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Les rites le long de la vie romaine - la toge virile

Fiche : Les rites le long de la vie romaine - la toge virile. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2023  •  Fiche  •  2 145 Mots (9 Pages)  •  229 Vues

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Toge Virile

Dans la Rome antique, le passage de l'enfance à l'âge adulte était marqué par des rituels et cérémonies. Ces rites symbolisaient la transition de l’enfance à l’âge adulte, marquant l’acceptation d’un individu au sein de la communauté en tant qu’adulte à part entière.

Cérémonie de la Tunique Prétexte (Tunica Alba) :

Avant de recevoir la toge virile, les jeunes garçons portaient la tunica alba, une tunique blanche symbolisant la pureté de l'enfance. Cette toge était la même toge les prêtres : la toge prétexte. Ils portaient également un talisman (objet auquel une bénédiction ou une magie confère de prétendus pouvoirs de protection), nommé bulla jusqu’à l’âge de 16-17 ans.

Cérémonie de la Centure (Toga Praeligere) :

Avant la cérémonie de la toge virile, il y avait la cérémonie de la ceinture, où le jeune homme recevait une ceinture en laine blanche, indiquant qu'il tait prêt à porter la toge virile.

Togae Virilis:

À l’âge de 16 ans*, les jeunes garçons était déclaré adulte (juvenis) et recevaient la toge virile lors d'une cérémonie spéciale appelé « la prise de la toge virile ». Cette cérémonie se déroulait vers le 16-17 mars lors de la fête des Liberalia (liber) et de Bacchus. Ces deux dieux étaient des dieux similaires associés au vin, à la croissance et à la fertilité.

*l’âge change en fonction de si père meurt, par la mère

C'était un signe de leur passage à l'âge adulte et de leur statut en tant que citoyens romains.

Il sera alors après affranchit de toutes les protections qui l’entouraient jusqu’à présent, et deviendra un homme responsable qui décidera de ces actes. Il faut cependant préciser qu’il est toujours sous l’autorité juridique de son père.

La toge virile était spécifiquement portée par les citoyens romains adultes de sexe masculin. Elle était blanche, symbolisant la pureté et l’honnêteté, et était réservée aux hommes libres et citoyens.

La première partie de la cérémonie était privée, et se déroulait dans la maison du jeune Romain. C’était le père, chef de famille, qui présidait la cérémonie.

Le jour de la cérémonie, le jeune romain abandonne devant toute sa famille les signes de son enfance. Il laisse sa bulla, le talisman protecteur qu’il portait alors autour du coup depuis sa naissance, et dédié aux dieux Lares qui détournaient les mauvais sort et protégeait la maison, et la famille qui y résidait. 

Il laisse de plus sa toge actuelle, la toge prétexte, blanche et orné d’une bande pourpre, pour la toge virile, la toge blanche des romains adultes.

Vient ensuite la cérémonie publique. Un cortège composé de la famille et des amis accompagne le nouveau patricien jusqu’au forum voir le Capitole, afin de démarrer son introduction à la vie communautaire.

En effet, la Forum était un lieu public très important : c’est la où se retrouvaient les patriciens pour parler de politique, des affaires publiques… Ensuite, ces nouveaux patriciens réalisent des offrandes à. Jupiter et offrent une pièce à Juventas, déesse des adolescents, avant de faire un banquer tous ensemble. De plus, la première barbe sera coupée et vouée aux dieux.

Pour conclure, on pourrait citer Dupont, qui résume ce passage à un âge adulte où les patriciens vont devoir faire à leurs responsabilités.

« Le jeune Romain qui est maintenant un jeune homme, juvenis, peut être soldat, orateur, amoureux et même prêtre. […] Pour ces jeunes hommes revêtus de la toge virile, le temps du jeu est passé, le temps du sérieux est arrivé. Ils n’imitent plus, ils agissent. Et on attend d’eux, immédiatement, un premier exploit, qui est aussi un présage de ce que sera sa vie d’homme »

Cérémonie du Bouclier et de l'Épée (Tirocinium Fori) :

Pour les jeunes hommes qui choisissaient de suivre la carrière militaire, il y avait une cérémonie spéciale où ils recevaient un bouclier et une épée. Cela était un moyen pour la société romaine de transmettre ses valeurs culturelles et sociales aux nouvelles générations.

Cette cérémonie était également associée à la responsabilité civique et politique, soulignant l’engament des citoyens envers la République romaine.

Prolongement culturel

L'explication assez détaillée des rites romains marquant les Liberalia. l'offrande de galettes (liba), parce que Liber fut le premier à offrir des prémices (libamina). Diverses légendes expliquent les détails de ce rituel, à savoir l'offrande à Liber d'une galette chaude, enduite de miel et pétrie par une vieille femme couronnée de lierre

La prise de la toge virile par les adolescents le jour des Liberalia s'explique par des étiologies diverses (rapport établi entre les enfants [liberi] et Liber, l'éternel enfant ; entre Liber Pater et les pères lui confiant leurs enfants ; entre Liber et la toge virile (celle de l'homme libre), mais aussi parce que aux temps de la vie simple d'antan, quand les gens des campagnes affluaient en ville pour célébrer les jeux en l'honneur de Liber et de Cérès, ce jour aurait été choisi aussi pour que beaucoup de personnes puissent entourer les nouveaux porteurs de la toge virile. (3,771-790)

Le 17 mars, les romains célébraient les Liberalia en l'honneur de Liber, assimilé au Bacchus des Grecs. Quelques points de la légende grecque de Bacchus sont évoqués sans plus, comme n'ayant pas leur place dans les Fastes. (3,711-724)

Il me reste à trouver pourquoi on remet la toge virile aux enfants de Lucifer, le jour de ta fête, radieux Bacchus.

Est-ce parce que tu sembles toujours un enfant et un adolescent, et que ton âge est intermédiaire entre les deux ?

Ou bien, puisque tu es un père toi-même, les pères confient-ils à tes soins et à ta puissance les trésors que sont leurs enfants ?

Ou, parce que tu es Liber, prend-on aussi en ton nom la toge de l'homme libre et la voie vers une vie plus libre ;

ou bien, au temps où les anciens avaient plus d'ardeur pour les cultures. où un sénateur travaillait sur la terre de ses pères, où un consul quittait sa charrue recourbée pour prendre les faisceaux, quand des mains calleuses n'étaient pas jugées infamantes, le peuple des campagnes venait dans la Ville pour assister aux jeux

[ (mais c'était pour honorer les dieux, et non pour le plaisir :

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