit »,  « fut ». Il est intéressant de remarquer que Cicéron commence et fini par des verbes au passé. D’abord « est accusé » où il concède , où il accepte l’accusation d’Erucius, ce qui lui permet d’ouvrir la discussion et alors laisser place à sa plaidoirie. Puis il fini avec une négation « ils n’ont eu », ici il conclu son discours en réfutant l’accusation d’Erucius. Ainsi on se rend compte que Cicéron a usé d’un plan bien précis pour appuyer son propos: le dispositio. On retrouve quatre parties dans son plan réthorique. Tout d’abord l’exorde, il vient présenter le sujet de la condamnation en rappelant qu’il n’est pas pour le parricide. Il utilise trois exclamation d’affilées qui montre son opposition, son indignation (« Attentat(…)la fois! »). De cette manière, il vient faire recours à l’ethos, pour montrer qu’il a du bon sens et qu’il n’est pas influencer. Après, la narration et la confirmation se mélangent. Il s’amuse à prendre à parti Erucius dans son discours en lui posant des questions de bon-sens, qui sont juste d’être posées. Ainsi il vient relever les incohérences d’Erucius par l’utilisation de question-réponses. De même il s’intéresse à anticiper tous les contres arguments possibles. Pour ce faire, il pose des questions implicites (narration) appuyés sur le précédent discours d’Erucius. Puis il conclu et ouvre même son propos sur les prétendus sentiments du père. C’est la péroraison, il y vient faire recours au pathos. Car il montre à l’auditoire que la situation dans laquelle est Erucius est injuste et vient sous-entendre un questionnement à l’auditoire: est-il juste d’accuser un fils d’avoir tué son père, sans motifs apparents ? Ainsi il universalise son propos et fait directement recours à la morale de l’auditoire.

Maintenant, je pense qu’il est nécessaire de s’intéresser aux arguments de Cicéron. Comme dit précédemment, l’auteur a parfois recours à des arguments affectifs, tel que le pathos et l’ethos. Il les utilise toujours de manière sous-entendu. De cette manière il arrive à faire passer son message chez l’auditoire sans le choquer ou éveiller ses soupçons de « manipulations » de leurs émotions. Aussi et surtout, il utilise de nombreux arguments rationnels, la

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