La coordination par le marché

I- Le commerce

→ lieu de rencontre O&D, d’échanges de B&S multiples

Le marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande. L’offreur est le producteur et le demandeur est le consommateur.

→ cette rencontre sur un lieu FICTIF

C’est aussi un lieu d’échanges, fictif, qui détermine les quantités et la qualité (QT et QL amènent la concurrence) ainsi que le prix.

→ lieu INSTITUTIONNALISÉ = réglementé

Il est réglementé par la concurrence, l’Etat fixe des règles et des normes.

Exemples :

1- Le mercato

Le mercato = la période de transfert (période négociations, échanges, signatures de contrats) est un marché où s’échange ces joueurs, et qui implique des clubs, des sponsors, des agents. Les prix varient en fonction de sa popularité, son âge, ses performances, ses qualités. Les produits dérivés sont compris dans ce marché. Mais ce marché est spolié (dépouiller quelqu'un d'un bien par force ou par ruse) par les inégalités, les dérives et la spéculation (ça peut se jouer à des millions).

2/3- Le commerce associé et le commerce intégré des GMS

GMS = Grandes et Moyennes Surfaces

Beaucoup d’enseignes fonctionnent en réseau qui peuvent être juridiquement indépendants ou non. L’état réglemente le nombre de GMS (on est une région où il y a beaucoup trop de GMS).

ex : Concessions automobiles (Citroën, Peugeot, Tesla…) → les boutiques sont dépendantes de l’enseigne parce que le gérant doit verser un droit d’entrée et reverser une partie du chiffre d'affaires. L'enseigne accorde le droit au gérant de vendre la marque (marché réglementé).

La franchise, dans les commerces associés (mcdo, leclerc..), l'enseigne donne un droit exclusif à un gérant avec quelques engagements (il faut s’adresser à la plateforme). L

4- Le bio

Le bio joue sur l’éthique, sur la responsabilité de chacun ou encore sur la saisonnalité. C’est un marché très réglementé et contrôlé. Il est soumis à des labels. Aujourd’hui, le bio s’inscrit dans une logique de marché dite conventionnelle (ou GMS). En France, le bio est plus réglementé que le conventionnel en Espagne.

5- Les locavores

Né en 2005, le système des locavores est basé sur l’éthique, l’environnement et le social. L’objectif est de valoriser la filière locale, la saison, le local et de répondre à la demande.

6- Le commerce équitable

Il est né dans les années 80, depuis LOBODIS et d’un label MAX HAVELAAR. ll portrait au départ sur une question éthique, sur le café et le chocolat,le but était de rémunérer au mieux les producteurs et donc de supprimer les intermédiaires. Finalement, les producteurs de cacao sont soumis à des pressions de prix et de quantité. On va vers une logique de surproduction, on multiplie les intermédiaires. Les GMS ont aussi leurs propres produits (marque distributeur). Ils sont marchandisés.

7- L’économie circulaire

L'économie circulaire s’inscrit dans le cadre du développement durable et qui a pour objectif de limiter le gaspillage. Il a aussi pour but d’introduire des sources d’énergies renouvelables.

8- Économie sociale

C’est un marché qui s'inscrit sur le développement durable (DD), un marché de recyclage mais il permet aussi la réinsertion. Mais se multiplie aussi les échanges (le Wwoofing = vous vous inscrivez sur un site pour donnez vos bras, vos compétences en échange du gîte et du couvert) (le Couchsurfing = une forme d'hébergement non marchand qui renvoie au nom du réseau d'hospitalité web le plus populaire.)

9- Low-cost

Ce type de marché se développe dans tous types de secteurs (voyages, alimentaire, textile, vente sur sites internet…). Les offreurs jouent sur les prix et les quantités, limitent les services (exemple : SAV) et font payer les options.

10- @ commerce

C’est un marché très concurrentiel qui joue sur différents différents critères (qualité, quantité, service). Il existe des sites comparateur, des Particulier A Particulier (PAP), ou encore des moyens de paiement comme PayPal, et un développement des DRIVE.

11- Ventes aux enchères

Les ventes aux enchères entre l’offre et la demande comme sur la plateforme Ebay.Nous pouvons le comparer à la criée sur les marchés des ports.

12- Commerce éphémère

Les “pop-up stores” sont des marchés de courte durée qui jouent sur l’originalité. L’objectif étant de promouvoir l’artisanat ou de vider les stocks.

13- Ubérisation

L’ubérisation est un marché né en 2014 avec “UBER”, qui donnera son nom à l”uberistaion”, et qui s’appuie sur l’évolution du numérique. Les entreprises sont des intermédiaires entre offre et demande, intermédiaires entre agents. C’est un marché très concurrentiel qui est basé sur l'optimisation, la rentabilité, et l'effacement des règles (hygiène, condition de travail). Les agents ne sont pas salariés (le gouvernement vient d’intervenir pour réglementer la course des taxis).

II- Les limites du marché : Tout peut-il s’acheter ?

A) Marchandisation des activités

Le tourisme sexuel et/ou de transplantation

Le marché de trafic d’organes est illégal et international. Il multiplie les banques d'organes internationales. Ce sont des marchés très spéculatifs et surtout sources de trafic.

La GPA

La Gestation Pour Autrui (GPA) est un marché illégal en France et qui conduit à une marchandisation des femmes et des nourrissons. Certains pays autorisent la GPA. On appelle ça un marché lucratif.

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